Que se passerait-il si les conseillers rejetaient le projet de Loi de finances 2013 ?

madalena

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salam

Depuis la promulgation de la nouvelle Constitution, c’est la première Chambre qui a le dernier mot. Les députés de la majorité peuvent valider ou rejeter les amendements apportés par les conseillers.

Le cap de la première Chambre maintenant franchi, qu’adviendra-t-il du projet de Loi de finances une fois devant la Chambre des conseillers ? La question mérite d’être posée pour au moins deux raisons. La première est que, comme tout le monde le sait, la majorité gouvernementale y est minoritaire.

Si à la première Chambre la majorité a pu faire adopter le texte, en plénière, grâce à la discipline des 96 (sur 105) députés PJD cantonnés à l’hémicycle pendant toute la procédure du vote (une énième démonstration de force des islamistes au pouvoir, soit dit en passant), la situation est nettement différente chez les conseillers.

Avec leurs 91 sièges (en plus des trois sièges du MDS qui soutient le gouvernement), les partis de la majorité font piètre figure devant la suprématie numérique des formations de l’opposition, 142 sièges.

Les 7 sièges de l’UMT ne sont bien sûr pas comptabilisés, ni les 21 occupés par les conseillers qui évoluent sous la bannière des SAP (sans appartenance politique), une catégorie pourtant écartée par le fait du jeu électoral. A cela s’ajoute le fait que le PJD ne compte pas de conseillers, sauf les trois élus de son bras syndical, l’UNTM.

Même le très médiatisé ancien maire (PAM) de Tanger, Samir Abdelmoula, dont l’affiliation au PJD a été rendue publique à la veille des élections du 25 novembre 2011, siège toujours sous l’étiquette SAP.

http://www.lavieeco.com/news/politi...le-projet-de-loi-de-finances-2013--23950.html
 
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