Des patients opérés du cerveau en étant éveillés

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
Chaque année 5000 cas de tumeurs cérébrales sont diagnostiqués. L'opération du cerveau, en étant conscient, se généralise. Les risques de séquelles sont quasi inexistants.

Un procédé réactualisé
Cette technique, venue du Canada, était tombée en désuétude. Le professeur Hugues Duffau, du CHU de Montpellier, a été le premier neurochirurgien français et européen à opérer le cerveau sans anesthésie. C'était en 1996.

« Il est illusoire d'opérer endormi en pensant contrôler le langage, la motricité et l'émotion, explique-t-il. Il ne faut plus penser que la chirurgie cérébrale est un acte de la dernière chance. Nous avons assez de recul pour travailler avec un maximum de fiabilité. » Depuis près de vingt ans, Hugues Duffau a réalisé 750 chirurgies en condition éveillée. Il a formé plus de 300 centres de neurochirurgie dans 45 pays.

Comment se déroule l'opération
L'intervention permet de retirer une tumeur. Le patient est endormi uniquement le temps d'ouvrir et de refermer sa boîte crânienne.

Le cerveau est une zone sans récepteurs pour les sensations. Sa manipulation chirurgicale ne provoque donc pas de douleur. Opérer avec un patient conscient permet un meilleur rétablissement. « Le risque zéro n'existe pas. Mais le taux de séquelles est de moins de 1 % », assure Hugues Duffau.

Le malade participe à l'opération
Pendant l'intervention, le patient est sollicité. « Il fait partie intégrante de l'équipe, commente Hugues Duffau. Il doit bouger, parler, compter. » S'il ne réagit pas comme prévu, cela veut dire que le chirurgien a atteint une zone sensible. Il s'arrête immédiatement et place une étiquette pour ne plus y toucher.

Une cartographie du cerveau est ainsi réalisée. Là où il n'y a pas d'étiquette, le professionnel va pouvoir traiter la tumeur sans affecter les réseaux neuronaux.

Une préparation psychologique
Avoir les yeux ouverts pendant l'ablation d'une tumeur pourrait paraître effrayant. La préparation est indispensable. « J'explique longuement que cette intervention va permettre de vivre mieux et plus longtemps, raconte le professeur. Nous nous basons sur la motivation. Lors de l'opération, le patient est concentré sur les tests. Il n'a pas le temps de penser à autre chose. »

Des opérations parfois originales
Fin mars, un musicien se retrouve au centre médical de l'université d'Oklahoma, aux États-Unis. Pour stimuler son cerveau, il joue de la mandoline. L'opération a duré cinq heures. Les chirurgiens ont pu retirer 99 % de la tumeur.

ouest france

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Chaque année 5000 cas de tumeurs cérébrales sont diagnostiqués. L'opération du cerveau, en étant conscient, se généralise. Les risques de séquelles sont quasi inexistants.

Un procédé réactualisé
Cette technique, venue du Canada, était tombée en désuétude. Le professeur Hugues Duffau, du CHU de Montpellier, a été le premier neurochirurgien français et européen à opérer le cerveau sans anesthésie. C'était en 1996.

« Il est illusoire d'opérer endormi en pensant contrôler le langage, la motricité et l'émotion, explique-t-il. Il ne faut plus penser que la chirurgie cérébrale est un acte de la dernière chance. Nous avons assez de recul pour travailler avec un maximum de fiabilité. » Depuis près de vingt ans, Hugues Duffau a réalisé 750 chirurgies en condition éveillée. Il a formé plus de 300 centres de neurochirurgie dans 45 pays.

Comment se déroule l'opération
L'intervention permet de retirer une tumeur. Le patient est endormi uniquement le temps d'ouvrir et de refermer sa boîte crânienne.

Le cerveau est une zone sans récepteurs pour les sensations. Sa manipulation chirurgicale ne provoque donc pas de douleur. Opérer avec un patient conscient permet un meilleur rétablissement. « Le risque zéro n'existe pas. Mais le taux de séquelles est de moins de 1 % », assure Hugues Duffau.

Le malade participe à l'opération
Pendant l'intervention, le patient est sollicité. « Il fait partie intégrante de l'équipe, commente Hugues Duffau. Il doit bouger, parler, compter. » S'il ne réagit pas comme prévu, cela veut dire que le chirurgien a atteint une zone sensible. Il s'arrête immédiatement et place une étiquette pour ne plus y toucher.

Une cartographie du cerveau est ainsi réalisée. Là où il n'y a pas d'étiquette, le professionnel va pouvoir traiter la tumeur sans affecter les réseaux neuronaux.

Une préparation psychologique
Avoir les yeux ouverts pendant l'ablation d'une tumeur pourrait paraître effrayant. La préparation est indispensable. « J'explique longuement que cette intervention va permettre de vivre mieux et plus longtemps, raconte le professeur. Nous nous basons sur la motivation. Lors de l'opération, le patient est concentré sur les tests. Il n'a pas le temps de penser à autre chose. »

Des opérations parfois originales
Fin mars, un musicien se retrouve au centre médical de l'université d'Oklahoma, aux États-Unis. Pour stimuler son cerveau, il joue de la mandoline. L'opération a duré cinq heures. Les chirurgiens ont pu retirer 99 % de la tumeur.

ouest france

mam
Salam mam'zèlle,
J'ai une proche qui s'est faite opéré (ça fait 30ans) pour un méningiome (cerveau) à la pitié-salpêtrière en étant réveiller/consciente. C'est exactement comme décrit.
Elle est encore al hamdoulillah en pleine forme.
C'est super impressionnant.
 
A

AncienMembre

Non connecté
Il y a un épisode dans l'emission NY MED où on suit une femme qui se fait opérer de cette manière! C'est super impressionnant!

Je dis chapeau à ces chirurgiens....car le cerveau....c'est délicat!
 
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