La patrie de l’homme est là où il se trouve bien

Autour du mot " patrie ", deux hautes références. Abou Tayyib al-Moutanabbi, d’abord, poète arabe classique né en Irak en 915 après Jésus-Christ, philosophe qui savait exprimer sa vision universelle de l’humanité : " La patrie de l’homme est là où il se trouve bien ! " Tous les sens investissent cette formule : non seulement le sens affectif, le lien entre chaque homme et l’espace auquel il se rattache spontanément, mais aussi le sens politique, aisément contemporain, qui affirme la liberté humaine : chacun a le droit de planter sa patrie dans le lieu où il se sent " chez lui "...

Et, toujours autour de l’idée de patrie, cette autre sagesse, d’Ali Ben Abi Talib, né en 598, cousin et gendre du prophète Mohammed, calife de 656 à 661, défait par le chef de Omeyyades et gouverneur de Syrie, évincé par ce dernier, puis assassiné à Koufa : " La richesse de l’homme à l’étranger est une patrie, la pauvreté dans sa patrie est un exil "... Vision réaliste et brutale d’un monde humain qui se structure autour des valeurs matérielles et du respect de l’argent, délaissant les vraies valeurs et les fraternités premières. Vision malheureusement guidée par l’expérience douloureuse et injuste...

trésors de la sagesse arabe
http://www.afrik.com/article3940.html
 

zigotino

FluCtuAt NeC MeRgitUr
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Autour du mot " patrie ", deux hautes références. Abou Tayyib al-Moutanabbi, d’abord, poète arabe classique né en Irak en 915 après Jésus-Christ, philosophe qui savait exprimer sa vision universelle de l’humanité : " La patrie de l’homme est là où il se trouve bien ! " Tous les sens investissent cette formule : non seulement le sens affectif, le lien entre chaque homme et l’espace auquel il se rattache spontanément, mais aussi le sens politique, aisément contemporain, qui affirme la liberté humaine : chacun a le droit de planter sa patrie dans le lieu où il se sent " chez lui "...

Et, toujours autour de l’idée de patrie, cette autre sagesse, d’Ali Ben Abi Talib, né en 598, cousin et gendre du prophète Mohammed, calife de 656 à 661, défait par le chef de Omeyyades et gouverneur de Syrie, évincé par ce dernier, puis assassiné à Koufa : " La richesse de l’homme à l’étranger est une patrie, la pauvreté dans sa patrie est un exil "... Vision réaliste et brutale d’un monde humain qui se structure autour des valeurs matérielles et du respect de l’argent, délaissant les vraies valeurs et les fraternités premières. Vision malheureusement guidée par l’expérience douloureuse et injuste...

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Initialement, patrie renvoie au même titre que patron à l'idée de l'ascendant paternel, au père. La patrie est donc tout ce qui renvoie de près ou de loin au père ou à l'image qu'on s'en fait mais l'on pourrait en dire tout autant pour ce qui pourrait s'apparenter, en faisant dans le néologisme, à la matrie comme d'autres l'ont fait quant à la notion de sororité, pendant féminin de la fraternité.

Si la patrie de l'Homme est là où il se trouve bien. L'unique patrie sont les rêves car l'Homme se trouve rarement bien en ce monde. Il s'entoure svt d'artefacts, d'artitifices pour mieux apprécier son existence parfois devenue matérielle mais il reste nu quant à la satisfaction qu'il a de soi et finit de son trépas après quelques phases de mimétismes parfois maladroits.

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Autour du mot " patrie ", deux hautes références. Abou Tayyib al-Moutanabbi, d’abord, poète arabe classique né en Irak en 915 après Jésus-Christ, philosophe qui savait exprimer sa vision universelle de l’humanité : " La patrie de l’homme est là où il se trouve bien ! " Tous les sens investissent cette formule : non seulement le sens affectif, le lien entre chaque homme et l’espace auquel il se rattache spontanément, mais aussi le sens politique, aisément contemporain, qui affirme la liberté humaine : chacun a le droit de planter sa patrie dans le lieu où il se sent " chez lui "...

Et, toujours autour de l’idée de patrie, cette autre sagesse, d’Ali Ben Abi Talib, né en 598, cousin et gendre du prophète Mohammed, calife de 656 à 661, défait par le chef de Omeyyades et gouverneur de Syrie, évincé par ce dernier, puis assassiné à Koufa : " La richesse de l’homme à l’étranger est une patrie, la pauvreté dans sa patrie est un exil "... Vision réaliste et brutale d’un monde humain qui se structure autour des valeurs matérielles et du respect de l’argent, délaissant les vraies valeurs et les fraternités premières. Vision malheureusement guidée par l’expérience douloureuse et injuste...

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Wa7ed salam 3alikoum
3ache mene chafek:)

Perso,je pense que la notion de patrie va étre de plus en plus ringarde
Et je suis pour la démolition des frontières(oui je sais c'est utopique)

Wa mateghebareche :D
 
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