Après Bruxelles pas belle"
"Pauvre Belgique": le Wall Street Journal nous ridiculise
Le Wall Street Journal n'y a pas été de main morte avec la Belgique. Le journal américain a dressé un portrait peu flatteur de notre pays. Embouteillages monstres, système d'impôts injuste, mauvaise politique d'immigration... tout y est passé!
Dans son article intitulé "EU Guide to Broken Belgium" (traduisez: "Un guide-UE pour une Belgique fauchée") la journaliste américaine Frances Robinson membre de la rédaction Bloomberg/Wall Street Journal à Bruxelles dresse le bilan de la situation en Belgique. Et le résultat n'est pas très positif. "Pauvre Belgique", écrit la journaliste économique américaine qui déplore la situation actuelle du "pays du chocolat, des frites et du surréalisme".
Frances Robinson revient sur l'article "Bruxelles pas belle" de Jean Quatremer dans Libération, qui égratignait notre capitale, n'hésitant pas à la qualifier de "ville en chantier, laide et sale". "Jean Quatremer de Libération a écrit une double page sur les catastrophes urbaines du pays. Ce qui a envoyé La Dernière Heure en mission en France pour souligner qu'il y a des coins disgracieux à Paris également", écrit-elle. "Ce qui signifie que la presse est encore plus pleurnicharde que d'habitude sur cette ville".
Les embouteillages, un fardeau
La journaliste se lance alors dans la description de tout ce qui ne va pas en Belgique. Elle pointe premièrement la circulation catastrophique. "Oh mon dieu, la circulation est si mauvaise que ça leur coûte deux pour cent du produit intérieur brut", dit-elle. "Les embouteillages sont un lourd fardeau pour l'économie belge mais la mise en oeuvre du nouveau système de taxe de circulation dans les trois régions a été postposée à 2016".
Les Belges ne sont pas concurrentiels
"Vous n'êtes vraiment pas concurrentiels", balance-t-elle ensuite en affirmant que cette situation est dûe à plusieurs facteurs comme la dette publique élevée qui pèse sur l'économie, l'index et le non-respect de la norme salariale. Frances Robinson affirme qu'en outre, nous ne fabriquons pas les bons produits. "La Belgique est spécialisée dans les produits intermédiaires pour lesquels la concurrence internationale est sévère", indique-t-elle en déplorant le manque d'innovation de notre pays.
Les prix trop élevés
"Les prix de l'électricité, du gaz et de nombreux autres biens et services sont plus élevés en Belgique que dans d'autres États membres, reflétant la faiblesse de la concurrence et les obstacles structurels", poursuit la journaliste selon laquelle nos réglementations freinent l'investissement.
Des impôts injustes
Frances Robinson pointe également notre système d'impôts. "Le système fiscal belge repose de manière disproportionnée sur les impôts directs et contient des failles qui diminuent son équité. Alors que la Belgique a fait des efforts pour réduire la charge fiscale globale sur le travail, le taux d'imposition implicite est toujours parmi les plus élevés de l'UE pour la plupart des types de travailleurs", dit-elle en ajoutant que la Belgique dépense l'argent du contribuable à une bureaucratie inutilement compliquée.
"Pauvre Belgique": le Wall Street Journal nous ridiculise
Le Wall Street Journal n'y a pas été de main morte avec la Belgique. Le journal américain a dressé un portrait peu flatteur de notre pays. Embouteillages monstres, système d'impôts injuste, mauvaise politique d'immigration... tout y est passé!
Dans son article intitulé "EU Guide to Broken Belgium" (traduisez: "Un guide-UE pour une Belgique fauchée") la journaliste américaine Frances Robinson membre de la rédaction Bloomberg/Wall Street Journal à Bruxelles dresse le bilan de la situation en Belgique. Et le résultat n'est pas très positif. "Pauvre Belgique", écrit la journaliste économique américaine qui déplore la situation actuelle du "pays du chocolat, des frites et du surréalisme".
Frances Robinson revient sur l'article "Bruxelles pas belle" de Jean Quatremer dans Libération, qui égratignait notre capitale, n'hésitant pas à la qualifier de "ville en chantier, laide et sale". "Jean Quatremer de Libération a écrit une double page sur les catastrophes urbaines du pays. Ce qui a envoyé La Dernière Heure en mission en France pour souligner qu'il y a des coins disgracieux à Paris également", écrit-elle. "Ce qui signifie que la presse est encore plus pleurnicharde que d'habitude sur cette ville".
Les embouteillages, un fardeau
La journaliste se lance alors dans la description de tout ce qui ne va pas en Belgique. Elle pointe premièrement la circulation catastrophique. "Oh mon dieu, la circulation est si mauvaise que ça leur coûte deux pour cent du produit intérieur brut", dit-elle. "Les embouteillages sont un lourd fardeau pour l'économie belge mais la mise en oeuvre du nouveau système de taxe de circulation dans les trois régions a été postposée à 2016".
Les Belges ne sont pas concurrentiels
"Vous n'êtes vraiment pas concurrentiels", balance-t-elle ensuite en affirmant que cette situation est dûe à plusieurs facteurs comme la dette publique élevée qui pèse sur l'économie, l'index et le non-respect de la norme salariale. Frances Robinson affirme qu'en outre, nous ne fabriquons pas les bons produits. "La Belgique est spécialisée dans les produits intermédiaires pour lesquels la concurrence internationale est sévère", indique-t-elle en déplorant le manque d'innovation de notre pays.
Les prix trop élevés
"Les prix de l'électricité, du gaz et de nombreux autres biens et services sont plus élevés en Belgique que dans d'autres États membres, reflétant la faiblesse de la concurrence et les obstacles structurels", poursuit la journaliste selon laquelle nos réglementations freinent l'investissement.
Des impôts injustes
Frances Robinson pointe également notre système d'impôts. "Le système fiscal belge repose de manière disproportionnée sur les impôts directs et contient des failles qui diminuent son équité. Alors que la Belgique a fait des efforts pour réduire la charge fiscale globale sur le travail, le taux d'imposition implicite est toujours parmi les plus élevés de l'UE pour la plupart des types de travailleurs", dit-elle en ajoutant que la Belgique dépense l'argent du contribuable à une bureaucratie inutilement compliquée.