Pauvres ! allez voir ailleurs !

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
La loi NOTRe du 7 août 2015 qui réorganise le territoire de la République et prépare la disparition programmée de milliers de communes de France, supprime l’obligation faite aux communes de moins de 1500 habitants de créer un CCAS.

Cette loi permet aux communes, si elles le souhaitent, de dissoudre les CCAS existants.

Sur les plus de 36 000 communes françaises existantes, 30 000 d’entre elles sont concernées par cette réforme.

Les Conseils Municipaux de ces communes pourront toujours maintenir leurs CCAS ;

Combien le feront, sachant que ces Conseils Communaux d’Action Sociale sont autant de dépenses publiques ?

Les Préfets qui font face à la colère de Maires ayant d’énormes difficultés à faire face aux réductions des dotations de l’Etat adressent des courriers informant les élus concernés de la possibilité qui leur est faite de se débarrasser des CCAS.


Les CCAS géraient un budget total de 2,8 milliards d’euros et pouvaient s’appuyer sur 120 000 agents.

Voici là des économies à faire diront beaucoup d’élus….

En cette période de vaches maigres, au moment où la loi de finances 2016 fixe à 3,5 milliards d’euros la baisse des dotations de fonctionnement aux collectivités territoriales, cette opportunité de réduction de dépenses va être saisie par beaucoup d’adjoints aux finances.

Tant pis pour les pauvres, il leur restera les associations caritatives si elles existent et si elles peuvent supporter encore plus de charges avec des subventions en berne.

RAPPELONS CE QU’EST UN CCAS ?

Le CCAS ou CIAS (centres intercommunaux d'action sociale) constitue un établissement public à caractère obligatoire pour toutes les communes - avant ce 7 août- disposant d’une autonomie financière.

Les Centres communaux d'action sociale ont été créés par le décret-loi no 53-1186 du 29 novembre 1953 portant réforme des lois d'assistance, complété par les décrets nos 54-661 du 11 juin 1954 et 55-191 du 2 février 1955.

C’est une loi de la période révolutionnaire, celle de 1796 qui a organisé les bureaux de bienfaisance, ancêtres de ces CCAS.

Le parlement, c’est-à-dire les deux chambres ont ainsi, sans complexe, mis fin à un acquis républicain.

Des milliers et milliers de communes n’auront plus de CCAS ;

Il faudra aux personnes qui hier frappaient à la porte des CCAS pour obtenir une aide médicale, une aide sociale, l’instruction d’une demande de logement ou l’instruction d’un dossier logement, qu’ils aillent voir ailleurs !

Il n’y a pas d’ailleurs… Les Maisons départementales de la Solidarité administrées par le Conseil Départemental sont loin et débordées.

Cette loi NOTRe et cette disparition programmée des CCAS constituent une attaque contre la République et deux principes constitutifs :


l’existence de communes demain contraintes à se regrouper dans le cadre d’une carte territoriale imposée ;
la fin de la solidarité organisée par les pouvoirs publics.

IL FAUT ABROGER !

Jean-François Chalot - agora vox
 

oue7dania

~¡~.......•|•......^^
VIB
Des pauvres encore plus pauvres je pensais pas que c'était possible volontairement volontairement ce point ...
Pourquoi le titre des misérables me revient il en tête ?
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
Rouen: les colis de Noël supprimés pour la majorité des retraités
Vive polémique celà concerne 7000 de nos ainés...

Faute de budget, la Ville de Rouen a décidé de priver ses aînés de leurs traditionnels colis .....
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
Le taux de pauvreté repart à la hausse en France

L’Insee publie tous les ans, en septembre, le niveau de vie médian des ménages, le taux de pauvreté et les principaux indicateurs d’inégalité de niveau de vie relatifs à l’avant-dernière année. Il a ainsi publié en septembre 2015 ces indicateurs pour l’année 2013. Le délai de 21 mois entre la fin de l’année considérée et la date de la publication est nécessaire pour disposer d’informations fiables sur les revenus perçus par les ménages. Cependant, pour évaluer plus rapidement la situation et l’efficacité des politiques publiques de lutte contre la pauvreté et les inégalités, il est souhaitable de disposer d’indicateurs plus précoces.

En l’absence de possibilité de réduction sensible du délai de mise à disposition des informations de base, l’Insee expérimente une méthode fondée sur la microsimulation afin de produire en fin d’année N + 1 (par exemple 2015) des indicateurs avancés sur l’année N (2014). Cette méthode consiste à simuler la situation de l’année N à partir d’un échantillon représentatif de ménages de l’année N – 1, des dernières données démographiques et économiques agrégées, et des barèmes de la législation sociale et fiscale. D’après l’exercice mené sur les années précédentes, les résultats les plus probants sont obtenus pour le taux de pauvreté au seuil de 60 % du niveau de vie médian, et dans une moindre mesure pour l’évolution du niveau de vie médian, l’indice de Gini et le rapport interdécile D9/D1.

Pour l’année 2014, la microsimulation indique une hausse du taux de pauvreté de 0,2 point, après deux années de recul. Ainsi, le taux de pauvreté en 2014 s’établirait à 14,2 %.

La baisse des inégalités constatée en 2012 et 2013 ne se poursuivrait pas en 2014 : le coefficient de Gini augmenterait légèrement et le rapport interdécile resterait stable.
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
#ParisWeLoveYou #OnVautMieuxQueCa #NuitDebout
#radiopulsar

Cri d'alarme du Secours catholique sur la pauvreté, qui s'aggrave en Ile-de-France.

La fracture territoriale s'aggrave en Ile-de-France, avec des zones qui s'enfoncent dans la pauvreté. C'est le constat que dresse ce lundi le Secours catholique, qui demande un changement radical dans la politique d'aménagement.

Dans cette région qui regroupe huit départements, du plus riche (Hauts-de-Seine) au plus pauvre (Seine-Saint-Denis), 15% des 12 millions d'habitants (1,8 million) disposent de moins de 990 euros par mois par unité de consommation et la moitié d'entre eux de moins de 750 euros, selon le rapport de l'association publié lundi.

De 2004 à 2012, la proportion des ménages pauvres y a augmenté deux fois plus vite qu'en France métropolitaine (+5 points contre +2,6). Et dans tous les départements à l'exception de #Paris et les Hauts-de-Seine, les revenus fiscaux des 10% des ménages les plus modestes ont moins progressé au cours des dix dernières années que le revenu médian.

"Il y a plus de personnes pauvres et leur niveau de pauvreté s'aggrave", s'inquiète Hervé Du Souich, président du Secours #Catholique Ile-de-France. "On veut lancer un cri d'alarme: jusqu'où on va continuer dans ce sens-là?"

Cette précarité touche aussi les enfants franciliens, dont le taux de pauvreté a grimpé de 22% en 2009 à 24,3% en 2013, une hausse encore plus marquée en Seine-Saint-Denis, avec des conséquences directes sur la santé (malnutrition, obésité) et l'échec scolaire.

Les zones les plus pauvres, comme la Seine-Saint-Denis ou le nord-est parisien, sont aussi celles qui concentrent le plus de centres d'hébergement d'urgence, ajoutant de la pauvreté à la pauvreté.

.../...
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
Et les logements sociaux actuellement construits ne sont pas adaptés au profil des demandeurs, souligne le Secours catholique, déplorant le manque de logements dits très sociaux accessibles aux revenus les plus modestes.

L'organisation, qui souhaite rencontrer la présidente de l'Ile-de-France Valérie Pécresse (Les Républicains), demande un changement radical dans la politique d'aménagement, avec un plan de construction de logements réellement accessibles aux personnes les plus pauvres, visant particulièrement les communes les plus favorisées afin de rééquilibrer les territoires.

En mars, la région avait supprimé les aides aux logements très sociaux dans les communes qui en ont déjà beaucoup, pour lutter contre les ghettos, une mesure rejetée par la gauche. Sur 1.300 communes franciliennes, 90 concentrent 66% du parc social, avait souligné l'exécutif régional, estimant urgent de ne pas empiler de la pauvreté sur la pauvreté.

La question c'est où on met ces logements sociaux et comment on fait pour combattre l'égoïsme de certains lieux qui refusent toute forme de solidarité, s'interroge le responsable du Secours catholique, évoquant le projet de centre d'hébergement d'urgence dans le cossu 16e arrondissement qui soulève l'opposition du maire ( #LR ) Claude Goasguen et de nombreux habitants.

Fin de citation
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
Pauvreté : en France, le retour en force des bidonvilles



La petite route ne porte pas de nom et n'est pas répertoriée sur les cartes de région parisienne. Pourtant, il y a du monde ici : des caravanes et des familles qui vivent cachées entre la voie de chemin de fer et les pylônes d'une vaste chaufferie.

Ce sont les membres d'une association qui nous conduisent France 2 dans ce bidonville, qui abrite "entre 15 et 20 familles environ, soit une cinquantaine de personnes", indique Sarah Berthelot, de l'association "Acina".

Presque tous sont issus de la communauté rom. Ils ont fui la pauvreté et les discriminations dont ils se disent victimes en Roumanie. Une fois en France, ils ont bâti ces campements de fortune, le temps de trouver un emploi, pensaient-ils. Mais pour cette famille rencontrée par France 2, cela fait déjà trois ans qu'elle vit dans des conditions insalubres. Comme beaucoup, la famille survit en revendant de la ferraille et des déchets. Elle gagne moins de 500 euros par mois. Une vie enfermée dans la précarité. Certains sont même nés dans ces bidonvilles.

Démolir les bidonvilles ou favoriser l'insertion sociale de ses occupants ?

Une génération bidonville en France, ce n'est pas une nouveauté. Dans les années 1960, déjà, Espagnols, Portugais et Algériens ont connu ce sort. Ils étaient 45 000 jusqu'à ce que les constructions de HLM leur permettent de trouver un toit. Mais depuis 25 ans, les bidonvilles se sont reformés, avec principalement des migrants des pays de l'Est. Au pied des immeubles, dans le 18e arrondissement de Paris, 350 personnes vivent dans un bidonville sans eau courante, au milieu des déchets et des rats, sous les yeux stupéfaits des passants.

Selon les associations, l'État n'investit pas assez dans les centres d'hébergement d'urgence. Bien souvent, la seule réponse des autorités est la destruction des bidonvilles. Certaines communes comme Toulouse (Haute-Garonne) logent gratuitement des personnes à la condition qu'elles apprennent le français et trouvent un emploi. Un investissement rentable selon le maire de la ville rose Daniel Rouge. 650 personnes sont ainsi prises en charge et 250 paient désormais elles-mêmes le loyer.

http://mobile.francetvinfo.fr/socie...218.html#xtor=CS2-765-[google]-&xtref=acc_dir
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
La loi NOTRe du 7 août 2015 qui réorganise le territoire de la République et prépare la disparition programmée de milliers de communes de France, supprime l’obligation faite aux communes de moins de 1500 habitants de créer un CCAS.

Cette loi permet aux communes, si elles le souhaitent, de dissoudre les CCAS existants.

[…]
Je continue de lire, mais je réagis sur ça. Les CCAS sont surtout à destination des jeunes, et même des jeunes de moins de 25 ans, en tout cas pour ce que j’en ai connu. Les petites communes avec une population si petite, sont surtout habitées par des personnes âgées. Pour les personnes âgées, il doit y avoir d’autres organismes.

Les CCAS coutent de l’argent, les permanences ne sont pas tenues par des bénévoles. J’imagines que ça peut aider certaines petites communes de ne plus avoir l’obligation de le financer.
 

Marieprotege

Quatre-saisons
La loi NOTRe du 7 août 2015 qui réorganise le territoire de la République et prépare la disparition programmée de milliers de communes de France, supprime l’obligation faite aux communes de moins de 1500 habitants de créer un CCAS.

Cette loi permet aux communes, si elles le souhaitent, de dissoudre les CCAS existants.

Sur les plus de 36 000 communes françaises existantes, 30 000 d’entre elles sont concernées par cette réforme.

Les Conseils Municipaux de ces communes pourront toujours maintenir leurs CCAS ;

Combien le feront, sachant que ces Conseils Communaux d’Action Sociale sont autant de dépenses publiques ?

Les Préfets qui font face à la colère de Maires ayant d’énormes difficultés à faire face aux réductions des dotations de l’Etat adressent des courriers informant les élus concernés de la possibilité qui leur est faite de se débarrasser des CCAS.


Les CCAS géraient un budget total de 2,8 milliards d’euros et pouvaient s’appuyer sur 120 000 agents.

Voici là des économies à faire diront beaucoup d’élus….

En cette période de vaches maigres, au moment où la loi de finances 2016 fixe à 3,5 milliards d’euros la baisse des dotations de fonctionnement aux collectivités territoriales, cette opportunité de réduction de dépenses va être saisie par beaucoup d’adjoints aux finances.

Tant pis pour les pauvres, il leur restera les associations caritatives si elles existent et si elles peuvent supporter encore plus de charges avec des subventions en berne.

RAPPELONS CE QU’EST UN CCAS ?

Le CCAS ou CIAS (centres intercommunaux d'action sociale) constitue un établissement public à caractère obligatoire pour toutes les communes - avant ce 7 août- disposant d’une autonomie financière.

Les Centres communaux d'action sociale ont été créés par le décret-loi no 53-1186 du 29 novembre 1953 portant réforme des lois d'assistance, complété par les décrets nos 54-661 du 11 juin 1954 et 55-191 du 2 février 1955.

C’est une loi de la période révolutionnaire, celle de 1796 qui a organisé les bureaux de bienfaisance, ancêtres de ces CCAS.

Le parlement, c’est-à-dire les deux chambres ont ainsi, sans complexe, mis fin à un acquis républicain.

Des milliers et milliers de communes n’auront plus de CCAS ;

Il faudra aux personnes qui hier frappaient à la porte des CCAS pour obtenir une aide médicale, une aide sociale, l’instruction d’une demande de logement ou l’instruction d’un dossier logement, qu’ils aillent voir ailleurs !

Il n’y a pas d’ailleurs… Les Maisons départementales de la Solidarité administrées par le Conseil Départemental sont loin et débordées.

Cette loi NOTRe et cette disparition programmée des CCAS constituent une attaque contre la République et deux principes constitutifs :


l’existence de communes demain contraintes à se regrouper dans le cadre d’une carte territoriale imposée ;
la fin de la solidarité organisée par les pouvoirs publics.

IL FAUT ABROGER !

Jean-François Chalot - agora vox
Quel bordel, les mairies vont enfin pouvoir faire des économies budgétaires sur les pauvres....
 

Marieprotege

Quatre-saisons
Je continue de lire, mais je réagis sur ça. Les CCAS sont surtout à destination des jeunes, et même des jeunes de moins de 25 ans, en tout cas pour ce que j’en ai connu. Les petites communes avec une population si petite, sont surtout habitées par des personnes âgées. Pour les personnes âgées, il doit y avoir d’autres organismes.

Les CCAS coutent de l’argent, les permanences ne sont pas tenues par des bénévoles. J’imagines que ça peut aider certaines petites communes de ne plus avoir l’obligation de le financer.
Par exemple si une personne âgée à besoin d'une assistante sociale on la dirige vers le CCCAS de sa commune
 

Marieprotege

Quatre-saisons
Ou bien si tu as des problèmes pour vivre dignement, prise en charge santé, alimentaires, scolaires, éducation des enfants, la personne est prié de se diriger vers le CCAS de sa commune. ......
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
Par exemple si une personne âgée à besoin d'une assistante sociale on la dirige vers le CCCAS de sa commune
Les CCAS sont communaux, mais il y a aussi les UDAF qui sont départementales. Je crois qu’elle sera dirigée vers une UDAF. L’échelle départementale doit être plus solide que l’échelle communale quand on parle de petite commune.

Mais le plus simple serait de reconnaitre le droit inconditionnel et automatique à minimum vitale à tout le monde, plutôt que tout le temps devoir aller réclamer ici et là.
 
Haut