Créée par une lycéenne, la page «Paye ton bahut» partage les témoignages de collégiennes et de lycéennes victimes de propos sexistes et de harcèlement sexuel.
À peine sorties de l’école primaire, les collégiennes subissent déjà propos sexistes et du harcèlement sexuel. C’est ce que dénonce une lycéenne à travers la page «Paye ton bahut», qui compile et partage sur Facebook et Twitter les témoignages de collégiennes et lycéennes victimes ou ayant été victimes de remarques sexistes.
Lancé il y a quelques jours, ce concept s’ajoute aux très nombreuses pages créées pour dénoncer le sexisme dans divers milieux comme l’espace public («Paye ta schnek»), l’université («Paye ta fac»), le sport («Paye ton sport») ou le milieu des avocats («Paye ta robe»).
Des remarques de jeunes garçons... et de professeurs
«Tu devrais mettre un jean avec un trou plus grand la prochaine fois»Un professeur d’histoire
«50 centimes pour que je te baise, ça te va?», «S’il te plaît, couche avec moi, stp, stp. Si tu veux, je te donne 20€», «Plus courte la jupe, non?»... Autant de propos de collégiens et de lycéens rapportés par celles qui en étaient les destinataires.
Plus inquiétant, les remarques et comportements sexistes émanant parfois des professeurs et des personnels éducatifs. Une élève d’un lycée d’Angers explique ainsi que son professeur d’histoire de première «envoie régulièrement les filles en jupe au tableau». «Une fois, une fille est entrée dans la classe en retard, il a regardé avec insistance ses fesses, puis lui a dit: «Tu devrais mettre un jean avec un trou plus grand la prochaine fois», raconte cette lycéenne.
Il arrive que les enseignants véhiculent des idées d’un autre temps, comme ce prof de philosophie: «Vous les femmes depuis le Moyen-Âge vous êtes des assistées, c’est bien dommage que cela soit en train de changer». Un conseiller d’orientation (!) a recommandé à une élève indécise sur son projet professionnel de «trouver un mari riche et de faire des enfants». «Aujourd’hui je suis professeure et je n’ai pas eu à me trouver un mari riche!», lui rétorque-t-elle.
La «culture du viol» répandue dès le collège
«Si vous invitez des garçons chez vous, ne vous étonnez pas de vous faire violer»Un policier intervenant auprès d’une classe de 5ème Certains propos rapportés évoquent voire défendent la «culture du viol».
la suite sur http://etudiant.lefigaro.fr/article...u-lycee_ffa3944a-dbeb-11e6-8620-c271acfe3201/
mam
À peine sorties de l’école primaire, les collégiennes subissent déjà propos sexistes et du harcèlement sexuel. C’est ce que dénonce une lycéenne à travers la page «Paye ton bahut», qui compile et partage sur Facebook et Twitter les témoignages de collégiennes et lycéennes victimes ou ayant été victimes de remarques sexistes.
Lancé il y a quelques jours, ce concept s’ajoute aux très nombreuses pages créées pour dénoncer le sexisme dans divers milieux comme l’espace public («Paye ta schnek»), l’université («Paye ta fac»), le sport («Paye ton sport») ou le milieu des avocats («Paye ta robe»).
Des remarques de jeunes garçons... et de professeurs
«Tu devrais mettre un jean avec un trou plus grand la prochaine fois»Un professeur d’histoire
«50 centimes pour que je te baise, ça te va?», «S’il te plaît, couche avec moi, stp, stp. Si tu veux, je te donne 20€», «Plus courte la jupe, non?»... Autant de propos de collégiens et de lycéens rapportés par celles qui en étaient les destinataires.
Plus inquiétant, les remarques et comportements sexistes émanant parfois des professeurs et des personnels éducatifs. Une élève d’un lycée d’Angers explique ainsi que son professeur d’histoire de première «envoie régulièrement les filles en jupe au tableau». «Une fois, une fille est entrée dans la classe en retard, il a regardé avec insistance ses fesses, puis lui a dit: «Tu devrais mettre un jean avec un trou plus grand la prochaine fois», raconte cette lycéenne.
Il arrive que les enseignants véhiculent des idées d’un autre temps, comme ce prof de philosophie: «Vous les femmes depuis le Moyen-Âge vous êtes des assistées, c’est bien dommage que cela soit en train de changer». Un conseiller d’orientation (!) a recommandé à une élève indécise sur son projet professionnel de «trouver un mari riche et de faire des enfants». «Aujourd’hui je suis professeure et je n’ai pas eu à me trouver un mari riche!», lui rétorque-t-elle.
La «culture du viol» répandue dès le collège
«Si vous invitez des garçons chez vous, ne vous étonnez pas de vous faire violer»Un policier intervenant auprès d’une classe de 5ème Certains propos rapportés évoquent voire défendent la «culture du viol».
la suite sur http://etudiant.lefigaro.fr/article...u-lycee_ffa3944a-dbeb-11e6-8620-c271acfe3201/
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