Pays-bas. alcoolique, il obtient le droit d'être euthanasié

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
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Parce qu'il ne voulait plus vivre « l'enfer de l'alcoolisme », Mark Langedijk, un Hollandais de 41 ans, a choisi de mettre fin à ses jours légalement en juillet dernier. L'euthanasie a été acceptée par les autorités des Pays-Bas, où le suicide assisté est désormais accessible aux personnes souffrant « d'isolement social ou de solitude ».

Mark Langedijk a choisi de mourir d'une injection létale le 14 juillet dernier afin de ne plus avoir à supporter les effets de l'addiction à l'alcool dont il souffrait. L'euthanasie a été pratiquée par un médecin généraliste au domicile des parents du Néerlandais de 41 ans, comme l'autorise la loi du pays.

« Il n'arrivait pas à expliquer ce qu'il ressentait à qui que ce soit »
En effet, depuis le 1er avril 2002, toute personne souhaitant mettre fin à ses jours peut en faire la demande aux autorités néerlandaises, accompagnée d'une explication réfléchie justifiant l'euthanasie ou le suicide assisté. C'est ce qu'a fait Mark Langedijk, qui ne voyait pas d'autre solution que la mort pour se libérer de ses souffrances.

« Les psychologues, les psychiatres, les médecins généralistes et tous les professionnels de santé ont fait de leur mieux pour l'aider. Mais Mark n'arrivait pas à expliquer ce qu'il ressentait à qui que ce soit », a expliqué son frère Marcel, cité par le Daily Mail. « Je veux mourir, trop c'est trop », avait finalement annoncé Mark Langedijk à son médecin généraliste.

Des sandwiches jambon-beurre, de la soupe et de la bière

La demande d'euthanasie du Néerlandais ayant été acceptée, celui-ci a choisi la date et le lieu de sa mort, ainsi que le menu de son dernier repas : des sandwiches jambon-beurre, de la soupe et de la bière.

La loi néerlandaise sur l'euthanasie, qui peut désormais également s'appliquer aux personnes souffrant « d'isolement social et de solitude », a permis à 5 500 Hollandais de mettre légalement fin à leurs jours en 2015. En France, seules les personnes gravement malades ou en fin de vie peuvent recevoir une « sédation profonde et continue » prévue par une proposition de loi adoptée par le parlement.


OuestFrance
 
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