Après la Centrafrique, le Burkina Faso ? Un nouveau scandale de pédophilie menace d’écorner l'image de l’armée. Deux soldats français, soupçonnés de s'être livrés à des actes à connotation sexuelle sur deux enfants au Burkina Faso (Afrique) ont été suspendus hier par le ministère de la Défense.
Une décision prise par Jean-Yves Le Drian à la demande du chef d'état-major des armées, le général Pierre de Villiers.
Une enquête préliminaire a été ouverte hier soir par le parquet de Paris par le biais de l'article 40 du Code de procédure pénale qui impose à tous les agents de l'Etat de signaler des faits délictueux ou criminels. Elle vise des soupçons d'agressions sexuelles sur mineurs commises à Ouagadougou, capitale du Burkina Faso. « Ils auraient été commis dimanche», indique un militaire de haut rang. Selon nos informations, les militaires concernés appartiennent aux forces spéciales. Ils auraient commis les faits en dehors du cadre de leur mission.
« Des éléments probants ont été transmis à la justice burkinabée », glisse un militaire de haut rang. L'enquête a été confiée au commandement de la gendarmerie prévôtale. Informé de ces soupçons, Jean-Yves Le Drian a immédiatement signalé les faits allégués aux autorités judiciaires compétentes et a suspendu les deux soldats, a indiqué le ministère de la Défense. Une enquête de commandement a été déclenchée par le chef d'état major des armées. En parallèle, la justice burkinabè a été saisie par l'ambassadeur de France à Ouagadougou. » Le Burkina Faso fait partie des pays où la France intervient dans le cadre de l'opération Barkhane déclenchée en août 2014 dans le Sahel (Mali, Tchad, Niger, Mauritanie), et où elle dispose d’une base de forces spéciales.
http://www.leparisien.fr/faits-dive...-2015-4907909.php#xtref=http://news.google.fr
Une décision prise par Jean-Yves Le Drian à la demande du chef d'état-major des armées, le général Pierre de Villiers.
Une enquête préliminaire a été ouverte hier soir par le parquet de Paris par le biais de l'article 40 du Code de procédure pénale qui impose à tous les agents de l'Etat de signaler des faits délictueux ou criminels. Elle vise des soupçons d'agressions sexuelles sur mineurs commises à Ouagadougou, capitale du Burkina Faso. « Ils auraient été commis dimanche», indique un militaire de haut rang. Selon nos informations, les militaires concernés appartiennent aux forces spéciales. Ils auraient commis les faits en dehors du cadre de leur mission.
« Des éléments probants ont été transmis à la justice burkinabée », glisse un militaire de haut rang. L'enquête a été confiée au commandement de la gendarmerie prévôtale. Informé de ces soupçons, Jean-Yves Le Drian a immédiatement signalé les faits allégués aux autorités judiciaires compétentes et a suspendu les deux soldats, a indiqué le ministère de la Défense. Une enquête de commandement a été déclenchée par le chef d'état major des armées. En parallèle, la justice burkinabè a été saisie par l'ambassadeur de France à Ouagadougou. » Le Burkina Faso fait partie des pays où la France intervient dans le cadre de l'opération Barkhane déclenchée en août 2014 dans le Sahel (Mali, Tchad, Niger, Mauritanie), et où elle dispose d’une base de forces spéciales.
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