La candidate du FN, Marine Le Pen, prône la fin de la gratuité de l'éducation pour les enfants étrangers en situation irrégulière et une «contribution» pour ceux dont les parents en situation régulière ne travaillent pas.
«Je n'ai rien contre les étrangers», a-t-elle pris le temps de préciser. Mais Marine Le Pen, invitée ce jeudi matin de l'institut de sondage BVA, a tout même rappelé qu'elle souhaitait une préférence nationale forte dans tous les domaines, de la santé à l'éducation. Un principe que la présidente du Front national à maintes fois évoqué, qui est présent en filigrane dans son programme, mais qu'elle semble vouloir étendre aux enfants.
«Ne vous attendez pas à être pris en charge !»
«Je considère que la solidarité nationale doit s'exprimer à l'égard des Français», a-t-elle d'abord réaffirmé lors des petits déjeuners organisés par l'institut de sondage. Puis de préciser : «Je n'ai rien contre les étrangers, mais je leur dis : "Si vous venez dans notre pays, ne vous attendez pas à ce que vous soyez pris en charge, à être soignés, que vos enfants soient éduqués gratuitement, maintenant c'est terminé, c'est la fin de la récréation !"»
Selon la candidate frontiste, «nous n'avons plus les moyens de faire cela, nous allons réserver nos efforts et notre solidarité nationale aux plus humbles, aux plus modestes, aux plus pauvres d'entre nous».
«L'honneur de la République bafouée», selon Belkacem
Interrogée quelques heures plus tard sur ses propos, Marine Le Pen a précisé à l'AFP qu'elle «parlai(t) des enfants de clandestins». La candidate frontiste souhaite ainsi interdire la «scolarisation des clandestins», autrement en situation irrégulière, qui peuvent l'être dans les cas de dossiers de régularisation en cours ou pour les enfants hébergés dans des foyers. Toutefois, le droit international prévoit, via la Déclaration des droits de l'enfant de 1959 (Nations Unies), que «l'enfant a droit à une éducation qui doit être gratuite et obligatoire au moins aux niveaux élémentaires.»
«Mettre fin à la scolarisation des enfants étrangers? C’est l’honneur de la République française que bafoue Marine Le Pen», a immédiatement réagi sur Twitter la ministre de l'Education, Najat Vallaud-Belkacem. Et de renvoyer les internautes vers son blog où la socialiste rappelle effectivement le droit international, «dont la France est signataire».
http://www.leparisien.fr/elections/...r-les-eleves-etrangers-08-12-2016-6430572.php
«Je n'ai rien contre les étrangers», a-t-elle pris le temps de préciser. Mais Marine Le Pen, invitée ce jeudi matin de l'institut de sondage BVA, a tout même rappelé qu'elle souhaitait une préférence nationale forte dans tous les domaines, de la santé à l'éducation. Un principe que la présidente du Front national à maintes fois évoqué, qui est présent en filigrane dans son programme, mais qu'elle semble vouloir étendre aux enfants.
«Ne vous attendez pas à être pris en charge !»
«Je considère que la solidarité nationale doit s'exprimer à l'égard des Français», a-t-elle d'abord réaffirmé lors des petits déjeuners organisés par l'institut de sondage. Puis de préciser : «Je n'ai rien contre les étrangers, mais je leur dis : "Si vous venez dans notre pays, ne vous attendez pas à ce que vous soyez pris en charge, à être soignés, que vos enfants soient éduqués gratuitement, maintenant c'est terminé, c'est la fin de la récréation !"»
Selon la candidate frontiste, «nous n'avons plus les moyens de faire cela, nous allons réserver nos efforts et notre solidarité nationale aux plus humbles, aux plus modestes, aux plus pauvres d'entre nous».
«L'honneur de la République bafouée», selon Belkacem
Interrogée quelques heures plus tard sur ses propos, Marine Le Pen a précisé à l'AFP qu'elle «parlai(t) des enfants de clandestins». La candidate frontiste souhaite ainsi interdire la «scolarisation des clandestins», autrement en situation irrégulière, qui peuvent l'être dans les cas de dossiers de régularisation en cours ou pour les enfants hébergés dans des foyers. Toutefois, le droit international prévoit, via la Déclaration des droits de l'enfant de 1959 (Nations Unies), que «l'enfant a droit à une éducation qui doit être gratuite et obligatoire au moins aux niveaux élémentaires.»
«Mettre fin à la scolarisation des enfants étrangers? C’est l’honneur de la République française que bafoue Marine Le Pen», a immédiatement réagi sur Twitter la ministre de l'Education, Najat Vallaud-Belkacem. Et de renvoyer les internautes vers son blog où la socialiste rappelle effectivement le droit international, «dont la France est signataire».
http://www.leparisien.fr/elections/...r-les-eleves-etrangers-08-12-2016-6430572.php