Le pen que de la gueule et mobilisons nous contre tafta

Pour ou contre tafta

  • Oui sans possibilité pour une multinationale d'attaquer un état par tribunal non souverain

    Votes: 4 28.6%
  • Oui

    Votes: 2 14.3%
  • Non

    Votes: 8 57.1%

  • Total des votants
    14

droitreponse

Initium ut esset homo creatus est
L'eurodéputé Jean-Luc Mélenchon a dénoncé aujourd'hui Marine Le Pen "complice de l'UMPS européen" lors du vote hier de la commission du commerce international du Parlement européen en faveur du Traité de commerce transatlantique (Tafta). "En parfaite opposante de pacotille, Marine Le Pen était absente lors de ce vote décisif. La volonté du FN de 'laisser passer' est aussi avérée par l'absence de son suppléant Aymeric Chauprade", écrit Jean-Luc Mélenchon dans un communiqué intitulé "Traité transatlantique: Le Pen complice de l'UMPS européen".

"Loin de résister comme ils l'avaient fait croire, les députés PS, sous la houlette du rapporteur allemand Bernd Lange (SPD) ont voté en faveur des tribunaux d'arbitrage entre les Etats et les entreprises. Loin de préconiser des solutions alternatives dont ils avaient pourtant beaucoup parlé, ils se sont purement ralliés à la position de la Commission européenne", dénonce également le leader du Parti de gauche.

Jean-Luc Mélenchon "dénonce cette nouvelle capitulation des sociaux-démocrates qui précipitent le désastre écologique et social dans lequel ce traité entraîne l'Europe" et "salue la résistance des députés GUE, Verts et du socialiste français Emmanuel Maurel qui ont voté contre ce projet dangereux".
 

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Initium ut esset homo creatus est
Dernière édition:
Va falloir ajouter musulman, Palestine ou juif pour attirer le chaland
:D
J'arrive pas à me mobiliser contre ce projet en fait...Pire je vois TAFTA comme une évolution normale, dans la droite ligne de l'économie libérale depuis 40 ans.
Je dois être désespéré de l'économie au point que finalement, TAFTA, je m'en tamponne...
 
Va falloir ajouter musulman, Palestine ou juif pour attirer le chaland :pleurs:
Bonjour,

Mais non, j'ai moi même eu un flop pour un sondage qui me paraissait intéressant sur la section Maroc donc je pense que certains en ont pas grand chose à cirer de la politique ou de certains projets en rapport..... Dommage car cela aura un impact de près ou de loin dans la vie future de tout un chacun...
 
"Plus inquiétant : les derniers traités d'investissement ont introduit la notion d'« attentes légitimes » des investisseurs, qui peut conduire à indemniser des entreprises pour des profits futurs non-réalisés à cause d'une décision politique."

http://transatlantique.blog.lemonde...-darbitrage-prives-du-traite-transatlantique/


là on touche le fond....

ah oui, il y a Phillips Morris qui sait qu'il vend de la mort mais se pose quand même en victime....mdr

il est temps que les peuples reprennent le pouvoir !
 
Dernière édition:

droitreponse

Initium ut esset homo creatus est
:D
J'arrive pas à me mobiliser contre ce projet en fait...Pire je vois TAFTA comme une évolution normale, dans la droite ligne de l'économie libérale depuis 40 ans.
Je dois être désespéré de l'économie au point que finalement, TAFTA, je m'en tamponne...
@Hibou57
ISDS prévu dans TAFTA permettra ce genre de chose à la puissance x :

https://www.les-crises.fr/plan-anti-tabac-les-cigarettiers-menacent-l-etat/

Extrait http://www.monde-diplomatique.fr/2014/06/BREVILLE/50487 :


Des tribunaux pour détrousser lesEtats
Des multinationales qui traînent des Etats en justice pour imposer leur loi et faire valoir leurs «droits», cela ne relève pas du fantasme : on compte déjà plus de cinq cents cas dans le monde.

par Benoît Bréville et Martine Bulard, juin 2014
Il a suffi de 31 euros pour que le groupe français Veolia parte en guerre contre l’une des seules victoires du «printemps» 2011 remportées par les Egyptiens : l’augmentation du salaire minimum de 400 à 700 livres par mois (de 41 à 72 euros). Une somme jugée inacceptable par la multinationale, qui a porté plainte contre l’Egypte, le 25 juin 2012, devant le Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements (Cirdi), une officine de la Banque mondiale. Motif invoqué? La «nouvelle loi sur le travail» contreviendrait aux engagements pris dans le cadre du partenariat public-privé signé avec la ville d’Alexandrie pour le traitement des déchets (1). Le grand marché transatlantique (GMT) en cours de négociation pourrait inclure un dispositif permettant ainsi à des entreprises de poursuivre des pays — c’est en tout cas le souhait des Etats-Unis et des organisations patronales. Tous les gouvernements signataires pourraient alors se trouver exposés aux mésaventures égyptiennes.

Le lucratif filon du règlement des différends entre investisseurs et Etats (RDIE) a déjà assuré la fortune de nombreuses sociétés privées. En 2004, le groupe américain Cargill a, par exemple, fait payer 90,7 millions de dollars (66 millions d’euros) au Mexique, reconnu coupable d’avoir créé une nouvelle taxe sur les sodas. En 2010, la Tampa Electric a obtenu 25 millions de dollars du Guatemala en s’attaquant à une loi plafonnant les tarifs de l’électricité. Plus récemment, en 2012, le Sri Lanka a été condamné à verser 60 millions de dollars à la Deutsche Bank, en raison de la modification d’un contrat pétrolier (2).

Encore en cours, la plainte de Veolia a été déposée au nom du traité d’investissement conclu entre la France et l’Egypte. Signés entre deux pays ou inclus dans des accords de libre-échange, il existe plus de trois mille traités de ce type dans le monde. Ils protègent les sociétés étrangères contre toute décision publique (une loi, un règlement, une norme) qui pourrait nuire à leurs investissements. Les régulations nationales et les tribunaux locaux n’ont plus droit de cité, le pouvoir se voyant transféré à une cour supranationale qui tire sa puissance... de la démission des Etats.

Au nom de la protection des investissements, les gouvernements sont sommés de garantir trois grands principes : l’égalité de traitement des sociétés étrangères et des sociétés nationales (rendant impossible une préférence pour les entreprises locales qui défendent l’emploi, par exemple); la sécurité de l’investissement (les pouvoirs publics ne peuvent pas changer les conditions d’exploitation, exproprier sans compensation ou procéder à une «expropriation indirecte»); la liberté pour l’entreprise de transférer son capital (une société peut sortir des frontières avec armes et bagages, mais un Etat ne peut pas lui demander de partir!).
 

droitreponse

Initium ut esset homo creatus est
Suite :
===========

Les recours des multinationales sont traités par l’une des instances spécialisées : le Cirdi, qui arbitre le plus d’affaires, la Commission des Nations unies pour le droit commercial international (CNUDCI), la Cour permanente de La Haye, certaines chambres de commerce, etc. Les Etats et les entreprises ne peuvent, le plus souvent, pas faire appel des décisions prises par ces instances : à la différence d’une cour de justice, une cour d’arbitrage n’est pas tenue d’offrir un tel droit. Or l’écrasante majorité des pays ont choisi de ne pas inscrire la possibilité de faire appel dans leurs accords. Si le traité transatlantique inclut un dispositif de RDIE, ces tribunaux verront en tout cas leur emploi du temps bien garni. Il existe vingt-quatre mille filiales de sociétés européennes aux Etats-Unis et cinquante mille huit cents succursales américaines sur le Vieux Continent; chacune aurait la possibilité d’attaquer les mesures jugées nuisibles à ses intérêts.

Pour qu’advienne le paradis sur terre
des avocats d’affaires
Voilà près de soixante ans que des sociétés privées peuvent attaquer des Etats. Le procédé a longtemps été peu utilisé. Sur les quelque cinq cent cinquante contentieux recensés à travers le monde depuis les années 1950, 80% ont été déposés entre 2003 et 2012 (3). Pour l’essentiel, ils émanent d’entreprises du Nord — les trois quarts des réclamations traitées par le Cirdi viennent des Etats-Unis et de l’Union européenne — et visent des pays du Sud (57% des cas). Les gouvernements qui veulent rompre avec l’orthodoxie économique, comme ceux de l’Argentine ou du Venezuela, sont particulièrement exposés (voir carte «Règlement des différends sur l’investissement»).



Règlement des différends sur l’investissement
Agnès Stienne, juin 2014
Les mesures prises par Buenos Aires pour faire face à la crise de 2001 (contrôle des prix, limitation de sortie des capitaux...) ont été systématiquement dénoncées devant les cours d’arbitrage. Arrivés au pouvoir après des émeutes meurtrières, les présidents Eduardo Duhalde puis Néstor Kirchner n’avaient pourtant aucune visée révolutionnaire; ils cherchaient à parer à l’urgence. Mais le groupe allemand Siemens, soupçonné d’avoir soudoyé des élus peu scrupuleux, s’est retourné contre le nouveau pouvoir — lui réclamant 200 millions de dollars — quand celui-ci a contesté des contrats passés par l’ancien gouvernement. De même, la Saur, une filiale de Bouygues, a protesté contre le gel du prix de l’eau au motif que celui-ci «port[ait] atteinte à la valeur de l’investissement».

Quarante plaintes ont été déposées contre Buenos Aires dans les années qui ont suivi la crise financière (1998-2002). Une dizaine d’entre elles ont abouti à la victoire des entreprises, pour une facture totale de 430 millions de dollars. Et la source n’est pas tarie : en février 2011, l’Argentine affrontait encore vingt-deux plaintes, dont quinze liées à la crise (4). Depuis trois ans, l’Egypte se trouve sous les feux des investisseurs. Selon une revue spécialisée (5), le pays est même devenu le premier destinataire des recours de multinationales en 2013.

Pour protester contre ce système, certains pays, tels le Venezuela, l’Equateur ou la Bolivie, ont annulé leurs traités. L’Afrique du Sud songe à suivre cet exemple, sans doute échaudée par le long procès qui l’a opposée à la compagnie italienne Piero Foresti, Laura De Carli et autres au sujet du Black Economic Empowerment Act. Cette loi octroyant aux Noirs un accès préférentiel à la propriété des mines et des terres était jugée par les Italiens contraire à l’«égalité de traitement entre des entreprises étrangères et les entreprises nationales (6)». Etrange «égalité de traitement» que ces patrons européens revendiquent alors que les Noirs sud-africains, qui représentent 80% de la population, ne possèdent que 18% des terres et que 45% vivent sous le seuil de pauvreté. Ainsi va la loi de l’investissement. Le procès n’est pas allé jusqu’au bout : en 2010, Pretoria a accepté d’ouvrir des concessions aux demandeurs transalpins.

Ainsi, un jeu «gagnant-perdant» s’impose à tous les coups : soit les multinationales reçoivent de lourdes compensations, soit elles contraignent les Etats à réduire leurs normes dans le cadre d’un compromis ou pour éviter un procès. L’Allemagne vient d’en faire l’amère expérience.

En 2009, le groupe public suédois Vattenfall dépose plainte contre Berlin, lui réclamant 1,4 milliard d’euros au motif que les nouvelles exigences environnementales des autorités de Hambourg rendent son projet de centrale au charbon «antiéconomique» (sic). Le Cirdi juge la protestation recevable et, après moult batailles, un «arrangement judiciaire» est signé en 2011 : il débouche sur un «adoucissement des normes». Aujourd’hui, Vattenfall poursuit la décision de Mme Angela Merkel de sortir du nucléaire d’ici à 2022. Aucun montant n’est officiellement avancé; mais, dans son rapport annuel de 2012, Vattenfall chiffre la perte due à la décision allemande à 1,18 milliard d’euros.

Bien sûr, il arrive que les multinationales soient déboutées : sur les deux cent quarante-quatre cas jugés fin 2012, 42% ont abouti à la victoire des Etats, 31% à celle des investisseurs et 27% ont donné lieu à un arrangement (7). Elles perdent alors les millions engagés dans la procédure. Mais des «profiteurs de l’injustice (8)», pour reprendre le titre d’un rapport de l’association Corporate Europe Observatory (CEO), attendent de récupérer le magot. Dans ce système taillé sur mesure, les arbitres des instances internationales et les cabinets d’avocats s’enrichissent, peu importe l’issue du procès.

Pour chaque contentieux, les deux parties s’entourent d’une batterie d’avocats, choisis au sein des plus grandes entreprises et dont les émoluments oscillent entre 350 et 700 euros de l’heure. Les affaires sont ensuite jugées par trois «arbitres» : l’un est désigné par le gouvernement accusé, l’autre par la multinationale accusatrice et le dernier (le président) en commun par les deux parties. Nul besoin d’être qualifié, habilité ou appointé par une cour de justice pour arbitrer ce type de cas. Une fois choisi, l’arbitre reçoit entre 275 et 510 euros de l’heure (parfois beaucoup plus), pour des affaires dépassant fréquemment les cinq cents heures, ce qui peut susciter des vocations.

Les arbitres (masculins à 96%) proviennent pour l’essentiel de grands cabinets d’avocats européens ou nord-américains, mais ils ont rarement le droit pour seule passion. Avec trente cas à son actif, le Chilien Francisco Orrego Vicuña fait partie des quinze arbitres les plus sollicités. Avant de se lancer dans la justice commerciale, il a occupé d’importantes fonctions gouvernementales pendant la dictature d’Augusto Pinochet. Lui aussi membre de ce top 15, le juriste et ancien ministre canadien Marc Lalonde est passé par les conseils d’administration de Citibank Canada et d’Air France. Son compatriote L. Yves Fortier a quant à lui navigué entre la présidence du Conseil de sécurité de l’ONU, le cabinet Ogilvy Renault et les conseils d’administration de Nova Chemicals Corporation, Alcan ou Rio Tinto. «Siéger au conseil d’administration d’une société cotée en Bourse — et j’ai siégé au conseil de nombre d’entre elles — m’a aidé dans ma pratique de l’arbitrage international, confiait-il dans un entretien (9). Ça m’a donné une vue sur le monde des affaires que je n’aurais pas eue en tant que simple avocat.» Un véritable gage d’indépendance.

Une vingtaine de cabinets, principalement américains, fournissent la majorité des avocats et arbitres sollicités pour les RDIE. Intéressés à la multiplication de ce genre d’affaires, ils traquent la moindre occasion de porter plainte contre un Etat. Pendant la guerre civile libyenne, l’entreprise britannique Freshfields Bruckhaus Deringer conseilla par exemple à ses clients de poursuivre Tripoli, au motif que l’instabilité du pays générait une insécurité nuisible aux investissements.

Entre les experts, les arbitres et les avocats, chaque contentieux rapporte en moyenne près de 6 millions d’euros par dossier à la machine juridique. Engagées dans un procès de longue haleine contre l’opérateur aéroportuaire allemand Fraport, les Philippines ont même dû débourser la somme record de 58 millions de dollars pour se défendre — l’équivalent du salaire annuel de douze mille cinq cents enseignants (10). On comprend que certains Etats aux ressources faibles cherchent à tout prix des compromis, quitte à renoncer à leurs ambitions sociales ou environnementales. Non seulement un tel système profite aux plus riches, mais de jugements en règlements amiables, il fait évoluer la jurisprudence et donc le système judiciaire international hors de tout contrôle démocratique, dans un univers régenté par l’«industrie de l’injustice».


Benoît Bréville et Martine Bulard
 

droitreponse

Initium ut esset homo creatus est
Donc chacun voit midi à sa porte, mais il ne faudra pas venir se plaindre ensuite.
Pour moi il s'agit d'un dévoiement du capitalisme. Le capital est rémunéré sur la base du risque.
Là on est en train de nous faire gober que le capital se doit d'être sans risque, il faut protéger l'investisseur.
Ce n'est plus du capitalisme !
Capitalistes du monde entier unissez vous contre cette oligarchisation du capital.
 
Dernière édition:
Moi je veux bien signer, je n'apprécie pas non plus que la puissance financière puisse dicter sa loi impunément. Mais croyez-vous vraiment que ça va changer quelque chose?
Vous me direz, qui ne tente rien n'a rien.
 
ps:

il est toute à fait compréhensible d'harmoniser des lois commerciales comme il a été décidé d'harmoniser les normes IFRS en finance, pour ne pas porter préjudice à ceux qui mettent de l'argent sur la table, comme il est juste d'avoir un arbitrage indépendant pour écarter les risques de conflits d'intérêts, en revanche, il n'est pas acceptable de remettre en cause la souveraineté d'un Etat pour avoir pris des mesures d'ordre éthique, sanitaire, écologique, quand je lis que des firmes de la mort comme Phillips Morris se sentent léser par des mesures de salut publique, comme "les paquets neutre", je suis choqué...çà me fait penser à la guerre de l'opium au départ de laquelle des anglais s'étaient indignés que les chinois interdisent l'importation de cette mer*de , faussant ainsi les règles du commerce internationale....

pour moi la question de l'indemnisation doit répondre au préalable à ces conditions. dès lors qu'une loi répond à des questions d'ordre éthique, sanitaire, écologique, elle doit primer sur les règles opaques édictées par des traités internationaux ...
 

droitreponse

Initium ut esset homo creatus est
Moi je veux bien signer, je n'apprécie pas non plus que la puissance financière puisse dicter sa loi impunément. Mais croyez-vous vraiment que ça va changer quelque chose?
Vous me direz, qui ne tente rien n'a rien.
Le mini traité dont personne ne voulait, prévoit ( avec des conditions drastiques , il faut un quota par pays) la possibilité de forcer le parlement à se saisir d'une question posée par pétition : ICE.

La pétition présente sur le site anti tafta collectifstoptafta.or est une ICE.
Je ne mets pas le lien c'est interdit sur bladi.
===========================================================
http://ec.europa.eu/citizens-initiative/public/basic-facts?lg=fr


nformations de base Qu'est-ce qu'une initiative citoyenne européenne?
Une initiative citoyenne européenne est une invitation faite à la Commission européenne de présenter une proposition législative dans un domaine dans lequel l'UE est habilitée à légiférer. L'initiative doit être soutenue par au moins un million de citoyens européens issus d'au moins 7 pays sur les 28 que compte l'Union. Un nombre minimum de signataires est requis dans chacun de ces 7 États membres.

Les règles et procédures relatives à l'initiative citoyenne sont énoncées dans un règlement de l'UE adopté en février 2011 par le Parlement européen et le Conseil de l'Union européenne.

Que peut-on proposer en tant qu'initiative citoyenne?
Une initiative citoyenne peut porter sur n'importe quel domaine dans lequel la Commission est habilitée à présenter une proposition législative, par exemple l'environnement, l'agriculture, les transports ou la santé publique.

Pour en savoir plus, cliquez ici.
Qui peut organiser une initiative citoyenne, et comment?
Pour lancer une initiative citoyenne, il faut créer un «comité des citoyens» composé d'au moins 7 citoyens de l'UE résidant dans au moins 7 États membres différents.

Les membres du comité doivent avoir l'âge de voter* aux élections du Parlement européen (c'est-à-dire 18 ans, sauf en Autriche, où l'âge requis est de 16 ans).

Les initiatives citoyennes ne peuvent pas être gérées par des organisations. Celles-ci peuvent toutefois promouvoir ou soutenir des initiatives, à condition de le faire en toute transparence.

Le comité des citoyens doit tout d'abord enregistrer son initiative sur ce site internet avant de commencer à recueillir les déclarations de soutien auprès des citoyens. Une fois l'enregistrement confirmé, les organisateurs disposent d'un an pour recueillir les signatures.

* Les citoyens ne doivent pas être inscrits sur les listes électorales. Il suffit qu'ils aient atteint l'âge requis pour voter.
Pour en savoir plus, cliquez ici.
Qui peut souscrire à une initiative citoyenne, et comment?
Tous les citoyens de l'UE (ressortissants d'un État membre) ayant l'âge de voter* aux élections du Parlement européen (c.-à-d.18 ans, sauf en Autriche, où l'âge requis est de 16 ans).

Pour soutenir une initiative, il faut remplir – sur papier ou en ligne – un formulaire de déclaration de soutien fourni par les organisateurs. Il n'est pas possible de souscrire à une initiative sur le présent site internet.

* Les citoyens ne doivent pas être inscrits sur les listes électorales. Il suffit qu'ils aient atteint l'âge requis pour voter.
Pour en savoir plus, cliquez ici.
Que se passe-t-il lorsqu'une initiative obtient 1 million de signatures?
La Commission l'examine attentivement. Dans les 3 mois après avoir reçu l'initiative:


des représentants de la Commission rencontreront les organisateurs, qui pourront leur exposer en détail le contenu de leur initiative;
les organisateurs auront la possibilité de présenter leur initiative lors d'une audition publique organisée au Parlement européen;
la Commission adoptera une réponse officielle dans laquelle elle présentera éventuellement l'action qu'elle propose en réponse à l'initiative, ainsi que les raisons motivant l'adoption ou non d'une action.

La réponse, qui prendra la forme d'une communication, sera formellement adoptée par le collège des commissaires et publiée dans toutes les langues officielles de l'UE.

La Commission n'est pas tenue de présenter une proposition législative à la suite d'une initiative. Si elle décide de le faire, la procédure législative normale est lancée: sa proposition est présentée au législateur (en général le Parlement européen et le Conseil ou seulement le Conseil dans certains cas) et elle entre en vigueur après avoir été adoptée.

@licornedame
 
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droitreponse

Initium ut esset homo creatus est
Je mets in extenso ce qu'a voté contre toute attente le parlement en dépit de ses dires précédents :

In a significant omission, one of the European Parliament's key committees, INTA, has not called for the rejection of the controversial investor-state dispute settlement (ISDS) mechanism in its TTIP report, which will be voted on by the full European Parliament on June 10. Although neither today's vote, nor the plenary next month, has any direct effect on the negotiations, it is regarded as an indicator of the mood of the MEPs, and of how any eventual vote on ratifying TTIP might go.

The second-largest party in the European Parliament, the Socialists and Democrats (S&D) group, published a position paper on ISDS back in March, which said: "we have made it clear that we do not see a need for its inclusion and have called for it to be excluded when negotiations for the investment chapter start." It appears that S&D MEPs initially held onto this position in INTA, but as the result of what the Greens MEP Michel Reimon calls a "dirty last-minute deal" between the main political parties, they voted to drop all mention of ISDS from the committee's final report.

Instead, the text adopted by the committee speaks of trusting "the courts of the EU and of the Member States and of the United States to provide effective legal protection based on the principle of democratic legitimacy, efficiently and in a cost-effective manner," without specifying how that will happen if ISDS is available for companies to ignore those courts and to sue countries directly using secret tribunals.

The INTA report also speaks of building on a concept paper presented by Cecilia Malmström, the EU Commissioner responsible for trade and thus TTIP, in which she proposed some solutions for ISDS's problems. Finally, the report advocates setting up a new public International Investment Court, which would replace the current tribunal system.
ive US-EU treaty that undermines democracy
A boost for national economies, or a Trojan Horse for corporations?


These are vague, long-term ideas, and they don't address what will happen in the TTIP negotiations happening now. The report's failure to call for ISDS to be excluded from the negotiations, as requested by 145,000 people who took part in an EU consultation on ISDS last year, means the mechanism is implicitly still on the table.

The big question is whether the bulk of the S&D MEPs will try to reverse the policy of the report, and vote against ISDS on 10 June, or whether they will acquiesce in their colleagues' U-turn. Expect to see heavy lobbying from both the pro- and anti-ISDS camps in the run up to that important European Parliament vote.
 
Une ICE contre TAFTA va atteindre les 2 millions signez !
ICE + TAFTA sous google

Qu'est ce que l'ISDS ou comment un cigarettier peut traîner un état devant un tribunal :

https://stoptafta.wordpress.com/2014/07/23/lisds-in-or-out-tafta/

Vos députés européens l'ont voté.

@bobbymorane
@VeraBien @breakbeat @mam80 @tomatemozza
@Fitra

merci pour la petition, mais celle-ci ne pourra qu'etre transposee devant le parlement. Si les parlementaires ont déjà dit oui une fois, rien ne les empechera de dire oui une seconde fois. Mais la loi européenne sur les petitions aura été respectée.

Le Simple fait de savoir que les normes européennes sont plus restrictives que celles des usa (environnement-santé-etc) me pousse à croire que nous allons vendre notre ame au diable pour un hypothétique relais de croissance estimé à moins de 2%.
 

droitreponse

Initium ut esset homo creatus est
merci pour la petition, mais celle-ci ne pourra qu'etre transposee devant le parlement. Si les parlementaires ont déjà dit oui une fois, rien ne les empechera de dire oui une seconde fois. Mais la loi européenne sur les petitions aura été respectée.

Le Simple fait de savoir que les normes européennes sont plus restrictives que celles des usa (environnement-santé-etc) me pousse à croire que nous allons vendre notre ame au diable pour un hypothétique relais de croissance estimé à moins de 2%.
Le oui c'est le 10 Juin .
Et qui ne dit mot consent ....
 

droitreponse

Initium ut esset homo creatus est
Je ne sais quoi voter, la question comporte deux réponses possible. Je suis contre ce traité, je dois voter oui je suis contre ou non je suis contre ?
J'ai mis deux types de oui, car on peut être pour TAFTA mais contre le fait qu'une multinationale puisse trainer en justice un état ( ISDS ) . Si j'ai tout compris pour vous c'est non tout court:)
OUI = POUR
NON = CONTRE
 

droitreponse

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http://www.deputes-socialistes.eu/r...rce-international-un-resultat-insatisfaisant/


Résolution sur le TTIP en commission du commerce international : un résultat insatisfaisant
Publié le 28 mai 2015



Aujourd’hui, la commission du commerce international (INTA) a adopté le projet de recommandations du Parlement européen à la Commission européenne dans le cadre des négociations du traité de libre-échange transatlantique (TTIP). Le Parlement européen s’exprimera par la suite lors d’un vote en plénière.

Par la voix d’Emmanuel Maurel, les eurodéputé-e-s socialistes et radicaux ont exprimé leur insatisfaction vis-à-vis du texte proposé. Malgré des avancées notables dans plusieurs domaines, le projet de recommandations demeure ambigu et insuffisamment ferme sur des points cruciaux à nos yeux : le refus de l’arbitrage privé (ISDS), la protection des services et le droit des États à légiférer.

Dans la perspective du vote en plénière, les eurodéputé-e-s socialistes et radicaux s’engagent avec détermination pour rallier une majorité qui rejette clairement l’arbitrage privé, qui préserve les services publics européens et le droit à légiférer des Etats.

Les eurodéputé-e-s socialistes et radicaux sont aux côtés des citoyens car ils ont entendu et partagent leur inquiétude et leurs attentes : ils peuvent compter sur leur mobilisation.
========================================================================================

La pression est donc à mettre côté FN et UMP !
 
http://www.deputes-socialistes.eu/r...rce-international-un-resultat-insatisfaisant/


Résolution sur le TTIP en commission du commerce international : un résultat insatisfaisant
Publié le 28 mai 2015



Aujourd’hui, la commission du commerce international (INTA) a adopté le projet de recommandations du Parlement européen à la Commission européenne dans le cadre des négociations du traité de libre-échange transatlantique (TTIP). Le Parlement européen s’exprimera par la suite lors d’un vote en plénière.

Par la voix d’Emmanuel Maurel, les eurodéputé-e-s socialistes et radicaux ont exprimé leur insatisfaction vis-à-vis du texte proposé. Malgré des avancées notables dans plusieurs domaines, le projet de recommandations demeure ambigu et insuffisamment ferme sur des points cruciaux à nos yeux : le refus de l’arbitrage privé (ISDS), la protection des services et le droit des États à légiférer.

Dans la perspective du vote en plénière, les eurodéputé-e-s socialistes et radicaux s’engagent avec détermination pour rallier une majorité qui rejette clairement l’arbitrage privé, qui préserve les services publics européens et le droit à légiférer des Etats.

Les eurodéputé-e-s socialistes et radicaux sont aux côtés des citoyens car ils ont entendu et partagent leur inquiétude et leurs attentes : ils peuvent compter sur leur mobilisation.
========================================================================================

La pression est donc à mettre côté FN et UMP !
Vous voulez dire les républicains ;)
 
Je vote non . Ce traité est :
- une daube en boîte = de la malbouffe donc !
- une sacralisation du capital (travailler plus... pour que l'actionnaire gagne plus !)
- un boulevard offert aux multinationales et aux lobbies avec gains financiers potentiels à la clé au détriment des Etats (et donc des peuples)
- un marché de dupes : on a déjà vu ça en 2008 avec la géniale invention de la "mutualisation des pertes et de la privatisation des profits"
- un enfumage total vu les conditions des négociations où d'obscurs ronds-de-cuir ont négocié en loucedé sans en informer les premiers concernés : nous !

Bref, du grand foutage de g****


Pour moi il s'agit d'un dévoiement du capitalisme. Le capital est rémunéré sur la base du risque.
Là on est en train de nous faire gober que le capital se doit d'être sans risque, il faut protéger l'investisseur.
Ce n'est plus du capitalisme !

Sur des forums économiques (plutôt de droite), j'ai déjà lu certains commentateurs proposer de rémunérer également le travail sur la base du risque : ta boîte va bien, tu touches 100% de ton salaire. Son chiffre d'affaires baisse, ton salaire aussi !
Abject, non ?
 

droitreponse

Initium ut esset homo creatus est
Je vote non . Ce traité est :
- une daube en boîte = de la malbouffe donc !
- une sacralisation du capital (travailler plus... pour que l'actionnaire gagne plus !)
- un boulevard offert aux multinationales et aux lobbies avec gains financiers potentiels à la clé au détriment des Etats (et donc des peuples)
- un marché de dupes : on a déjà vu ça en 2008 avec la géniale invention de la "mutualisation des pertes et de la privatisation des profits"
- un enfumage total vu les conditions des négociations où d'obscurs ronds-de-cuir ont négocié en loucedé sans en informer les premiers concernés : nous !

Bref, du grand foutage de g****




Sur des forums économiques (plutôt de droite), j'ai déjà lu certains commentateurs proposer de rémunérer également le travail sur la base du risque : ta boîte va bien, tu touches 100% de ton salaire. Son chiffre d'affaires baisse, ton salaire aussi !
Abject, non ?
Il faut sécuriser l'investisseur.
Vous payez jusque 50% sur vos gains et l'investisseur en optimisant en paie 8%
Le tout sous les bons auspices du président de la commission .
Il faut libérer les énergies et en finir avec ce système archaïque de protection sociale !
De toute façon nous n'en avons plus les moyens, et pour cause rien que sur mac do il y a de quoi ...
C'est rigolo je suis plutôt de droite mais je vais finir par voter melenchon .
 

farid_h

<defunct>
Contributeur
J'ai mis deux types de oui, car on peut être pour TAFTA mais contre le fait qu'une multinationale puisse trainer en justice un état ( ISDS ) . Si j'ai tout compris pour vous c'est non tout court:)
OUI = POUR
NON = CONTRE
Merci. J'ai justement vote pour le oui restraint. L'autorite judiciaire doit rester chez les tribunaux reguliers.
 
Il faut sécuriser l'investisseur.
Vous payez jusque 50% sur vos gains et l'investisseur en optimisant en paie 8%
Le tout sous les bons auspices du président de la commission .
Il faut libérer les énergies et en finir avec ce système archaïque de protection sociale !
De toute façon nous n'en avons plus les moyens, et pour cause rien que sur mac do il y a de quoi ...
C'est rigolo je suis plutôt de droite mais je vais finir par voter melenchon .

bah moi, je suis de gauche mais je vais finir par ne plus voter PS...
 

droitreponse

Initium ut esset homo creatus est
Merci. J'ai justement vote pour le oui restraint. L'autorite judiciaire doit rester chez les tribunaux reguliers.
Nous sommes deux.
Ce que je ne sais par contre pas c'est si l'origine et la composition du produit voire son empreinte environnementale sera clairement identifiable.
J'estime que le libre échange implique le libre choix .
 
Nous sommes deux.
Ce que je ne sais par contre pas c'est si l'origine et la composition du produit voire son empreinte environnementale sera clairement identifiable.
J'estime que le libre échange implique le libre choix .

Je suis de droite mais je n'ai pas vote à droite depuis une décennie ^^
Ah ça ira ça ira ça ira les aristocrates à la lanterne ...
Je vire mal :)

tant que vous ne votez pas FN, ca me va.
 
Ben ça prétend défendre les intérêts et la souveraineté française , et ce n'est pas là quand il faut la voter. No way
Le titre du thread est explicite.
C'etait une boutade, j'aurais dû mettre le smiley adéquoit .
Malheureusement, Mr et Mme michu ont tendance à penser de cette façon.
Il faudrait un qcm joint au bulletin de vote pour voir si les personnes ont un minimum de conscience politique.
 
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