Les compléments alimentaires ne sont pas sans danger.
Un régime alimentaire riche et équilibré associé à une complémentation peut conduire si cela ne se justifie pas à un surdosage. Une consommation conjointe d’aliments riches en minéraux et de suppléments en minéraux peut conduire à multiplier par 2 les apports nutritionnels conseillés (ANC).
Lorsqu’il n’existe aucune justification nutritionnelle pour l’athlète mais que celui-ci cherche à améliorer ces performances physiques en vertu le plus souvent d’absence de preuve scientifique, on peut s’interroger sur l’intérêt d’un tel comportement.
L’éthique sportive peut à tout moment être remise en cause par la présence de substances dopantes. En effet, il faut savoir que selon une étude réalisée en 2008, 15% des compléments alimentaires analysés, achetés dans 13 pays différents, étaient contaminés par des stéroÏdes anabolisants inscrits sur la liste des produits interdits (Geyer et coll. , 2008). L’athlète cours alors le risque, en cas de contrôle positif, de se voir infliger des sanctions disciplinaires. Ce dopage peut avoir lieu à ce moment là à l’insu du sportif.
En conclusion
Même dans le but d’améliorer ces performances physiques la démarche d’une complémentation doit dans tous les cas reposer sur une analyse précise des besoins et donc des carences du sportif et ne pas être un jeu de mimétisme des « icônes médiatiques ».