Petit cliché (photo blague) de l'amitié franco berbère

C'est l'histoire d'un Berbère du Maroc qui avait 5 femmes.
Il était donc bienheureux (d'un point de vue gaulois), et sans doute était-il aussi bien apprécié de Dieu car en plus de toutes très bien s'entendre avec lui, ses 5 femmes s'entendaient aussi très bien entre elles.

Tout comme Isaïe (Esaü), l'un des petits-fils d'Ibrahim et le premier ancêtre du peuple Berbère, cet homme et ses femmes vivaient un peu isolés dans les hauteurs (en altitude, dans les monts).
Ils avaient tout ce qu'il faut pour vivre et ne manquaient de rien. Ils n'avaient pas beaucoup d'argent mais n'en avaient en fait besoin que de très peu, donc ils réussissaient souvent à en mettre un peu de côté.
Ils n'avaient jamais vraiment quitté leur village et avaient reçu peu d'instruction par l'école.
L'homme avait donc des manières qui, pour ses femmes, même si elles n'en étaient pas du tout malheureuses, laissaient quand même parfois un peu à désirer.

Elles se mirent donc d'accord pour se cotiser et offrir à leur mari (tout seul) un voyage en Europe, avec l'idée qu'il pourrait y apprendre un peu la délicatesse en voyant la façon dont les hommes s'y comportent avec les femmes.

Comme ils comprenaient tous un peu le français, même s'ils ne le parlaient pas très bien, et avec quelques difficultés de prononciation (par exemple "est" ou "c'est" prononcé "i" ou "c'i", entre autres), il avait d'abord été envisagé d'offrir ce voyage en France.
Mais la France ayant récemment légalisé le mariage homosexuel, les femmes de cet homme se sont demandées si le décalage culturel entre leur façon de vivre à eux et celle des français n'était pas devenu trop important.
En particulier elles s'inquiétaient des nouvelles manières avec lesquelles leur mari pourrait revenir après avoir vu, au cours de son voyage, la façon dont les hommes en France se comportent avec les femmes.

Et dans le doute, elles choisirent d'économiser un peu plus longtemps pour offrir à leur mari un voyage en Grande-Bretagne, en Angleterre. Car les britanniques ont une Reine [Queen].
Ainsi, elles pensaient qu'au Royaume-Uni, les hommes savent mieux que les français traiter les femmes comme des reines, et donc elles espéraient bien profiter des bonnes manières, du romantisme et de la délicatesse que leur mari pourrait y apprendre.

Mais leur mari, qui avait bien compris leur intention, se souvenant plutôt du Général de Gaulle et du fait que les Amasse-Hier (les Amazighs) sont plus de l'école française que de l'école anglaise, (notamment en ce qui concerne les questions d'Amour), n'en fit qu'à sa tête et modifia, au dernier moment et sans rien dire à personne, la destination de son voyage, pour choisir d'aller en France plutôt qu'en Angleterre. Tout en gardant à l'esprit ce que ses femmes espéraient de ce voyage.

A son retour (sain et intègre), ses femmes, à qui il avait beaucoup manqué (réciproquement) et qui avaient beaucoup fantasmé sur le fait qu'elles allaient pouvoir être traitées comme des princesses par leur mari devenu Prince charmant, sensible et délicat, ses femmes l'accueillirent donc chaleureusement et avec excitation, lui souriant avec des petits clins d'oeil et des petites caresses, en lui disant très gentiment :
"Alors ?... Où lalla* ?... Et où il i Willy ?... [Cf le Prince William, Prince de Galles]"

Lui, descendant d'Isaïe et fidèle à lui-même, franchement enrichi (culturellement parlant) de son séjour en France, et content à l'idée de ne pas décevoir les attentes de ses 5 femmes qui l'entouraient, leur répondit tout aussi gentiment :
"Ah ! Moi si j'aime, j'bande [Moi c'i James Bond] ; au service de mes gouïnes [queens] ! "




*Gente Dame/Lady
 
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