Le pétrole : l’arabie saoudite déclare la guerre ouverte aux américains

madalena

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salam

Le tout-puissant ministre saoudien de l’Énergie s’est dit prêt à laisser chuter le baril jusqu’à 20 dollars. Il exprime pour la première fois sa crainte de voir les États-Unis et le Canada lui prendre des parts de marché.

Jamais l’homme considéré comme le plus influent au sein de l’Opep, le ministre saoudien de l’Énergie, Ali al Naïmi, ne s’était exprimé aussi franchement. «Ce n’est pas dans l’intérêt des producteurs de l’Opep de réduire leur production, quel que soit le prix», a-t-il déclaré dans une interview à l’Agence de presse officielle saoudienne, «qu’il soit de 20 dollars, 40 dollars, 50 dollars ou 60 dollars, cela n’a pas de sens». Jamais non plus le puissant ministre n’avait aussi clairement désigné les adversaires des pays de l’Opep dans ce qui s’apparente à une véritable guerre des prix du baril: les États-Unis.

Petit rappel des derniers épisodes. Le 27 novembre dernier, la décision des douze États membres de l’Opep de ne pas réduire le volume de production a brutalement accéléré la chute du cours du baril, entamée depuis la mi-juin. L’une des interprétations de ce geste qui circule alors est que les États-Unis et l’Arabie se sont entendus pour nuire à deux adversaires communs particulièrement dépendants des recettes pétrolières: la Russie et l’Iran.

Mais des experts pointent qu’un prix du baril durablement bas serait dommageable pour les compagnies américaines et canadiennes qui forent à des coûts souvent supérieurs à 60 dollars le baril. Les projets les plus chers d’exploitation de sables bitumineux au Canada ont des seuils de rentabilité proches des 100 dollars, selon un expert pétrolier canadien tandis que la plupart des barils saoudiens coûtent moins de 20 dollars à extraire. C’est cette seconde interprétation que les déclarations d’Ali al Naïmi confortent.

Un marché en surproduction
Qu’a-t-il dit? Si le royaume saoudien réduit sa production «le prix remontera et les Russes, les Brésiliens et les producteurs de pétrole de schiste américains prendront ma part». Préserver la part de marché est l’objectif crucial de la bataille qui se joue actuellement sur le marché pétrolier. Car la donnée fondamentale du marché est qu’il est actuellement en surproduction. Alors que la demande mondiale n’augmente que faiblement (900.000 barils par jour de plus en 2015 selon la dernière estimation de l’Agence internationale de l’énergie), la production de brut des seuls États-Unis a augmenté de 2 millions de barils par jour en à peine deux ans!

En maintenant le cours à 60 dollars voire beaucoup plus bas, les Saoudiens espèrent contraindre les nord-américains à fermer des puits non rentables et geler des projets trop chers. Reste que le calcul semble relever du court terme. D’ici cinq ans, la production de pétrole des pays de l’Opep devrait décliner, faute d’investissements suffisants pour remplacer les vieux champs en voie d’épuisement. Ce n’est pas une agence américaine qui le prédit mais l’Opep elle-même. Si les recettes pétrolières s’amenuisent avec les cours, les marges de manœuvre pour investir dans l’exploration et les nouveaux gisements se réduiront aussi.

Mardi à la mi-journée, le baril de Brent oscillait autour de 60,80 dollars, en légère hausse, mais 47% moins cher qu’il y a six mois.

http://stopmensonges.com/le-petrole-larabie-saoudite-declare-la-guerre-ouverte-aux-americains/
 

farid_h

<defunct>
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L'economie mondiale n'est tout simplement pas en mesure de payer plus que le prix actuel du baril. Si les producteurs de petrole demandent plus, personne ne leur achete leur marchandise. Les bas prix, c'est surtout une consequence de la crise financiere qui a freine beaucoup d'economies mondiales. Meme la Chine importe moins de petrole depuis qu'elle a du reduire sa production industrielle (la aussi, les pays en crise achetent moins de Made in China).

Lorsque le climat economique va s'ameliorer (et ca commence: Etats Unis 5% de croissance d'apres les derniers chiffres), le prix du petrole va reaugmenter. Rejouissons nous et profitons en tant qu'il est aussi bas. :)
 
C'est une guerre perdu d'avance pour les saoud, car même s'ils risquent de gagner cette première bataille a court terme, sur le long terme le vainqueur est connu d'avance. De plus faut rajouter que les Saouds achète chaque années pour des milliards de dollars de l'équipement militaire us.
 
On nous a surtout bien eu!
Avant on nous faisons croire que dès qu'un état de la région devenait instable ou qu'une guerre se préparait,le prix à la pompe augmentait.
Aujourd'hui, le moyen orient est instable, les occidentaux aidés par certains arabes bombardent, l'iran sort de l'isolement, la turquie est en ébullition, la syrie explose, israel confirme la construction de 300 colonies, l'irak (n'en parlons même pas) et malgré tout, mon plein coute moins cher que lors de la premiere guerre du golfe en 1990.
C'est à ne rien y comprendre!
A part qu'on joue de nous!

Et puis, si les saoudiens chutent, ce qui m'étonnerait, et bien que ces bedouins donnent la chance à d'autres pays de la région d'émerger.
 

Panam

Bladinaute averti
Le Gouv russe ne s'inquiète pas et les bas prix ne peuvent durer . Cet hypcorite ferait mieux
de s'occuper de la population .
Non non ça marche très bien :D tant pis pour vous ça va vous permettre de rationaliser vos dépenses en interne et en externe destinées à financer des causes perdues d avance !
Bravo les saoudiens ils sont intelligents pour ne pas rester à l écart !
Les russes s allient avec les chinois pour vendre le pétrole et le gaz en or physique ! Ils n ont pas du tout besoin de passer par un intermédiaire dollar !
Bye bey le pétrole algérien ! Dieu est capable de reprendre de son serviteur ce qu il lui donne comme biens surtout quand le serviteur est un général pourri et voleur !
 
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