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Peuvent-ils cohabiter ?
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[QUOTE="thitrite, post: 9494639, member: 228473"] Sur le principe dun gouvernement islamiste dirigé par un responsable du PJD, aucune objection majeure nexiste vraiment. Les contacts suivis entre les ambassadeurs de ces deux pays à Rabat avec la direction de cette formation islamiste se sont multipliés et ont permis de baliser le périmètre daction de ce parti, ses objectifs et léconomie générale de son programme électoral. Effet papillon sur les finances Les options de politique économique du Royaume seront préservées, le Roi étant dailleurs en charge de cette continuité conformément aux attributions que lui confie la nouvelle Constitution. Mais, enfin, il y a la réglementation au quotidien, les arbitrages du Chef du gouvernement, les marchés et les appels doffres, bref, tout ce qui fait le maillage des faisceaux dintérêt et des opportunités dinvestissement. Le PJD nest pas un parti étatiste, dans le style dun certain socialisme tiersmondiste. Mais il peut être tenté de recourir à des nationalisations dans le secteur financier (banques, assurances ) et de réarticuler une grande institution comme la CDG vers dautres secteurs jugés moins spéculatifs et plus sociaux. Une mise à plat qui ne manquera pas, peut-être, davoir un effet papillon sur un système financier et bancaire soucieux de stabilité, de prévisibilité et de sécurité, confronté quil est déjà au désordre erratique et à la crise actuelle en Europe et ailleurs. Dun autre côté, lon peut penser que la continuité prévalera dans les options de politique étrangère du Royaume. Aux termes des dispositions du nouvel article 42 de la Constitution, le Roi «veille au respect des engagements internationaux ». Gouvernance sécuritaire Un premier pan. Un autre pan couvre les nominations dambassadeurs par le Conseil des ministres présidé par le Roi et sur proposition du Chef du gouvernement on peut penser que le Souverain nagréera que les profils pouvant inscrire leur action diplomatique auprès des pays étrangers dans le cadre des orientations et des instructions royales qui leur seront données. Enfin, ce qui est en cause dans tous ces aspects et au-delà nest-ce pas aussi les «orientations stratégiques de la politique de lÉtat», de la compétence du Conseil des ministres, dont la présidence est, rappelons-le, assurée par le Roi. La direction de la gouvernance sécuritaire, elle, doit donner lieu à une clarification. Un Chef de gouvernement du PJD aura sous son autorité un ministre de lIntérieur qui exerce la tutelle sur lappareil sécuritaire articulé autour de la DGSN et de la DGST, respectivement dirigés par Charki Draïs et Abdellatif Hammouchi. Quel sera le droit de regard de ce Chef de gouvernement sur ces deux directions sécuritaires? Sur le papier, dirat- on, sa compétence est large et rien nempêche quil exerce sur elles la plénitude de ses attributions gouvernementales par lentremise du ministre de lIntérieur membre de son cabinet. Mais dans la pratique, comment tout cela se déploiera-t-il? A coup sûr, un réglage devra se faire dans lintérêt bien compris de lefficacité de la gouvernance sécuritaire et dune application conséquente de la nouvelle Constitution. àsuivre [/QUOTE]
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