On croyait que les réseaux mafieux étaient l’apanage du Vieux Continent. Mais il semblerait bien que des Marocain(e)s soient arrivés à s’imposer dans ce milieu aussi hermétique. La preuve par le dossier du week-end d’Al Ahdath.
Des Marocains, on en retrouve partout et dans tous les secteurs. Certains se sont imposés dans les plus grands centres de recherches, voire la NASA. D’autres font le bonheur des plus grands clubs de foot et, dans un pays comme la France, 10% des médecins sont originaires du royaume.
Mais il est un milieu moins reluisant où nos concitoyen(e)s ont de même percé: celui très fermé du crime organisé ou encore des différentes mafias qui font la pluie et le beau temps dans plusieurs pays européens comme l’Italie, cela va de soi, ou encore les Pays-Bas.
Dans son édition de ce week-end, Al Ahdath consacre son dossier à ce phénomène assez particulier à travers les profils de plusieurs Marocains qui ont cherché, ailleurs, à gagner leur vie dans un milieu où la parole est aux armes et au sang. A tout seigneur tout honneur, le journal ouvre le bal avec l’histoire de Malika Kerroum. Femme la plus recherchée aux Pays-Bas, elle aurait séduit John Simon, l’un des parrains de la mafia en Grande-Bretagne. La trentaine et d’une beauté saisissante, intelligente de surcroît, elle a été d’abord embauchée par les services secrets néerlandais pour épier la communauté musulmane dans ce pays avant de se voir confier la mission de sa vie: séduire l’un des plus célèbres brigands britanniques. Tombée à son tour sous son charme, Malika n’a pas tardé à tout lui révéler. La jeune espionne se mettra alors à écrire de faux rapports sur son amant. Ce qui lui a permis de se livrer tranquillement à ses activités et d’amasser une véritable fortune. John Simon retrouvé assassiné par balles, Malika disparaîtra de la circulation et s’en ira faire fructifier son argent dans des pays du Golfe. En 2011, elle est arrêtée en Egypte pour blanchiment d’argent et condamnée à trois ans de prison. Depuis, on n’a plus entendu parler d’elle.
Don Rachid et señora Leila
Autre histoire: celle de Rachid Belyamani, un jeune homme de Marrakech. As de l’informatique, il était entré en contact avec une jeune femme polonaise qui habitait en Italie. Surnommé le «Fantôme», il a fait le bonheur de la mafia en piratant des comptes bancaires. Il aurait amassé la bagatelle de 8 millions d’euros, tout en bénéficiant d’une protection rapprochée de la Camorra. Il a été arrêté suite à une opération conjointe de la police italienne et du FBI.
Quant à Cherki, autre Marocain embauché par la mafia napolitaine avant d’atteindre 30 ans, son travail consistait à faire du recouvrement. Et avec les méthodes que l’on sait et qui peuvent déboucher sur un meurtre en bonne et due forme.
http://www.le360.ma/fr/societe/le-phenomene-des-marocains-mafiosi-27241
Des Marocains, on en retrouve partout et dans tous les secteurs. Certains se sont imposés dans les plus grands centres de recherches, voire la NASA. D’autres font le bonheur des plus grands clubs de foot et, dans un pays comme la France, 10% des médecins sont originaires du royaume.
Mais il est un milieu moins reluisant où nos concitoyen(e)s ont de même percé: celui très fermé du crime organisé ou encore des différentes mafias qui font la pluie et le beau temps dans plusieurs pays européens comme l’Italie, cela va de soi, ou encore les Pays-Bas.
Dans son édition de ce week-end, Al Ahdath consacre son dossier à ce phénomène assez particulier à travers les profils de plusieurs Marocains qui ont cherché, ailleurs, à gagner leur vie dans un milieu où la parole est aux armes et au sang. A tout seigneur tout honneur, le journal ouvre le bal avec l’histoire de Malika Kerroum. Femme la plus recherchée aux Pays-Bas, elle aurait séduit John Simon, l’un des parrains de la mafia en Grande-Bretagne. La trentaine et d’une beauté saisissante, intelligente de surcroît, elle a été d’abord embauchée par les services secrets néerlandais pour épier la communauté musulmane dans ce pays avant de se voir confier la mission de sa vie: séduire l’un des plus célèbres brigands britanniques. Tombée à son tour sous son charme, Malika n’a pas tardé à tout lui révéler. La jeune espionne se mettra alors à écrire de faux rapports sur son amant. Ce qui lui a permis de se livrer tranquillement à ses activités et d’amasser une véritable fortune. John Simon retrouvé assassiné par balles, Malika disparaîtra de la circulation et s’en ira faire fructifier son argent dans des pays du Golfe. En 2011, elle est arrêtée en Egypte pour blanchiment d’argent et condamnée à trois ans de prison. Depuis, on n’a plus entendu parler d’elle.
Don Rachid et señora Leila
Autre histoire: celle de Rachid Belyamani, un jeune homme de Marrakech. As de l’informatique, il était entré en contact avec une jeune femme polonaise qui habitait en Italie. Surnommé le «Fantôme», il a fait le bonheur de la mafia en piratant des comptes bancaires. Il aurait amassé la bagatelle de 8 millions d’euros, tout en bénéficiant d’une protection rapprochée de la Camorra. Il a été arrêté suite à une opération conjointe de la police italienne et du FBI.
Quant à Cherki, autre Marocain embauché par la mafia napolitaine avant d’atteindre 30 ans, son travail consistait à faire du recouvrement. Et avec les méthodes que l’on sait et qui peuvent déboucher sur un meurtre en bonne et due forme.
http://www.le360.ma/fr/societe/le-phenomene-des-marocains-mafiosi-27241
