Le phénomène des taux d’intérêt négatifs

mam80

la rose et le réséda
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Par ailleurs, en investissant dans ces titres, les banques deviennent mécaniquement créancières des Etats, "un bon moyen, pour elles, d’éviter d’être victimes d’une éventuelle confiscation des avoirs par les autorités, si l’Etat devait décider de faire main basse sur une partie de l’argent disponible, dans l’Hexagone", souligne Eric Galiègue. Enfin, Mario Draghi ayant abaissé le taux de dépôt en territoire négatif, les établissements souhaitant entreposer une partie de leurs fonds à la Banque centrale européenne doivent aussi payer pour cela

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Les taux négatifs, une bombe à retardement
Si le phénomène actuel de taux négatifs est parti pour durer un certain temps, une normalisation des taux d’intérêt est toutefois inévitable. Quand elle surviendra, elle se traduira par un carnage sur les cours des obligations d’Etat (qui évoluent à l’inverse des rendements). "Si le risque déflationniste devait s’éloigner, les prix des matières premières repartir à la hausse et la conjoncture se reprendre, alors les taux d’intérêt finiraient par s’envoler", estime ainsi le président de Valquant.
Selon lui, si le rythme de croissance économique devait remonter, d’ici 2 à 3 ans, à 2% à 3%, et l’inflation vers 2%, alors les obligations d’Etat devraient voir leurs rendements décoller et leurs cours plonger. Ainsi, les avoirs des banques, des fonds d’investissement et des fonds souverains se dévaloriseront. Ce qui posera de gros soucis à nombre d’institutions financières.
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http://www.capital.fr/bourse/actual...l&utm_source=NL_CAP_matinaleeco&xtor=EPR-226-[NL_CAP_matinaleeco]-20160208&srWebsiteId=25&srAuthUserId=c3271970db2ee096a93a28792b1d76c2

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