Une photographe passe 10 ans à photographier les sans-abri: elle retrouve son père… dans la rue
Rédaction en ligne
C’est son père qui lui apprit l’art de la photo et c’est grâce à la photographie qu’elle le retrouve plusieurs années plus tard. Découvrez l’histoire de cette famille dont les retrouvailles se sont faites dans la rue.
Capture d’écran Metro.co.uk
Diana Kim et son père en 1988
En 2003, Diana Kim a entamé un projet photo consistant à photographier les sans-abri se trouvant à ses côtés. Un travail de longue haleine qui s’est étalé sur 10 longues années.
En 2013, alors qu’elle était à Hawaï et qu’elle poursuivait son travail photo, la jeune photographe a eu le cœur brisé en découvrant son père parmi les personnes vivant dans la rue.
Les parents de Diana se sont séparés lorsqu’elle était enfant. Au fil du temps, son père se faisait de plus en plus absent. Sa grand-mère maternelle lui a alors révélé que son géniteur souffrait d’une maladie mentale. Sans crier gare, l’homme a un jour pris la fuite, en laissant ses proches dans le désarroi le plus complet.
« J’ai d’abord voulu crier ma peine. Ensuite, j’ai pensé que cela ne servait à rien. Quand j’ai su qu’il souffrait de schizophrénie, je me suis dit qu’il fallait que je me rapproche de lui de façon progressive. »
Diana kim a commencé par se présenter et à montrer quelques photos d’elle enfant avec son papa. Elle l’a également pris en photo « un moyen de se protéger » confie-t-elle.
En 2014, son père a subi une grave crise cardiaque, dont il s’est sorti. Aujourd’hui, l’homme tente de sortir de la rue en décrochant un travail à temps partiel. Quant à sa fille, elle récolte des fonds pour constituer un reportage photo sur ses retrouvailles improbables avec son père et pour « humaniser » les sans-abri. Le projet s’intitule The Homeless Paradise.
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C’est son père qui lui apprit l’art de la photo et c’est grâce à la photographie qu’elle le retrouve plusieurs années plus tard. Découvrez l’histoire de cette famille dont les retrouvailles se sont faites dans la rue.
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Diana Kim et son père en 1988
En 2003, Diana Kim a entamé un projet photo consistant à photographier les sans-abri se trouvant à ses côtés. Un travail de longue haleine qui s’est étalé sur 10 longues années.
En 2013, alors qu’elle était à Hawaï et qu’elle poursuivait son travail photo, la jeune photographe a eu le cœur brisé en découvrant son père parmi les personnes vivant dans la rue.
Capture d’écran Metro.co.ukLes parents de Diana se sont séparés lorsqu’elle était enfant. Au fil du temps, son père se faisait de plus en plus absent. Sa grand-mère maternelle lui a alors révélé que son géniteur souffrait d’une maladie mentale. Sans crier gare, l’homme a un jour pris la fuite, en laissant ses proches dans le désarroi le plus complet.
« J’ai d’abord voulu crier ma peine. Ensuite, j’ai pensé que cela ne servait à rien. Quand j’ai su qu’il souffrait de schizophrénie, je me suis dit qu’il fallait que je me rapproche de lui de façon progressive. »
Diana kim a commencé par se présenter et à montrer quelques photos d’elle enfant avec son papa. Elle l’a également pris en photo « un moyen de se protéger » confie-t-elle.
En 2014, son père a subi une grave crise cardiaque, dont il s’est sorti. Aujourd’hui, l’homme tente de sortir de la rue en décrochant un travail à temps partiel. Quant à sa fille, elle récolte des fonds pour constituer un reportage photo sur ses retrouvailles improbables avec son père et pour « humaniser » les sans-abri. Le projet s’intitule The Homeless Paradise.
Capture d’écran Metro.co.uk