Pierre et amadou entrent dans un commissariat….

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
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Voici les histoires vraies d’un Guadeloupéen et d’un Sénégalais morts dans des circonstances étranges dans deux commissariats d’ Île-de-France. En 2015.

Personne n’en parle ? Normal. Déjà l’un d’origine sénégalaise s’appelait Amadou Komé et l’autre Pierre Cayet était Guadeloupéen. « Pierre et Amadou » ? Soyons sérieux. Eric Garner ! Rodney King ! Freddie Gray ! Michael Brown ! C’est plus efficace. Pas « Pierre et Amadou ». Désolé. Amadou Komé est mort dans un commissariat du X arrondissement de Paris et Pierre Cayet dans celui de Saint-Denis. Bon. Le dixième, Saint-Denis, 9.3. etc c’est pittoresque. Soit. Mais cela n’a pas le cachet d’un Ferguson dans le Missouri , Baltimore dans le Maryland ou Staten Island à New York ! Soyons honnêtes l’Amérique reste le pays référence de l’entertainment. Eux offrent du grand spectacle : fusillades (dans le dos ou à bout portant), passages à tabac, étranglements, parfois même c’est filmé… Incroyable ! En revanche, les Américains négligent souvent le scénario. A part l’excellent récent cas de Tamir Rice ( tiré sur un gosse de douze ans il fallait y penser !) c’est toujours la même histoire. Messieurs les Yankees, le profil du gars « violent-avec-un passé-de-délinquant » vous nous le servez depuis Rodney King en 1991 !

En France on n’a peut-être pas de moyens mais on sait encore raconter de belles histoires. Le vendredi 6 mars vers minuit Amadou Komé est appréhendé dans un bar prés de la gare du Nord, par les policiers du 10e arrondissement. Selon eux, ce père de famille de 33 ans originaire de Saint-Quentin, dans l’Aisne, tient des « propos incohérents », explique une source judiciaire au journal Le Parisien. Autre info donnée par le journal Libération les premières expertises toxicologiques révèlent qu’Amadou Koumé aurait pris de la cocaïne. « Une prise significative et assez proche du décès », souligne le rapport. Si la drogue peut expliquer le comportement agité de la victime et ses propos incohérents quid de l’œdème pulmonaire à l’origine du décès ? C’est l’exception française môssieur ! Lors d’interpellations, la Police Nationale applique des méthodes d’immobilisation assez efficace comme Amadou Komé a pu le constater. On peut par exemple étrangler la personne qui se trouve au sol, pendant qu’un autre lui comprime la cage thoracique en appuyant fortement son genou dans le dos. Résultat ? La famille Koumé reçus par les enquêteurs trois jours après les faits, ne connait toujours pas les résultats de l’autopsie. La sœur d’Amadou Koumé souligne la présence d’un cocard sur le visage et de traces sur la gorge constatées lors de la reconnaissance du corps. Le parquet de Paris a demandé de nouvelles analyses et l’IGPN la police des polices mène l’enquête. D’un coup on passe d’un épisode du Commissaire Moulin au Château de Kafka. Si l’Américain assume son côté « cow-boy » et parfois n’hésite pas à relaxer les policiers incriminés, en France on est plus fin. On ne vous dit pas qu’il n’y a pas eu de bavure. Non, on vous explique poliment que la Police des Polices (l’IPGN) doit enquêter avant de tirer toute conclusion. L’élégance française….

Le même scénario, tout en finesse a été appliqué au cas de Pierre Cayet. L’IGPN, l’Inspection générale de la police nationale, a ouvert une enquête après la mort de cet homme de 54 ans après une « altercation » avec des policiers au commissariat de Saint-Denis le 25 avril. Tout est parti d’un simple contrôle routier sur l’autoroute A1. Les CRS le verbalisent car il circule en état d’ébriété. Le véhicule est immobilisé et Pierre Cayet repart libre dans un taxi. Selon le parquet de Bobigny, rapporté par Le Parisien, l’automobiliste s’est présenté au commissariat de Saint-Denis, pour réclamer des papiers et ses médicaments laissés à l’intérieur du véhicule immobilisé. On lui refuse. Jusque là on s’ennuie ferme. Voici le coup de théâtre. Selon la police, Pierre Cayet a voulu s’en prendre à un des policiers « qui l’a repoussé avec la paume de la main », ce qui a provoqué sa chute. « Par malchance, il est tombé à la renverse et l’arrière de son crâne a heurté l’arrête du trottoir ». Ah l’humour français ! » Repoussé avec la paume de la main » ? « Par malchance » ? Curieusement, son frère qui rapporte le témoignage de la petite amie de Pierre Cayet ne trouve pas cela drôle.


Des Antillais qui ne veulent pas rire ? Des Africains qui veulent intenter des procès ? Tout fout le camp ma bonne dame. Heureusement qu’ils sont Noirs, qu’ils n’ont pas de noms anglophones, que les médias ( à l’exception du Parisien qui a sorti un mois après son décès l’histoire d’Amadou Komé) font le minimum et surtout que – presque- tout le monde s’en fiche royalement. Dieu merci nous ne sommes pas aux Etats-Unis.

PIERRE et AMADOU entrent dans un commissariat…. | Le Black Et La Plume
 
Ce sont des actes odieux qu'ils faut dénoncer et mettre en lumière la Belgique n'est pas en reste mais hormis certaines exceptions ils ont l'art (les personnes impliquées et certains de leurs supérieurs) d'étouffer ce genre d'affaire. Ils seraient temps que la police des polices et la justice soit plus stricte la dessus et donne des sanctions exemplaire pour éviter ce genre de "bavureS".
 

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Suite de l'affaire koumé

http://www.bladi.info/threads/stop-controle-facies.390229/page-2#post-13985146

http://www.liberation.fr/societe/20...s-policiers-et-a-commence-a-suffoquer_1379481

Le 6 mars, Amadou Koumé décédait au commissariat du Xe arrondissement de Paris, après une interpellation tumultueuse. «Libération» a eu accès à un nouveau témoignage faisant état de la violence de l'intervention policière.

«Il s’est affaissé dans les bras des policiers et a commencé à suffoquer»

Six mois après son décès, son visage reste visible dans les rues du Xe arrondissement de Paris. Quand on déambule autour de la gare de l’Est, les affichettes interpellent : «Vérité pour Amadou Koumé.» L’enquête ouverte pour «homicide involontaire» suite à la mort de cet homme de 33 ans, survenue dans la nuit du 5 au 6 mars au commissariat du Xe arrondissement, est toujours au stade préliminaire au parquet de Paris. Aucun juge d’instruction n’a été désigné et l’IGPN, la police des polices, n’a pas ouvert d’enquête administrative. «Le mépris de l’institution judiciaire pour les proches de M. Koumé est effarant et révoltant», déplore Me Eddy Arneton, l’avocat de la famille. Un nouveau témoignage joint à la procédure judiciaire, dont Libération et Mediapart ont eu connaissance, vient à nouveau alimenter le trouble sur les circonstances du drame (Libération du 11 mai 2015).

Le témoin, un jeune homme d’une vingtaine d’années, était au bar Hide Out ce soir-là quand Amadou Koumé s’est retrouvé confronté aux forces de l’ordre. Il fait le récit d’une interpellation particulièrement tumultueuse. Tout commence vers 23 h 30, quand Amadou Koumé entre dans le bar, situé à une cinquantaine de mètres de la gare du Nord. Debout au comptoir, l’homme au physique massif (1,90 m pour 107 kilos) est d’abord «seul, stoïque, silencieux». C’est vers minuit qu’il commence à «parler fort, à faire du bruit».

Le vigile de l’établissement lui demande à plusieurs reprises de sortir, sans succès. Mais, insiste le témoin, Koumé «avait l’air davantage mal dans sa tête que dangereux pour les autres». «Il semblait penser de manière décousue et ne s’adressait pas directement au vigile, comme s’il était agressé par une personne imaginaire», raconte-t-il. Une version qui corrobore celle des policiers présents, qui faisaient état, comme Libération l’avait rapporté, de «propos incohérents».

«Des cris d’agonie et d’étouffement»
Alertée par le barman, la police arrive sur place entre 00 h 15 et 00 h 30, selon le témoin. Les trois hommes, «en uniforme», se montrent «cordiaux». Au moment de quitter les lieux, Amadou Koumé aperçoit l’arme automatique d’un des agents. Semblant «pris d’un accès de paranoïa, mettant en doute le fait que ce soient de vrais policiers», il résiste aux forces de l’ordre. «La tentative de le maîtriser a duré assez longtemps, raconte le jeune homme. Amadou Koumé n’a pas donné de coups, même s’il se débattait et essayait de les maintenir à distance.»

Des renforts policiers sont alertés : trois ou quatre voitures débarquent, dont une banalisée de la Brigade anticriminalité (BAC). C’est à ce moment que la situation dérape, selon le témoin. «Il n’y a qu’un seul policier de la BAC qui est entré en courant et a crié "Mets toi par terre, ****** !"» L’agent, en civil, attrape Koumé par le cou «en plaçant son bras sous son menton et en le serrant contre son torse». L’homme ne résiste pas. «Il s’est affaissé dans les bras des policiers et a commencé à suffoquer. L’agent de la BAC l’a accompagné dans sa chute en continuant de l’étrangler.» A terre, le policier «se trouvait sur lui avec un genou sur son dos, lui tenant toujours la tête dans le pli de son coude».

Selon le témoin, Koumé «donnait l’impression d’avoir peur de mourir», «il émettait des cris d’agonie et d’étouffement». Toutefois, c’est debout et en marchant «de lui-même» qu’il est escorté vers la sortie du bar. Le jeune homme qui a assisté aux faits n’a, à ce moment, plus de vision directe sur la scène. «Je n’ai pas vu comment les policiers se sont comportés avec Amadou Koumé entre la sortie du bar et son placement dans le véhicule de police, ni entre le départ du véhicule et son arrivée au commissariat.» Il conclut : «Personne n’a imaginé à ce moment qu’Amadou Koumé pouvait mourir, on pensait qu’il serait juste placé en garde à vue.»

Plusieurs hématomes
Pourtant, à minuit et demie, Koumé arrive inanimé au commissariat de l’arrondissement, rue Louis-Blanc, situé à 900 mètres du bar. Le trajet a duré moins de trois minutes. Appelé en urgence, le Samu arrive sur place peu après. Pendant près de deux heures, les secouristes tentent de réanimer Amadou Koumé. En vain. A 2 h 30, son décès est constaté. Huit jours plus tard, le corps est rapatrié au Sénégal, dans le village d’origine des parents d’Amadou Koumé, arrivés en Picardie dans les années 70.

Selon le rapport d’autopsie, la mort résulte d’un «œdème pulmonaire survenu dans un contexte d’asphyxie et de traumatismes facial et cervical». Les médecins légistes ont fait état de plusieurs hématomes sur le visage, dans le cou et au niveau du dos. Des analyses sont toujours en cours à l’Institut médico-légal, pour croiser l’autopsie avec le rapport toxicologique et l’étude des tissus. Et comprendre pourquoi un trentenaire «en bonne santé» a pu décéder ce soir-

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A suivre
 
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http://www.liberation.fr/societe/2015/05/10/amadou-koume-autopsie-d-une-mort-suspecte_1304857

Plus de deux mois après la mort brutale d’Amadou Koumé, 33 ans, au commissariat du Xe arrondissement de Paris, les circonstances du drame n’ont toujours pas été éclaircies. Si rien ne permet d’affirmer à ce stade qu’il s’agit d’une bavure, l’affaire est prise très au sérieux au ministère de l’Intérieur depuis que le Parisien s’en est fait l’écho, six semaines après les faits. Selon le rapport d’autopsie auquel Libération a eu accès, le décès du jeune homme résulte d’un «œdème pulmonaire survenu dans un contexte d’asphyxie et de traumatismes facial et cervical». Les médecins légistes font également état de plusieurs hématomes sur le visage, dans le cou et au niveau du dos. Le parquet de Paris a demandé de nouvelles analyses et l’IGPN, la police des polices, tente de reconstituer point par point la chronologie des événements.

Ce jeudi 5 mars, il est presque minuit quand une équipe de trois policiers arrive dans un bar situé à quelques pas de la gare du Nord. Le patron de l’établissement vient de composer le 17 pour signaler un client au comportement inquiétant. L’homme au physique massif, 1 mètre 90 pour 107 kilos, ne semble pas dans son état normal. D’après le récit des policiers présents, il apparaît très agité, tient des propos incohérents et se montre agressif. «Il terrorisait les clients, il était complètement parti», affirme Loïc Lecouplier, représentant du syndicat de police Alliance à Paris.

Les agents qui tentent alors de s’interposer sont incapables de le maîtriser. Quelques minutes plus tard, une seconde équipe de la brigade anticriminalité arrive en renfort. Rompus à ce type d’interventions, les policiers de la BAC parviennent rapidement à immobiliser l’homme au sol, face contre terre et mains derrière le dos. Une fois calmé et menotté, il est assis sur le trottoir à l’extérieur. Ensuite, les versions divergent.

Diagnostic. Certains témoins affirment qu’Amadou Koumé s’est à nouveau débattu, avant d’être plaqué une seconde fois au sol puis allongé à l’arrière du fourgon, les mains entravées.D’autres assurent qu’il est monté de lui-même, encadré par les policiers. Seule certitude : à minuit et demie, il arrive inanimé au commissariat de l’arrondissement, rue Louis-Blanc, situé à 900 mètres du bar. Le trajet a duré moins de trois minutes. Appelé en urgence, le Samu arrive sur place peu après. Pendant près de deux heures, les secouristes tentent de réanimer Amadou Koumé. En vain. A 2 h 30, son décès est constaté. Huit jours plus tard, le corps est rapatrié au Sénégal, dans le village d’origine des parents d’Amadou Koumé, arrivés en Picardie dans les années 70.

Aussitôt le décès constaté, le 6 mars, une enquête préliminaire est ouverte par le parquet de Paris pour «recherches des causes de la mort», requalifiée en «homicide involontaire». Les premières expertises toxicologiques révèlent qu’Amadou Koumé avait pris de la cocaïne. «Une prise significative et assez proche du décès», souligne le rapport. Mais les experts interrogés par Libération sont formels : si la drogue peut parfaitement expliquer le comportement agité de la victime et ses propos incohérents, elle n’a en revanche aucun lien avec l’œdème pulmonaire à l’origine du décès. En l’absence d’analyses complémentaires, le diagnostic reste donc hypothétique. «Seule la désignation d’un juge d’instruction apportera plus de transparence et de vérité à la famille de M. Koumé, dont la douleur est immense», estime Me Eddy Arneton, l’avocat des proches de la victime. Jessica Lefèvre, sa compagne depuis 2007, confie que le rapport d’autopsie l’a «blessée» : «Je me dis que les policiers l’ont vu mourir, qu’il aurait pu être sauvé. C’est très dur.»

Techniques. Pour l’heure, les investigations en sont toujours au stade de l’enquête préliminaire, sous le contrôle du parquet. Les enquêteurs de l’IGPN ont interrogé tous les policiers présents lors de l’interpellation, ainsi que ceux qui ont réceptionné le fourgon à l’arrivée rue Louis-Blanc. L’ensemble des personnes présentes dans le bar ce soir-là ont également été entendues. Certaines, identifiées par Libération, n’ont pas souhaité s’exprimer. Toutes font cependant le récit d’une interpellation musclée, même si les versions varient sur les conditions exactes de l’intervention. Pour les policiers de la BAC, pourtant formés aux gestes techniques d’intervention, ces interpellations nocturnes sont toujours délicates. Même dans les cas d’agitation extrême, il est recommandé de ne pas laisser trop longtemps une personne allongée sur le ventre, les mains dans le dos, position qui comporte un risque d’asphyxie. Au bout de deux minutes, les policiers doivent le faire basculer en position latérale, ou l’asseoir. En France, plusieurs méthodes de maîtrise des individus agités sont utilisées par les forces de l’ordre. Certaines sont très controversées, comme celle dite du «pliage», qui consiste à maintenir la personne en hyperflexion, recroquevillée. A l’origine de la mort de plusieurs personnes, elle est en théorie interdite à cause de sa dangerosité. Une autre, où le suspect est maintenu à plat ventre, un policier au-dessus qui lui plaque les mains dans le dos, est en revanche toujours en vigueur, alors que plusieurs pays européens l’ont bannie pour ses risques d’«asphyxie posturale».

L’enquête de l’IGPN doit désormais déterminer le rôle exact des policiers dans la mort d’Amadou Koumé. La caméra de vidéosurveillance n’ayant permis de filmer que le début de la scène, plusieurs questions restent en suspens : dans quelle position était-il quand il a été plaqué au sol ? Combien de temps est-il resté ainsi immobilisé ? Que s’est-il passé dans le fourgon pour que la victime perde subitement connaissance ? D’où viennent les traces de coups sur son visage ?

«Dignité». Les jours suivant le drame, la communication erratique entre les autorités et la famille Koumé a alimenté le trouble. Ses proches disent avoir été baladés d’un service à l’autre, à la recherche d’informations qui ne venaient pas. Sa sœur aînée, Haby, se souvient aussi de cette scène à l’institut médico-légal : «On était derrière une vitre de verre, et on nous présentait toujours sa face gauche. Le reste de son corps était enveloppé d’un drap blanc. On a demandé à tourner le lit. Et c’est là qu’on a vu ce cocard à l’œil droit et son arcade rabaissée.» Comment un homme de 33 ans, d’une telle corpulence et «en bonne santé» selon ses proches, a-t-il pu décéder dans de telles circonstances ? Haby s’interroge : «Tout le monde meurt de quelque chose, mais lui, on ne sait pas.» Auxiliaire de vie scolaire dans l’Aisne, elle espère qu’un juge d’instruction sera bientôt saisi pour faire toute la lumière sur cette nuit du 5 au 6 mars. «Depuis, on se fait des films, tous les jours. On s’imagine des choses», dit-elle. Sa compagne acquiesce. Elle veut lui «rendre sa dignité».

La famille d’Amadou Koumé dresse le portrait d’un homme «doux, très famille», père de trois enfants. Deux sont nés de précédentes relations. Le dernier, Issa, a 5 ans.«Avec lui, c’était fusionnel», dit Jessica Lefèvre. Employée de commerce à Saint-Quentin (Aisne), elle raconte que son compagnon avait rejoint la région parisienne début janvier pour y trouver du travail. En octobre, il avait bouclé un contrat d’accompagnement dans l’emploi d’un an, passé comme animateur sportif au sein d’un club de basket d’Amiens (Somme). En attendant de suivre une formation dans ce domaine dans quelques mois, Amadou Koumé avait réussi à se faire embaucher dans un service de restauration collective d’une université francilienne. «Il avait trouvé ce boulot en trois jours, en déposant des CV dans les agences d’intérim», se souvient sa compagne.

Le 5 mars, Amadou ne travaillait pas et devait passer, dans l’après-midi, un test de connaissance du code de la route. A 17 h 17, Jessica Lefèvre reçoit un dernier SMS de son compagnon. Rien d’alarmant. En sortant du travail, à 18 heures, elle tente de le rappeler mais tombe sur sa boîte vocale. Il restera injoignable toute la soirée, contrairement à ses habitudes. Que s’est-il passé dans ce laps de temps ? Pour Jessica, cette absence est d’autant plus surprenante qu’Amadou, qui logeait chez son frère au Raincy (Seine-Saint-Denis), avait une vie plutôt plan-plan. Le soir, quand son frère Aliou rentrait de son travail d’agent technique dans une gendarmerie, l’aîné avait souvent préparé le repas.

Aurait-il pu renouer, à Paris, avec des personnes qu’il avait rencontrées lors de son séjour de quelques mois en prison, en 2009 ? Jessica Lefèvre n’y croit pas. Elle parle de «bêtises de jeunesse», dit qu’avec Amadou, le système pénitentiaire «avait fait son boulot». «Pendant son incarcération, on l’appelait "le médiateur". Il n’avait aucune haine de la police.» Emue, elle dit qu’elle cachera «toute sa vie» à son fils Issa «ce qui s’est passé» ce soir-là : «Je ne veux pas qu’il développe plus tard une haine des forces de l’ordre.» Privée de son frère, «son meilleur ami», depuis plus de deux mois, Haby Koumé reste déterminée : «J’espère que l’enquête va aboutir. Si je ne me mets pas ça dans la tête, je ne tiendrai pas.»
 

Drianke

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vous avez oubliez le lien inrocks comme dab le missionnaire...ne pas faire l'impasse sur l'insulte nomé oh!!!! c'était pas un animal mais un être humain qui a été tué : )

“Mets-toi par terre, en-culé!”: nouvelles révélations sur la mort suspecte d’Amadou Koumé...

résultat de l'autopsie...

“Asphyxie et traumatismes facial et cervical”

M. Koumé sort ensuite de lui-même du bar sous escorte, et le témoin le perd de vue. “Personne n’a imaginé à ce moment qu’Amadou Koumé pouvait mourir, on pensait qu’il serait juste placé en garde à vue”, conclut-il. Le commissariat est situé à 3 minutes du bar. Le décès de la victime est constaté par le SAMU à 2h30. Selon le rapport d’autopsie, le décès résulte d’un “œdème pulmonaire survenu dans un contexte d’asphyxie et de traumatismes facial et cervical”.

http://www.lesinrocks.com/2015/09/1...-sur-la-mort-suspecte-damadou-koume-11773293/
 

droitreponse

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L'insulte est soulignée en gras dans le lien libération . Pas d'oubli, vous oubliez par contre systématiquement la coke retrouvée par l'autopsie .
Pas de mission non plus , je ne doute pas que vous auriez comme les assoces mis à jour les infos un jour ou l'autre .
C'est important d'effectuer le suivi de ses topics . Nous ne sommes pas comme les merdias toujours dans le sensationnel, on travaille l'info, on la suit . C'est tout l'intérêt des forums .

PS le missionnaire c'est daté , faut évoluer .
 
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droitreponse

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A noter l'article tiré de leblacketlaplume a été publié le 15 mai.
Les résultats de l'autopsie était dispo le 10 mai dans libération .
L'article explique pourtant que la famille n'avait toujours pas les résultats de l'autopsie ...
 

UNIVERSAL

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Voici les histoires vraies d’un Guadeloupéen et d’un Sénégalais morts dans des circonstances étranges dans deux commissariats d’ Île-de-France. En 2015.

Personne n’en parle ? Normal. Déjà l’un d’origine sénégalaise s’appelait Amadou Komé et l’autre Pierre Cayet était Guadeloupéen. « Pierre et Amadou » ? Soyons sérieux. Eric Garner ! Rodney King ! Freddie Gray ! Michael Brown ! C’est plus efficace. Pas « Pierre et Amadou ». Désolé. Amadou Komé est mort dans un commissariat du X arrondissement de Paris et Pierre Cayet dans celui de Saint-Denis. Bon. Le dixième, Saint-Denis, 9.3. etc c’est pittoresque. Soit. Mais cela n’a pas le cachet d’un Ferguson dans le Missouri , Baltimore dans le Maryland ou Staten Island à New York ! Soyons honnêtes l’Amérique reste le pays référence de l’entertainment. Eux offrent du grand spectacle : fusillades (dans le dos ou à bout portant), passages à tabac, étranglements, parfois même c’est filmé… Incroyable ! En revanche, les Américains négligent souvent le scénario. A part l’excellent récent cas de Tamir Rice ( tiré sur un gosse de douze ans il fallait y penser !) c’est toujours la même histoire. Messieurs les Yankees, le profil du gars « violent-avec-un passé-de-délinquant » vous nous le servez depuis Rodney King en 1991 !

En France on n’a peut-être pas de moyens mais on sait encore raconter de belles histoires. Le vendredi 6 mars vers minuit Amadou Komé est appréhendé dans un bar prés de la gare du Nord, par les policiers du 10e arrondissement. Selon eux, ce père de famille de 33 ans originaire de Saint-Quentin, dans l’Aisne, tient des « propos incohérents », explique une source judiciaire au journal Le Parisien. Autre info donnée par le journal Libération les premières expertises toxicologiques révèlent qu’Amadou Koumé aurait pris de la cocaïne. « Une prise significative et assez proche du décès », souligne le rapport. Si la drogue peut expliquer le comportement agité de la victime et ses propos incohérents quid de l’œdème pulmonaire à l’origine du décès ? C’est l’exception française môssieur ! Lors d’interpellations, la Police Nationale applique des méthodes d’immobilisation assez efficace comme Amadou Komé a pu le constater. On peut par exemple étrangler la personne qui se trouve au sol, pendant qu’un autre lui comprime la cage thoracique en appuyant fortement son genou dans le dos. Résultat ? La famille Koumé reçus par les enquêteurs trois jours après les faits, ne connait toujours pas les résultats de l’autopsie. La sœur d’Amadou Koumé souligne la présence d’un cocard sur le visage et de traces sur la gorge constatées lors de la reconnaissance du corps. Le parquet de Paris a demandé de nouvelles analyses et l’IGPN la police des polices mène l’enquête. D’un coup on passe d’un épisode du Commissaire Moulin au Château de Kafka. Si l’Américain assume son côté « cow-boy » et parfois n’hésite pas à relaxer les policiers incriminés, en France on est plus fin. On ne vous dit pas qu’il n’y a pas eu de bavure. Non, on vous explique poliment que la Police des Polices (l’IPGN) doit enquêter avant de tirer toute conclusion. L’élégance française….

Le même scénario, tout en finesse a été appliqué au cas de Pierre Cayet. L’IGPN, l’Inspection générale de la police nationale, a ouvert une enquête après la mort de cet homme de 54 ans après une « altercation » avec des policiers au commissariat de Saint-Denis le 25 avril. Tout est parti d’un simple contrôle routier sur l’autoroute A1. Les CRS le verbalisent car il circule en état d’ébriété. Le véhicule est immobilisé et Pierre Cayet repart libre dans un taxi. Selon le parquet de Bobigny, rapporté par Le Parisien, l’automobiliste s’est présenté au commissariat de Saint-Denis, pour réclamer des papiers et ses médicaments laissés à l’intérieur du véhicule immobilisé. On lui refuse. Jusque là on s’ennuie ferme. Voici le coup de théâtre. Selon la police, Pierre Cayet a voulu s’en prendre à un des policiers « qui l’a repoussé avec la paume de la main », ce qui a provoqué sa chute. « Par malchance, il est tombé à la renverse et l’arrière de son crâne a heurté l’arrête du trottoir ». Ah l’humour français ! » Repoussé avec la paume de la main » ? « Par malchance » ? Curieusement, son frère qui rapporte le témoignage de la petite amie de Pierre Cayet ne trouve pas cela drôle.


Des Antillais qui ne veulent pas rire ? Des Africains qui veulent intenter des procès ? Tout fout le camp ma bonne dame. Heureusement qu’ils sont Noirs, qu’ils n’ont pas de noms anglophones, que les médias ( à l’exception du Parisien qui a sorti un mois après son décès l’histoire d’Amadou Komé) font le minimum et surtout que – presque- tout le monde s’en fiche royalement. Dieu merci nous ne sommes pas aux Etats-Unis.

PIERRE et AMADOU entrent dans un commissariat…. | Le Black Et La Plume
Salam Drianke,
Règle n° un obéir aux forces de l'ordre.

PS: ça me fait penser à tout le tapage autour de la mort de Michael Brown à Ferguson qu'on a essayé de faire passer pour un ange. Il y a une vidéo qui tourne sur le net ou on le voit se déchainer contre un pauvre vieux.
 

Drianke

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règle n°2

ne pas avoir un faciès arabe ou africain d'office c'est suspect

Salam Drianke,
Règle n° un obéir aux forces de l'ordre.

PS: ça me fait penser à tout le tapage autour de la mort de Michael Brown à Ferguson qu'on a essayé de faire passer pour un ange. Il y a une vidéo qui tourne sur le net ou on le voit se déchainer contre un pauvre vieux.
 

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VIB
règle n°2
ne pas avoir un faciès arabe ou africain d'office c'est suspect
J'ai la tête de l'emploi et j'ai jamais eu de problème avec la flicaille. Enfin si quand j'étais jeune et que je réagissais comme un jeune **** :D
Maintenant quand il y a un contrôle, j’obtempère et ça se passe très bien.

C'est sure qu'à force de dire c'est la faute des flics, ils poussent des ailes aux jeunes délinquants.
 

Drianke

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Au Maroc normal viens dans le 9-3 ou le 6-9 ou le 7-6 tu seras p-ê à la même enseigne que les autres...

mon père dans les années 60' a été balancé à la Seine comme de nombreux algériens par les flics y'a des choses qui changent pas, juste les méthodes...

ps : mon père avait une tête d'arabe pour eux mais il était bien breton quoique les arabes n'ont pas du s'arrêter à poitiers mais ont du pousser en bretagne...

J'ai la tête de l'emploi et j'ai jamais eu de problème avec la flicaille. Enfin si quand j'étais jeune et que je réagissais comme un jeune **** :D
Maintenant quand il y a un contrôle, j’obtempère et ça se passe très bien.

Maintenant c'est sure qu'à force de dire c'est la faute des flics, ils poussent des ailes aux jeunes délinquants.
 

Drianke

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Donc tu es un mytho tu vis pas au Maroc toi, j'avais un doute quand tu te plantais sur l'horaire du ftour déjà tu avais un décalage avec Casa'....hihihihihi

Moi la dernière fois remonte de très longtemps ils m'ont pris pour une tépue j'étais accompagnée à l'époque de mon mari (noir) et enceinte jusqu'au cou....sinon ma fille de couleur y'a quelques mois....une première pour elle...choquée la petite...

Tu sais bien que je ne parle pas du Maroc, ne fais pas la maligne.
Et puis c'est quand la dernière fois que tu t'es faite contrôler et que ça s'est mal passé ?
 

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Donc tu es un mytho tu vis pas au Maroc toi, j'avais un doute quand tu te plantais sur l'horaire du ftour déjà tu avais un décalage avec Casa'....hihihihihi

Moi la dernière fois remonte de très longtemps ils m'ont pris pour une tépue j'étais accompagnée à l'époque de mon mari (noir) et enceinte jusqu'au cou....sinon ma fille de couleur y'a quelques mois....une première pour elle...choquée la petite...
ça ne te viendrait pas à l'esprit que pour faire mes études j'ai vécu ailleurs. Il me semble même te l'avoir dit.

Quand on veut défendre une noble cause (et lutter contre le racisme est une noble cause) on s'arrange pour choisir quelqu'un au-dessus de tout soupçon, clean. Sinon on risque de décrédibiliser cette cause.

PS: Et merci pour ta mauvaise foi ^^ Sois honnête et arrête d'essayer de te donner un genre.
 

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Initium ut esset homo creatus est
@UNIVERSAL
Rien n'indique qu'Amadou Koumé ait été victime de racisme.
Il était sous coke , lis l'histoire. Un policier a peut être commis une faute, l'enquête le dira , mais le contrôle au faciès dans le cas d'Amadou c'est du flanc.
Et il est difficile d'obtempérer quand tu es sous coke, et dans un état de conscience modifiée.
Je pensais que tu le savais :D
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
mauvaise foi? tu devrais essayer de te relire....j'ai pas de genre moi...

ça ne te viendrait pas à l'esprit que pour faire mes études j'ai vécu ailleurs. Il me semble même te l'avoir dit.

Quand on veut défendre une noble cause (et lutter contre le racisme est une noble cause) on s'arrange pour choisir quelqu'un au-dessus de tout soupçon, clean. Sinon on risque de décrédibiliser cette cause.

PS: Et merci pour ta mauvaise foi ^^ Sois honnête et arrête d'essayer de te donner un genre.
 

UNIVERSAL

---lcdcjve---
VIB
@UNIVERSAL
Rien n'indique qu'Amadou Koumé ait été victime de racisme.
Il était sous coke , lis l'histoire. Un policier a peut être commis une faute, l'enquête le dira , mais le contrôle au faciès dans le cas d'Amadou c'est du flanc.
Et il est difficile d'obtempérer quand tu es sous coke, et dans un état de conscience modifiée.
Je pensais que tu le savais
Salam droitreponse,
je m'en doutais ..... à force de crier au loup on finit par ne plus être cru. Et @Drianke rentre dans ce cas de figure :D
Comme tu sais, cette saleté de coke joue aussi sur la mémoire ^^


mauvaise foi? tu devrais essayer de te relire....j'ai pas de genre moi...
Allez laisse tomber, tu coules. C'est pas à un vieux singe qu'on apprend à faire la grimace Micheline :)
 
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