Y a-t-il un pilote dans l’avion ?

Amine

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La revue Prescrire, indépendante des laboratoires pharmaceutiques et riche de plus de 30000 abonnes, pose directement la question. « L’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé est elle avant tout au service des patients ou au service des firmes pharmaceutiques ? Et pour illustrer ces propos, elle cite des exemples. A partir de quatre médicament ( Di-Antalvic, Agreal, Mediator et les coxibs) la rédaction de la revue attaque l’Afssaps en lui reprochant se lenteur excessive dans ses prises de position et son opacité. Ainsi le Di-Antalvic, ce médicament, très connu et largement prescrit, est une mélange de dextropropoxyphene et de paracétamol. Il peut entrainer des troubles respiratoires et perturber le rythme cardiaque.

En Suisse et en Suède, ce médicament e été retire en raison du risque d’intoxication mortelle. Aux états unis, l’association de consommateurs publie Citizen a présenté a l’agence américaine du médicament une pétition demandant le retrait des médicaments contenant du dextropropxyphne au vu des données du réseau Drug Abuse Warning Ntework, qui a recense 2110 décès accidentels entre 1981 et 1990. En Angleterre et au pays de Galles, il est prévu que les autorisations de mises sur le marche des associations contenant du dextropropoxyphene soient retirées. En France, on a enregistré des décès mais le médicament n’est pas encore retire. Selon la caisse nationale d’assurance maladie, l’association dextroproxyphene et paracétamol était au deuxième rang des médicaments les plus prescrits en 2006 avec environ 48 millions de boites.
 
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