Le piratage, et plus précisément celui des logiciels informatiques est un acte simple. En plus des citoyens, des entreprises voire même des administrations, y ont régulièrement recours. Pourtant, cet acte pose des risques énormes, surtout pour léconomie nationale. Zoom sur un phénomène qui ne cesse de prendre de lampleur.
Un petit nombre de revendeurs informatiques font courir des risques aux consommateurs et tirent lensemble du marché vers le bas. Il nest plus acceptable de les laisser agir en toute impunité, de tromper les clients et leur laisser prendre des risques sur lutilisation de version non authentique et ainsi nuire au développement dune véritable industrie nationale en toute impunité. Ces propos de Bertrand Hommell, Directeur Général de Microsoft Maroc résume les pertes du Maroc liées au piratage des logiciels informatiques.
Phénomène en croissance
En effet, le phénomène prend de l'ampleur dans le Royaume. Ainsi, le taux de piratage des logiciels informatiques au Maroc qui était de 60% en 2000, a progressé de 6 points en 2008 selon une récente étude de IDC, le premier groupe mondiale de conseils et d'études sur les marchés des TI (technologies de l'information) et des télécommunications. De plus, sur 100 licences vendues au Maroc par Microsoft, les deux tiers sont piratées selon M. Hommel.
La lutte contre le piratage doit être l'un des enjeux du pays. Car parmi les critères dévaluation de préférence pour s'implanter dans un pays, on prend actuellement en compte sa capacité à faire face à ce phénomène, déclare M. Hommel.
Le piratage touche ainsi à la crédibilité du pays vis à vis des pays étrangers et des potentiels investisseurs.
Quand un investisseur s'implante dans un pays et voit que sa propriété intellectuelle est en danger, il risque de quitter le Maroc à court ou moyen terme. Il y a une corrélation très forte entre le fléau du piratage et linvestissement étranger au Maroc.
Bretrand Hommell, Directeur Général de Microsoft Maroc
Ce que le Maroc pourrait y gagner
En parlant dinvestissement, en 2007 le Maroc a dépensé 731 millions de dollars dans le secteur des Technologie de linformation (TI) selon l'étude de l'IDC. Ces dépense représente 1,1% du produit National Brut (PNB) et ont permis à plus de 1.200 entreprises spécialisées dans les TI dengager 14.000 employés et de générer 82 millions de dollars dimpôt liés aux secteurs.
10 points
La contribution des TI à léconomie marocaine pourrait bien être plus significative si le taux de piratage de logiciel informatique au Maroc, qui est de 66%, diminuait de 10 points sur les quatre prochaines années.
Une telle baisse devrait permettre la création de 895 emplois supplémentaires, apporter 155 millions de dollars de bénéfice à lindustrie locale et 15 millions de dollars de recettes fiscales aux autorités aux niveaux local, national et régional.
Il faut éduquer le marché en mettant des dispositifs pour rassurer. Dans ce sens, le Maroc doit se mettre aux standards internationaux concernant la propriété intellectuelle. De plus, lentreprise marocaine doit donner lexemple en matière de lutte contre le piratage informatique. Et dune manière générale il faut un changement dans la culture
Bertrand Hommell.
Stratégie
Depuis des mois, Microsoft Maroc a entamé un plan de lutte contre le piratage, en conduisant, entre autres, une série dopérations coup de poing contre les revendeurs informatiques qui pratiquent la copie illégale de logiciels. Cette stratégie envers le piratage sarticule sur 3 axes, la sensibilisation au danger des logiciels piratés, la mise en garde des revendeurs locaux, et des actions juridiques dissuasives à l'encontre des revendeurs. Pour M. Hommell Microsoft ne peut être quun catalyseur qui fédèrent les concernés sur le marché.
Auteur : Ahmed El Mekkaoui
Un petit nombre de revendeurs informatiques font courir des risques aux consommateurs et tirent lensemble du marché vers le bas. Il nest plus acceptable de les laisser agir en toute impunité, de tromper les clients et leur laisser prendre des risques sur lutilisation de version non authentique et ainsi nuire au développement dune véritable industrie nationale en toute impunité. Ces propos de Bertrand Hommell, Directeur Général de Microsoft Maroc résume les pertes du Maroc liées au piratage des logiciels informatiques.
Phénomène en croissance
En effet, le phénomène prend de l'ampleur dans le Royaume. Ainsi, le taux de piratage des logiciels informatiques au Maroc qui était de 60% en 2000, a progressé de 6 points en 2008 selon une récente étude de IDC, le premier groupe mondiale de conseils et d'études sur les marchés des TI (technologies de l'information) et des télécommunications. De plus, sur 100 licences vendues au Maroc par Microsoft, les deux tiers sont piratées selon M. Hommel.
La lutte contre le piratage doit être l'un des enjeux du pays. Car parmi les critères dévaluation de préférence pour s'implanter dans un pays, on prend actuellement en compte sa capacité à faire face à ce phénomène, déclare M. Hommel.
Le piratage touche ainsi à la crédibilité du pays vis à vis des pays étrangers et des potentiels investisseurs.
Quand un investisseur s'implante dans un pays et voit que sa propriété intellectuelle est en danger, il risque de quitter le Maroc à court ou moyen terme. Il y a une corrélation très forte entre le fléau du piratage et linvestissement étranger au Maroc.
Bretrand Hommell, Directeur Général de Microsoft Maroc
Ce que le Maroc pourrait y gagner
En parlant dinvestissement, en 2007 le Maroc a dépensé 731 millions de dollars dans le secteur des Technologie de linformation (TI) selon l'étude de l'IDC. Ces dépense représente 1,1% du produit National Brut (PNB) et ont permis à plus de 1.200 entreprises spécialisées dans les TI dengager 14.000 employés et de générer 82 millions de dollars dimpôt liés aux secteurs.
10 points
La contribution des TI à léconomie marocaine pourrait bien être plus significative si le taux de piratage de logiciel informatique au Maroc, qui est de 66%, diminuait de 10 points sur les quatre prochaines années.
Une telle baisse devrait permettre la création de 895 emplois supplémentaires, apporter 155 millions de dollars de bénéfice à lindustrie locale et 15 millions de dollars de recettes fiscales aux autorités aux niveaux local, national et régional.
Il faut éduquer le marché en mettant des dispositifs pour rassurer. Dans ce sens, le Maroc doit se mettre aux standards internationaux concernant la propriété intellectuelle. De plus, lentreprise marocaine doit donner lexemple en matière de lutte contre le piratage informatique. Et dune manière générale il faut un changement dans la culture
Bertrand Hommell.
Stratégie
Depuis des mois, Microsoft Maroc a entamé un plan de lutte contre le piratage, en conduisant, entre autres, une série dopérations coup de poing contre les revendeurs informatiques qui pratiquent la copie illégale de logiciels. Cette stratégie envers le piratage sarticule sur 3 axes, la sensibilisation au danger des logiciels piratés, la mise en garde des revendeurs locaux, et des actions juridiques dissuasives à l'encontre des revendeurs. Pour M. Hommell Microsoft ne peut être quun catalyseur qui fédèrent les concernés sur le marché.
Auteur : Ahmed El Mekkaoui
