PJD: Le conseil national incontournable

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Casablanca d'antan
VIB
Les procédures de répartition des postes politiques fixées dimanche prochain
La présidence du Parlement acquise à l’Istiqlal
Le MP est toujours partant La classe politique aura les yeux rivés sur le conseil national du PJD qui se tiendra dimanche prochain. Et pour cause, il tranchera sur les procédures à suivre pour la répartition des postes politiques de l’organigramme du prochain gouvernement. La veille, la commission politique et celle organisationnelle auront élaboré les documents à présenter à ce conseil. Déjà, il est acquis que la présidence de la Chambre des représentants revienne à l’Istiqlal. Le PJD ne veut pas cumuler les postes de chef du gouvernement et président du Parlement.
Pour l’architecture du prochain gouvernement, la tendance va vers la formation de grands pôles regroupant des secteurs proches. L’exécutif comptera au maximum 25 ministères, y compris les secrétariats d’Etat. «C’est une niche pour faire des économies», rappelle une source proche du dossier.
La consigne est donc donnée: l’austérité doit venir des partis politiques, en faisant preuve de modération dans leur appétit pour les postes ministériels. Le nouveau chef de gouvernement veut des profils nouveaux et de qualité et ne veut pas voir les visages anciens revenir.
Cependant, après la décision de l’USFP de ne pas participer au prochain gouvernement, le PJD semble serein. Aucun problème pour constituer une majorité. Le MP répondra présent ainsi que les petits partis, sans oublier l’UC. D’autant qu’en coulisses le PJD a la garantie du soutien du parti de la rose, particulièrement dans les actions de lutte contre la corruption. Idem pour les amendements du projet de loi de Finances qui se feront dans le sens des attentes de l’USFP, indique la même source. Reste que c’est le PJD qui tirera les bénéfices des actions de moralisation de la vie publique et de lutte contre la prévarication. Et le Mouvement populaire peut paraître beaucoup plus progressiste que l’USFP, ajoute la même source.
Ce qui pose la question de la survie de la Koutla, une coalition réanimée à la veille des élections. Si l’USFP a tranché, il en va autrement pour le PPS dont le secrétaire général, Nabil Benabdallah, a rencontré Abdelillah Benkirane vendredi dernier. Son bureau politique devait se réunir hier pour décider de la date de la convocation du comité central. En attendant, le bureau politique n’est pas dans l’obligation de s’aligner sur la décision de l’USFP, souligne un de ses membres. En plus, l’Istiqlal a déjà fait son choix de participer au prochain gouvernement. Il faut dire que la réaction de l’USFP a perturbé le schéma de ces trois partis. Visiblement, les réunions des patrons de la Koutla pour discuter de la gestion de cette étape n’ont rien donné de concret. Même une autre rencontre entre Abbas El Fassi et Abdelouahad Radi, pour le dissuader d’aller vers l’opposition, n’y a rien fait. Mais l’Istiqlal ne cache pas son désir de voir le PPS dans le prochain gouvernement. En tout cas, l’Istiqlal attend les propositions de son allié le PJD en termes d’organigramme et de postes ministériels avant de convoquer son conseil national.


http://www.leconomiste.com/article/889298-pjd-le-conseil-national-incontournable
 
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