Pjd vs hassad : les islamistes veulent corrompre les électeurs en toute impunité

amsawad

Tayri nem tuder g-ul inu
Le PJD n’a pas avalé la décision du ministère de l’intérieur d’interdire les « actions caritatives et de bienfaisance » durant ce mois de Ramadan en raison de l’approche des élections.

Un champ ou excellent les compagnons du chef de gouvernement et où la charité et la bienfaisance sont synonymes d’entraide occasionnelle pour dénicher des voix capables de basculer vers le bienfaiteur qui n’est autre que le PJD puisque c’est le seul parti officiellement qui a protesté contre la décision de Hassad. Selon Al youm 24 proche du parti de la lampe, les conseillers pjdistes s’apprêtent à poser une question orale dans ce sens au ministre de l’Intérieur. Le PJD révèle ainsi qu’il est gêné sur son terrain prédilection à savoir la bienfaisance et la charité comme moyen de drainer de nouveaux sympathisants nécessiteux qui viendraient grossir le nombre de voix au profit des lampistes. Une forme d’achat des voix qui ne dit pas son nom à laquelle recourt en permanence ce parti si prompte à dénoncer la prévarication des élections par l’argent.

Mais il ne faut pas compter sur le PJD et ses associations pour se laisser dissuader et ses affluents ne croisent pas les bras durant ce mois de Ramadan. Ils ont sans doute mille et une manières pour détourner la loi de Hassad, mais le fait de porter la question devant les parlementaires dans les derniers jours du Ramadan dévoile leur toupet en se mêlant aux loups pour crier avec eux au loup. Une véritable mascarade dans la mesure où dans la réalité les autorités dans toutes les régions n’ont pu stopper réellement ce mouvement dit « panier du ramadan » et il faut le dire d’autres partis politiques à travers des personnes ou des associations se sont adonnés à ces pratiques avant même le début du mois sacré. La question orale du PJD est une question politique d’intimidation pour l’après le ramadan. Le PJD est un parti qui ne ressemble pas aux autres car il utilise les principes de la religion dans sa politique, dans ses campagnes, dans ses programmes et dans son idéologie tout au long de l’année, ce qui équivaut à une corruption permanent

Source : quid.ma
 
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