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[QUOTE="DonaNikita, post: 12648280, member: 321437"] La parole même, un papier écrit, par les mille mains d’une seule main, passer à travers toi, inutile aux rêves, et tombe par terre, et s’y continue. Et qu’importe doux, lumière ou louange, qu’elle soit versée, débordant la coupe : elle est du vin le tremblement tenace, et tes lèvres ont teintes d’amarante. Il ne veut plus la syllabe tardive, ce qu’apport encore et toujours l’écueil de mes souvenirs, l’écume irritée, il veut seulement écrire ton nom. Même si le tait mon amour nocturne le printemps plus tard saura bien le dire. Je t’aime parce que je t’aime et voilà tout et de t’aimer j’en arrive à ne pas t’aimer et de t’attendre alors que je ne t’attends plus mon cœur peut en passer du froid à la brûlure. Je ne t’aime que parce que c’est toi que j’aime, et je te hais sans fin, te hais et te supplie, et la mesure de mon amour voyageur est de ne pas te voir, de t’aimer en aveugle. Et si, lumière de janvier, tu consumais ton rayon cruel, et mon cœur tout entier, me dérobant la clef de la tranquillité? En cette histoire je m’arrive qu’à mourir et si je meurs d’amour, c’est parce que e t’aime, parce qu’amour, je t’aime, et à feu et à sang. Ne pas être serait être sans que tu sois, sans que tu passes au cœur du midi traversé pareille à la fleur bleue, et sans que tu chemines plus tard à travers les briques et le brouillard, sans cette lumière que tu portes en ta main lumière d’or que nul autre ne saurait voir, et dont nul n’a su peut-être qu’elle croissait comme le commencement rouge de la rose, sans que tu sois, enfin, sans que tu sois venue brusque, stimulante, pour connaître ma vie, rafale de rosier, et froment dans le vent, et dès lors moi je suis parce que tu es, et dès lors toi tu es, moi je suis et nous sommes, par amour je serai, tu seras, nous serons. La centaine d'amour - Pablo Neruda [/QUOTE]
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