Poésie et érotisme

Je lis ton corps ... je me cultive

....

Ô toi être étonnant
Comme un jouet d’enfant
Je me considère comme homme civilisé
Parce que je suis ton amant,
Parce qu’ils sont tes contemporains
Toute époque avant tes yeux
Ne peut être qu’hypothétique,
toute époque après tes yeux
N’est que déchirement;
Ne demande donc pas pourquoi
Je suis avec toi:
Je veux sortir de mon sous-développement
Pour vivre l’ère de l’eau,
Je veux fuir la république de la soif
Pour pénétrer dans celles du Magnolia,
Je veux quitter mon état de Bédouin
Pour m’asseoir à l’ombre des arbres,
Je veux me laver dans l’eau des sources
et apprendre les noms des fleurs.
Je veux que tu m’enseignes
La lecture et l’écriture
Car l’écriture sur ton corps
Est le début de la connaissance:
S’y engager de la connaissance:
S’y engager est s’engager
Sur la voie de la civilisation
Ton corps n’est pas ennemi de la culture,
Mais la culture même
Celui qui ne sait pas faire la lecture
De l’Alphabet de ton corps.
Restera analphabète sa vie durant. »

Nizar Kabbani
 
Je lis ton corps ... je me cultive

....

Ô toi être étonnant
Comme un jouet d’enfant
Je me considère comme homme civilisé
Parce que je suis ton amant,
Parce qu’ils sont tes contemporains
Toute époque avant tes yeux
Ne peut être qu’hypothétique,
toute époque après tes yeux
N’est que déchirement;
Ne demande donc pas pourquoi
Je suis avec toi:
Je veux sortir de mon sous-développement
Pour vivre l’ère de l’eau,
Je veux fuir la république de la soif
Pour pénétrer dans celles du Magnolia,
Je veux quitter mon état de Bédouin
Pour m’asseoir à l’ombre des arbres,
Je veux me laver dans l’eau des sources
et apprendre les noms des fleurs.
Je veux que tu m’enseignes
La lecture et l’écriture
Car l’écriture sur ton corps
Est le début de la connaissance:
S’y engager de la connaissance:
S’y engager est s’engager
Sur la voie de la civilisation
Ton corps n’est pas ennemi de la culture,
Mais la culture même
Celui qui ne sait pas faire la lecture
De l’Alphabet de ton corps.
Restera analphabète sa vie durant. »

Nizar Kabbani


ta vu le coquin:D

et pourtant il a tellement raison
 
Mon amour brillera toujours

Mouvements en puissance
Overdose de jouissance
Nous sommes en effervescence

Alanguis par nos caresses
Mouvements en souplesse
Overdose de tendresse
Un moment sans stress
Recueillement dans la paresse

Baisers suaves et langoureux
Regards chauds et amoureux
Instinct fébrile et chaleureux
Lumière tamisée sur fond de bleu
L'ivresse torride qui se meut dans tes yeux
Envie de toi, toujours encore, j'en reveux
Repue de tes caresses, mais pas encore de ton feu
Amoureux de ces instants si précieux

Te faire vibrer grâce à mes baisers
Ou hurler de plaisir et te voir t'apaiser
Une sensation que l'on ne voudrait jamais arrêter
Jusqu'à ce que nos spasmes puissent enfin se calmer
Ondulation permanente qui ne cesse de nous animer
Une ferveur qui s'empare de nos corps au désir affamé
Résister à l'envie de se reposer pour oser recommencer
Sensuellement, cette danse de l'amour et du désir insensé.

Romantika

jolie acrostiche ;) .
 
Merci pogoss

Disons que ce n'est pas mon premier duo érotique et encore moins mon premier poème érotique

voici mon premier, soit indulgente plize :D

Jeunes indéfiniment, tes yeux absorbent mon âme.
Eternel source de désir, ton souffle m'aspire.
Tes lèvres sur les miennes et j'oublierais un empire.
Elixir de ma passion par ta langue m'enflamme.

Féérique forme de ta nuque dont l'arôme m'enivre
Adorables raisins sous mes doigts durcissent
Invitant ma main droite vers ton secret abysses.
Sensuelles, mes caresses le feront revivre

Lascive, ta sollicitation prend de l'ampleur
Avide mais patient, je m'invite en douceur.
Magique moment d'ivresse au fil des positions

Ô muse de mon cœur, abdique sans confusion
Unis dans ce moment, ton intime est le mien
Résonnant avec toi mon intime sera tien.

ps : le titre en acrostiche :D
 
voici mon premier, soit indulgente plize

Jeunes indéfiniment, tes yeux absorbent mon âme.
Eternel source de désir, ton souffle m'aspire.
Tes lèvres sur les miennes et j'oublierais un empire.
Elixir de ma passion par ta langue m'enflamme.

Féérique forme de ta nuque dont l'arôme m'enivre
Adorables raisins sous mes doigts durcissent
Invitant ma main droite vers ton secret abysses.
Sensuelles, mes caresses le feront revivre

Lascive, ta sollicitation prend de l'ampleur
Avide mais patient, je m'invite en douceur.
Magique moment d'ivresse au fil des positions

Ô muse de mon cœur, abdique sans confusion
Unis dans ce moment, ton intime est le mien
Résonnant avec toi mon intime sera tien.

ps : le titre en acrostiche :D

Super accrostiche ;)
 
Sous la douche Partie 1

Prologue :

Elle était sous la douche et ses seins mouillés me regardaient. Elle était heureuse, souriante et ample, rebondie de la hanche. Son corps m'impressionnait énormément. Je me demandais bien comment elle faisait pour se montrer nue comme ça. Moi, je n’aimais pas qu'on me voie tout nu. J'avais treize ans. Pas encore lu de psycho. Le dilemme nature/culture m'était étranger, et ça tombait bien, je ne risquais pas de tomber dans la névrose.
Elle était donc là, inanimée et nue. Fascinante. Entre deux histoires des Chevaliers du Zodiaque –j’adore Phoenix -, je restais des heures à la regarder. Mon trésor à moi. Elle passerait l'été, et même l'hiver d'après, nue sous sa douche. Une grande dame. J'avais un peu honte d'éprouver ce mystère pour une dame. Je grimpais encore aux arbres, j'allais à l'école avec Causette, et le dimanche à la pêche (tu ne me crois pas j’espère). Mais elle était toujours là, heureuse avec son nouveau pommeau de douche. J'essayais de comprendre pourquoi elle restait au beau milieu de ma collection de Gaston et de Pifs -c’est une blague- . Cachée comme une transition qui se ferait mal, ou du mal, elle restait, toujours ses seins trop heureux de m'apprendre le vide et l'espace sous mes mains. Nathalie ne m'avait pas encore autorisé à la peloter dans le chemin derrière le lycée, et Sophie, et bien, Sophie, ah, Sophie non plus ! Sale **** ! C'était de pire en pire. Mes copains lisaient les revues de leurs pères aux femmes frigides, mais moi, je l'avais elle, avec ces seins et ces gouttelettes qui ne séchaient jamais.
J'avais envie de la manger, mais de la manger crue. On peut toujours manger de la viande crue si l'on veut, mais c'est dangereux et mauvais pour l'estomac. En plus, il faut tuer la bête. Là, j'avais envie de la manger crue mais vivante. Mais quand on mange, il faut que ça soit mort. Or, je la voulais vivante mais crue pour la manger. Je voulais pas la tuer. Pas non plus la faire cuire puisque je la voulais crue. Ça tournait dans ma tête toute cette histoire. Je voulais manger une femme crue. Et une femme, c'est pas de la viande. Pourtant, il s'agissait bien de la manger. Ah oui, et goulûment en plus, pas comme de la viande, ah non, pas comme de la viande.
 
Sous la douche Partie 2

Du haut de mes 13 ans, je partais en vadrouille avec… ma paire de ********. On était fidèles tous les 3. On ne se trahissait jamais, et sûrement pas devant le spectacle humide offert par Elle. Tous les jours, entre 17h et 17h20, elle se douchait là, devant moi. Elle était d’une plastique presque parfaite, et c’est justement ce « presque » qui faisait que c’était elle que je voulais voir et pas une de ces « memes pas belles » de magazines pour ados ou pour vieux frustrés. D’abord, je l’apercevais le long de son couloir se dénuder. S’avançant sur ce couloir en destination de la douche, elle laissait tomber à chaque pas un vêtement, ou une chaussure, une chaussure comme on en fait de plus en plus aujourd’hui mais qu’elle seule savait porter. Des lanières interminables montaient le long de ses chevilles, grimpant telles des lianes jusqu’au mollet. Puis elle se préoccupait du déroulement -qui animait en moi fougue et paralysie à la fois- de ses bas. Ils étaient si hauts pourtant, et moi si bas. Quand elle laissa glisser sur ces parfaites hanches, plus qu’échancrées, ce bout de robe de soie turquoise, ce genre de tissu qu’il me suffirait pour dormir seul et paisiblement, je croyais partir pour ne plus revenir. Ce tissu laissait découvrir ce qu’encore aujourd’hui, beaucoup trop recherchent. Sans même le ramasser, elle se dirige en sautillant vers sa douche- le carrelage est sûrement froid à cette période de l’année. Elle est nue sous sa robe turquoise, ah quoi bon s’embéter d’une ficelle ou d’un élastique qui détruirait le paysage offert par ce fessier d’une tendresse infantile. L’eau coule. Je fonds. Elle tremblote un peu. L’eau se fait chaude. Moi, je fonds. Elle n’a plus froid enfin. Je fonds tout de même. L’eau coule sur sa peau. Les larmes coulent sur mes joues. Le mystère de ce corps conséquent à la création de cette buée sous sa douche est aussi excitant que ces magazines un peu trop porno, que l’on n’ose approcher dans les librairies, par peur de passer pour ce que tout le monde est : un homme, une femme, quelqu’un de normal quoi. Cette buée cache certaines parties mais en laisse d’autres assez à découvert pour un spectacle qui me ferait oublié tous mes rêves d’enfants. Oublier mon age. Oublier l’éducation et ses interdits.
 
Sous la douche Partie 3

Elle a coupé l’eau. La buée la refait apparaître. Je vais mourir. Elle est là, nue, face à moi, et entièrement apparente. C’est l’heure du gel douche. Mais cette femme n’en utilise pas. Elle, c’est une fille à l’ancienne comme qui dirait. C’est mieux. Elle préfère sentir ce doux et rond savon à la lavande lui passer sur toutes les parties du corps. Elle se passe le savon sur tout le corps. Celui-ci a l’air trop huileux. Comment le rincerait-elle ? Elle est magnifique, que j’en oublis même que j’ai une main destiné à s’occuper. Je suis mort. C’est bon la mort à ce moment précis. Je pense plus bouger, et elle, continue de s’amuser de son pommeau de douche luisant, moussant, lubrifiant. Je m’imagine à la place de ce pommeau, caressé par ces douces mains sensuelles et innocentes. Amené d’un endroit à l’autre de ce paysage aux belles vallées, comme quelqu’un rêvant d’un paradis, errant dans ces jardins qu’on ne sauraient décrire mais qu’on imagine parfaitement. Je suis ce savon. Je mousse sur ce corps. Je suis trop huileux, alors elle me garde longtemps avant de pouvoir me rincer. Alors qu’elle relance une eau des plus tièdes et agréables pour me démousser. Et ce n’est pas avec regret que je coule le long de ses cheveux, passant par sa poitrine, ses mamelons, oh oui ces tendus par les effets de l’eau. Je les caresse de mes bulles moussantes, les embrasse a vec délectation avant de m’en aller vers ses hanches. Hanches, des hanches de la plus belle représentation, un paysage, un poème, ne serait pas assez généreux pour les apprécier. Après avoir couler le long de celles-ci avec extase, je coule en larmes. Mes larmes m’emmènent alors sur ces fesses. Des fesses qu’on ne saurait rebondir plus. Des fesses si délicatement nettes et rondes que j’ai du mal à tenir en équilibre. Et cette eau, douce, tiède, agréable, qui me pousse à descendre plus bas encore. Ni une ni deux, je longe ses jambes, longues, pures, vraiment interminables, je glisse, je coule, je bulle. Je souffre d’être si heureux à ce moment. Quelle sensation étrange ! Mais ce moment crée le manque de demain, celui qui me fait mal, mais que j’aime à retrouver. Celui qui me trahit aussi, mais à qui je pardonne chaque jour ; Avec qui je me réconcilie chaque fin d’après-midi. Ce destin que j’aime parcourir, sur lequel j’aime flirter. Mon extase traversée se ralentit à hauteur de ses mollets, et jusqu’aux chevilles, je prends le trajet qu’ont la chance de prendre chaque jour ses lanières de chaussures. Pourquoi moi ? Pourquoi aussi ne pourrais-je en profiter ? Je glisse, un baiser sur chacune de ces chevilles et chacun de ces pieds avant de m’enfuir et de disparaître sous ceux-ci.
 
Sous la douche Partie 4

Cette femme me fait beaucoup de mal, et pourtant, je reviens chaque jour.
Chaque jour, à la même heure, je grimpe le long de…cet arbre, qui n’appartient à personne. Du haut de celui-ci, je l’attends. Elle n’est jamais en retard. Je la regarde. Elle est belle. Elle me rend heureux. Et puis, je m’en vais, triste. Comme si je la perdais à chaque fin de journée pour l’éternité. C’est dur. J’ai 13 ans. Sa fille en a 11ans. Elle, 32ans, d’après sa fille. Sa fille m’aime. Et moi je l’apprécie. Je suis amoureux, éperdument, comme personne, à en mourir, de sa mère. Et puis il y a un père dans la maison qui est aussi mari dans cette même maison. Lui, je ne l’apprécie même pas. Et pourtant, il est gentil avec moi. Mais je ne pourrais jamais partager cette douche avec aucune d’entre elles.
Alors Adieu, nom de dieu.

Epilogue : « C’est que les femmes, à partir d'un certain âge, deviennent les femmes des autres. Et franchement, à proprement parler et en toute politesse, je ne les envie pas. Imaginez un peu si toutes ces femmes devenaient les miennes, ah, la fête, aaaaah. Pâmons-nous.
Car enfin quoi ? Que vous proposent-ils tous ces mâles avachis devant la télé, devant leur gros bide, devant leur âge ? Mais oui quoi, que proposent-ils à des femmes dont la sève va, à n'en point douter, tourner l'Eve en madone asséchée par l'hiver. Et tous ces mômes qui braillent ?
Alors que moi, ah, ce serait autre chose la vie, les filles avec moi. Ce serait plein tous les jours, de Moscou en New York, la balade durerait des années, de mystères en mystères, à se fouetter aux orties pour mieux imaginer qu'on est vivant. Moi tout seul et vous, si nombreuses et nues, alanguies à vous disputailler, pour une misère, un carré de chocolat, les quelques privilèges qu'un esprit rare et retors pourrait bien vous offrir. Le voilà le secret : la générosité. Oui, femmes, n'écoutez plus Julien Clair, ça ne vaut plus rien. Moi, je suis trop délirant par moment, je le reconnais et parfois je suis instable. Mais si vous pouviez voir mon monde, forcément, l'extase deviendrait votre amie la plus fidèle, n'en doutez pas. Aux délices des paradis, vous pourrez dire « TU ».
Tenez, aujourd'hui, il fait beau, le monde crame à petits feux, de Tchétchénie en Palestine, et l'Australie est cancéreuse de rousseurs.... Mais là, devant mon clavier, je sais bien que vous, toutes folles déjà de me lire, vous vous direz, "ah, celui-là, c'en est un drôle, pour sûr, pas comme le mien, qui m'ennuie avec le temps, pour sûr. "
Alors donc, à quoi servent les femmes des autres ?
Eh bien, à faire des envieux, des envieux d'un type colossal, à prononcer le cheveu teuton sur la langue et les tétons pointus, on meurt jeune, souvenez-vous ! Il est temps de succomber, mesdames, je suis là. Touchez avant d’acheter.
Encore un fois, vive les femmes !
Vive cette femme.
Tendrement.

Un bladinaute anonyme
 
Haut