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Alors que la réouverture des frontières terrestres entre l'Algérie et le Maroc, pourrait être «imminente», une polémique enfle en Algérie sur la «marocanité» de certains hommes politiques.
Devant la vague de révolte arabe, les régimes survivants se resserrent, à l'image de l'Algérie et du Maroc, frères ennemis brouillés mais qui ont décidé de se rapprocher (un peu), pour se sentir moins seuls. Premier résultat de l'ouverture, celle des frontières terrestres, à l'ordre du jour, certaines sources avançant même la date du 2 juin prochain pour l'entrée en vigueur de ce bénéfique courant d'air entre les deux pays, souhaité tout autant par la population marocaine qu'algérienne.
Fermées depuis 17 ans à la suite de l'attentat de Marrakech, les frontières représentent un enjeu économique pour les deux pays —le Maroc ayant plus à y gagner que l'Algérie. En 1994, les autorités marocaines, abasourdies, accusent les services secrets algériens d'être derrière l’attentat et expulsent les Algériens vivant au Maroc, instaurant dans la foulée un visa d'entrée pour les ressortissants de ce pays voisin. Les autorités algériennes, furieuses, instaurent elles aussi un visa d'entrée pour les Marocains, et, dans la politique du petit pas de plus, ferment la frontière terrestre.
Depuis, leurs relations ont évolué en dents de scie. Le conflit du Sahara Occidental —plus vieux conflit dormant d'Afrique— empoisonne le rapprochement entre les deux pays, mais le terrorisme islamiste, présent tout autant au Maroc qu'en Algérie, pousse les dirigeants à des resserrements tactiques. En 2004, le Maroc supprime le visa pour les Algériens en espérant une mesure de réciprocité; l’Algérie fait de même pour les Marocains.
Sous la pression des frontaliers marocains de Oujda qui accueillaient beaucoup de touristes algériens avant 1994, le Maroc demande à l'Algérie l'ouverture des frontières terrestres, ce que l'Algérie juge alors raisonnable, mais pas à l'ordre du jour. Les liaisons aériennes restent néanmoins ouvertes, plusieurs vols assurant la communication entre les deux pays, et aux frontières, le trafic est serein. On peut encore passer de l'Algérie au Maroc ou l'inverse par voie terrestre et illégalement, pour l'équivalent de 20 euros.
La page sera bientôt tournée, mais, coïncidence malheureuse, une boîte de Pandore vient aussi de s'ouvrir en Algérie sur la «marocanité» des dirigeants algériens.
Devant la vague de révolte arabe, les régimes survivants se resserrent, à l'image de l'Algérie et du Maroc, frères ennemis brouillés mais qui ont décidé de se rapprocher (un peu), pour se sentir moins seuls. Premier résultat de l'ouverture, celle des frontières terrestres, à l'ordre du jour, certaines sources avançant même la date du 2 juin prochain pour l'entrée en vigueur de ce bénéfique courant d'air entre les deux pays, souhaité tout autant par la population marocaine qu'algérienne.
Fermées depuis 17 ans à la suite de l'attentat de Marrakech, les frontières représentent un enjeu économique pour les deux pays —le Maroc ayant plus à y gagner que l'Algérie. En 1994, les autorités marocaines, abasourdies, accusent les services secrets algériens d'être derrière l’attentat et expulsent les Algériens vivant au Maroc, instaurant dans la foulée un visa d'entrée pour les ressortissants de ce pays voisin. Les autorités algériennes, furieuses, instaurent elles aussi un visa d'entrée pour les Marocains, et, dans la politique du petit pas de plus, ferment la frontière terrestre.
Depuis, leurs relations ont évolué en dents de scie. Le conflit du Sahara Occidental —plus vieux conflit dormant d'Afrique— empoisonne le rapprochement entre les deux pays, mais le terrorisme islamiste, présent tout autant au Maroc qu'en Algérie, pousse les dirigeants à des resserrements tactiques. En 2004, le Maroc supprime le visa pour les Algériens en espérant une mesure de réciprocité; l’Algérie fait de même pour les Marocains.
Sous la pression des frontaliers marocains de Oujda qui accueillaient beaucoup de touristes algériens avant 1994, le Maroc demande à l'Algérie l'ouverture des frontières terrestres, ce que l'Algérie juge alors raisonnable, mais pas à l'ordre du jour. Les liaisons aériennes restent néanmoins ouvertes, plusieurs vols assurant la communication entre les deux pays, et aux frontières, le trafic est serein. On peut encore passer de l'Algérie au Maroc ou l'inverse par voie terrestre et illégalement, pour l'équivalent de 20 euros.
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