Polémique : "un français", le film qui inquiète les exploitants de cinéma

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
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« Un Français » : 50 avant-premières auraient été annulées par « peur ». Libé évoque un « site phare de la fachosphère » (MàJ)

Un Français, un film "mort-né" ? C'est en tout cas ce qu'assure le réalisateur. Le long-métrage de Diastème, qui raconte le parcours d'un skinhead d'extrême droite sur le chemin de la repentance, a vu cinquante de ses avant-premières, prévues une semaine avant sa sortie nationale le 10 juin, annulées. La raison ? Les exploitants auraient peur d'éventuelles représailles, mais aussi de possibles affrontements entre antifascistes et nationalistes dans les salles de cinéma. "Les exploitants ne veulent pas le film (...), ils ont peur. - Peur de quoi ?" écrit notamment Diastème sur son blog.

Mais Mars Film, la société de distribution d'Un Français, dément. Dans un communiqué publié ce mardi, l'entreprise, qui évoque la "spectaculaire campagne de haine attisée par des commentaires violents, agressifs et menaçants" autour de la bande-annonce du film, explique que les exploitants de salles ont donné comme raison la "complexité à mettre en place un événement aussi particulier (...) alors que toute la profession préparait son départ pour le Festival de Cannes".


 

Drianke

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Quand les nazis à belle gueule excitent les antifas du cinéma

Stephan A. Brunel
Administrateur civil, écrivain

Diastème est son nom. Il ne restera pas dans l’histoire du cinéma pour l’épaisseur de sa réflexion. Il a réalisé le film Un Francais, qui doit sortir dans les salles le 10 juin et dont il déplorait le faible nombre de copies au prétexte, nous disait-il, que les exploitants de salles avaient peur, avant de se rétracter une fois qu’il eut réussi son buzz dans la bobosphère .

Le pitch du film est cousu de fil blanc (oups !). Un méchant nazi de souche (triple pléonasme), violent, raciste et frontiste (idem) est touché par la grâce, se repent (on aime ça, la repentance, chez ces gens-là) et devient un gentil socialiste (là, j’exagère un peu).

Pour justifier sa copie, notre militant cinéaste nous fait dire que « le FN a du sang sur les mains ». Mazette ! Lui, il a dû subir les programmes d’histoire de Belkacem avant qu’ils n’entrent en vigueur ! Car s’il fallait excommunier tous les partis qui n’ont pas été blancs blancs (re-oups), ne serait-ce qu’à gauche, il va avoir du boulot, le gars : rien que pour les communistes, à la louche, c’est 70 millions de macchabées.

Nous savions les antifas plus nombreux et plus vindicatifs que ceux dont ils tirent leur légitimité et leur nom, nous comprenons à présent qu’ils en appellent à la protection de la police, quoique sous le petit Adolf, cela eût été fait déjà, les fachos de droite se voyant harcelés avec une rare vigueur quand leurs homologues de gauche peuvent casser en toute liberté.

Comme les antisémites ont besoin des juifs pour exister, les « antifas » ont besoin des « fas » pour justifier leur existence, exagérant le danger fasciste et la violence des skinheads, qui le plus souvent, pauvres bougres, ne font que se biturer sur fond de musique Oi!, de brailler contre les gauchos et pisser (métaphoriquement) sur les étrangers.

Le plus intéressant est ailleurs, dans l’esthétique bien léchée du film, susceptible d’émoustiller Saint-Germain-des-Prés et le Marais réunis, avec les belles gueule de machos, leurs crânes rasés de près, les tatouages suggestifs, la haine à fleur de peau et la violence bête de derrière les fagots. Le frisson garanti, comme dans la vraie vie. Du Beau Travail (Claire Denis), rien à redire. C’est ça qui plaît aux foules. Les Ricains ont déjà brodé sur le thème, avec Norton ou Crowe en stars bien burnés. Une esthétique qui n’est pas sans rappeller Leni Riefenstahl.

Pour ceux qui ne connaîtraient par cœur leur histoire de nos heures les plus sombres, rappelons que Leni Riefenstahl fut cette cinéaste (certains disant qu’elle fut la plus grande du siècle passé) qui avait un penchant pour les grands guerriers blonds, et la testostérone en uniforme ou en culottes de cuir, dont elle offrit des vues (Le Triomphe de la volonté) qui firent beaucoup pour la réputation des conquérants teutons, les bons aryens au charme desquels nombre de femmes succombèrent, ou d’hommes aussi peu regardant qu’elles.

L’attirance ambiguë des artistes pour les garçons rebelles et les filles de mauvaise vie n’est pas nouvelle. Les parias en disent plus sur notre époque que beaucoup de beaux discours. Ils sont le révélateur d’une réalité qui dérange. Deux types de parias donnent des frissons à nos contemporains : l’islamiste et le néonazi. Ils sont l’envers de nos sociétés matérialistes, rationalisées, féminisées, individualistes et pacifiées en surface par le commerce. Tout en eux ressort d’une barbarie primitive, virile, sauvage, comme venue du fond des âges. Avant que la civilisation ne tombe sur eux comme le Saint-Esprit sur les apôtres.

http://www.bvoltaire.fr/stephanbrunel/nazis-a-belle-gueule-excitent-antifas-cinema,179745
 

droitreponse

Initium ut esset homo creatus est
« Un Français » : 50 avant-premières auraient été annulées par « peur ». Libé évoque un « site phare de la fachosphère » (MàJ)

Un Français, un film "mort-né" ? C'est en tout cas ce qu'assure le réalisateur. Le long-métrage de Diastème, qui raconte le parcours d'un skinhead d'extrême droite sur le chemin de la repentance, a vu cinquante de ses avant-premières, prévues une semaine avant sa sortie nationale le 10 juin, annulées. La raison ? Les exploitants auraient peur d'éventuelles représailles, mais aussi de possibles affrontements entre antifascistes et nationalistes dans les salles de cinéma. "Les exploitants ne veulent pas le film (...), ils ont peur. - Peur de quoi ?" écrit notamment Diastème sur son blog.

Mais Mars Film, la société de distribution d'Un Français, dément. Dans un communiqué publié ce mardi, l'entreprise, qui évoque la "spectaculaire campagne de haine attisée par des commentaires violents, agressifs et menaçants" autour de la bande-annonce du film, explique que les exploitants de salles ont donné comme raison la "complexité à mettre en place un événement aussi particulier (...) alors que toute la profession préparait son départ pour le Festival de Cannes".


Si le film est bon et rencontre son public nul doute que d'autres salles suivront.
On est en république , bvoltaire donne un avis, le réalisateur fait son buzz et c'est normal , je ne connais pas le réalisateur . Si le film est top qu'un bladinaute fasse un coucou .
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
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« Un Français »: Alban Lenoir a reçu des menaces

Alban Lenoir, menacé

Alban Lenoir, qui incarne Marco, est revenu sur cette polémique dans une interview accordée à Allociné. Il a confessé s'être douté dès le début que le film entraînerait de vives réactions: « En traitant d'un tel sujet, je m'attendais à ce que le film rencontre des difficultés avant même sa sortie et que certains exploitants se retirent de la course par peur des “représailles”, mais en aucun cas à ce que cela prenne une telle ampleur"

Il a également dévoilé être le sujet de menaces: « Diastème, le réalisateur, et moi recevons des menaces depuis quelque temps. On se refuse à y prêter attention, une seule chose nous fait peur : la bêtise ! Comme celle de confondre »Un" Français et « Le » Français. Le film retrace l'histoire d'un homme, celle d'un destin sacrifié, d'un Français parmi 65 millions." L'acteur aperçu dans les séries Kaamelott et Scènes de ménages se dit néanmoins chanceux « de se voir offrir un rôle comme celui-là. Le parcours d'un homme sur trente ans avec les transformations psychologiques et physiques qui vont de paire ». Il a conclu avec ces paroles pleines d'optimisme »Je ne peux qu'espérer que cette polémique servira le film et permettra au public de découvrir un film qui à mes yeux semble 'nécessaire'."

http://www.gala.fr/l_actu/culture/un_francais_alban_lenoir_a_recu_des_menaces_342703
 
Le pire est que personne n'a encore vu le film, mais déjà ça polémique. Et maintenant des menaces... c'est du grand n'importe quoi !
Après "Much Loved", maintenant "Un Français"... Si ça continue, ce sera la même avec le prochain Disney, tiens !

Franchement, ces sempiternels buzz à rien et cette vacuité médiatique me fatiguent...
Et si les menaces sont avérées, c'est encore pire car ça montre vraiment que certains n'ont rien d'autre à faire de leur vie qu'à déverser leur haine sur n'importe qui et même des acteurs. S'en prendre à des comédiens qui jouent un rôle, c'est vraiment être ramolli du bulbe !
 

droitreponse

Initium ut esset homo creatus est
Le pire est que personne n'a encore vu le film, mais déjà ça polémique. Et maintenant des menaces... c'est du grand n'importe quoi !
Après "Much Loved", maintenant "Un Français"... Si ça continue, ce sera la même avec le prochain Disney, tiens !

Franchement, ces sempiternels buzz à rien et cette vacuité médiatique me fatiguent...
Et si les menaces sont avérées, c'est encore pire car ça montre vraiment que certains n'ont rien d'autre à faire de leur vie qu'à déverser leur haine sur n'importe qui et même des acteurs. S'en prendre à des comédiens qui jouent un rôle, c'est vraiment être ramolli du bulbe !
Le problème c'est que les mous du bulbe, sont souvent durs du poing.
 
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