« Un Français » : 50 avant-premières auraient été annulées par « peur ». Libé évoque un « site phare de la fachosphère » (MàJ)
Un Français, un film "mort-né" ? C'est en tout cas ce qu'assure le réalisateur. Le long-métrage de Diastème, qui raconte le parcours d'un skinhead d'extrême droite sur le chemin de la repentance, a vu cinquante de ses avant-premières, prévues une semaine avant sa sortie nationale le 10 juin, annulées. La raison ? Les exploitants auraient peur d'éventuelles représailles, mais aussi de possibles affrontements entre antifascistes et nationalistes dans les salles de cinéma. "Les exploitants ne veulent pas le film (...), ils ont peur. - Peur de quoi ?" écrit notamment Diastème sur son blog.
Mais Mars Film, la société de distribution d'Un Français, dément. Dans un communiqué publié ce mardi, l'entreprise, qui évoque la "spectaculaire campagne de haine attisée par des commentaires violents, agressifs et menaçants" autour de la bande-annonce du film, explique que les exploitants de salles ont donné comme raison la "complexité à mettre en place un événement aussi particulier (...) alors que toute la profession préparait son départ pour le Festival de Cannes".
Un Français, un film "mort-né" ? C'est en tout cas ce qu'assure le réalisateur. Le long-métrage de Diastème, qui raconte le parcours d'un skinhead d'extrême droite sur le chemin de la repentance, a vu cinquante de ses avant-premières, prévues une semaine avant sa sortie nationale le 10 juin, annulées. La raison ? Les exploitants auraient peur d'éventuelles représailles, mais aussi de possibles affrontements entre antifascistes et nationalistes dans les salles de cinéma. "Les exploitants ne veulent pas le film (...), ils ont peur. - Peur de quoi ?" écrit notamment Diastème sur son blog.
Mais Mars Film, la société de distribution d'Un Français, dément. Dans un communiqué publié ce mardi, l'entreprise, qui évoque la "spectaculaire campagne de haine attisée par des commentaires violents, agressifs et menaçants" autour de la bande-annonce du film, explique que les exploitants de salles ont donné comme raison la "complexité à mettre en place un événement aussi particulier (...) alors que toute la profession préparait son départ pour le Festival de Cannes".