La police absorbée par la casse du mouvement social

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
Certains aimeraient sans doute croire que la menace terroriste sur l’hexagone mobilise le gros des forces policières et gendarmiques, il s’avère que les activités des cerbères de service sont d’abord et obstinément orientées vers un contrôle social d’inspiration raciste et anti-démocratique.

La ville de Rennes est depuis trop longtemps un des théâtres privilégiés de ce jeu obscène. Une municipalité de couleur inexacte dotée d’une maire camarade et disciple de Manuel Valls, Nathalie Appéré ; une association de commerçants orchestrant la plainte et l’agressivité, le carré rennais ; un quotidien, Ouest-France, déclinant ça et là aussi bien des éditoriaux radicalement réactionnaires que des articles téléguidés par la police ; un juge implacable et susceptible, distribuant les peines les plus lourdes aux étudiants et jeunes gens et les non-lieux aux « assassins pour l’ordre », Nicolas Léger.

On peut voir encore à quel point l’ennemi de cette police et donc de l’État dans son état actuel n’est autre que la jeunesse consciente. Tandis que les politiciens ou autres divers serviteurs de la société ambiante se gavent d’un mot, « démocratie », vidé de tout substrat dynamique, les mêmes s’appliquent à écarter du champ de l’expression et de l’action ceux qui paraissent le mieux disposé à l’investir et le faire vivre autrement que par des simagrées, des faux-semblants. Les jeunes gens réputés d’extrême gauche ou activistes sont les victimes privilégiées de cette période de pleine coercition. Peu importe que leurs activités soient avant tout intellectuelles et constructives, elles opposent à un monde en déliquescence une utopie effective dont l’exemple fait peur aux tenants décadents du marasme.....................

https://blogs.mediapart.fr/jean-cla...ice-absorbee-par-la-casse-du-mouvement-social
 
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