Le 13 novembre à 20 heures, Place Prince à Casablanca. Des membres du Mouvement du 20 février ont choisi ce lieu, très fréquenté, pour organiser un sit-in réclamant la libération des détenus politiques. La manifestation a été vite dispersée par les forces de lordre. Lintervention na pas épargné des journalistes et des photographes, venus pour couvrir cet évènement.
Notre confrère Oussi Mouh Lahcen du quotidien arabophone Al Ahdath Al Magrhibia a été roué de coups sur tout son corps, notamment la tête, causant son évanouissement. Il a dû, être, évacué vers lhôpital Ibn Rochd pour effectuer un diagnostic de son état de santé. Le médecin traitant son cas lui a prescrit une semaine de repos. Trois photographes, Mourad Bourja, Mohamed Mouâniss et Ahmed El Jarfi, ont certes eu plus de chance ; ils ont été frappés et leurs appareils photos endommagés. Visiblement, la police ne veut pas de preuves attestant de son intervention.
Le syndicat de la presse dénonce
Cette nouvelle agression des forces de lordre contre des journalistes a coïncidé avec la célébration, le 14 novembre, de la journée nationale de la presse. Dans un communiqué, le syndicat nationale de la presse marocaine (SNPM) fustige ce recours à la matraque, annonce lorganisation dune campagne visant la protection des hommes et des femmes travaillant dans les médias et la rédaction dun mémorandum quelle compte adresser au chef de gouvernement, Abdelilah Benkirane, et au CNDH.
Par ailleurs, le SNPM a appelé les associations des droits de lHomme a davantage de soutien et de solidarité avec les journalistes. Hier, devant le siège du ministère de la Justice, à linitiative du SNPM, un sit-in a été organisé réclamant la protection des journalistes des agressions des forces de lordre.
Par Mohammed Jaabouk
Notre confrère Oussi Mouh Lahcen du quotidien arabophone Al Ahdath Al Magrhibia a été roué de coups sur tout son corps, notamment la tête, causant son évanouissement. Il a dû, être, évacué vers lhôpital Ibn Rochd pour effectuer un diagnostic de son état de santé. Le médecin traitant son cas lui a prescrit une semaine de repos. Trois photographes, Mourad Bourja, Mohamed Mouâniss et Ahmed El Jarfi, ont certes eu plus de chance ; ils ont été frappés et leurs appareils photos endommagés. Visiblement, la police ne veut pas de preuves attestant de son intervention.
Le syndicat de la presse dénonce
Cette nouvelle agression des forces de lordre contre des journalistes a coïncidé avec la célébration, le 14 novembre, de la journée nationale de la presse. Dans un communiqué, le syndicat nationale de la presse marocaine (SNPM) fustige ce recours à la matraque, annonce lorganisation dune campagne visant la protection des hommes et des femmes travaillant dans les médias et la rédaction dun mémorandum quelle compte adresser au chef de gouvernement, Abdelilah Benkirane, et au CNDH.
Par ailleurs, le SNPM a appelé les associations des droits de lHomme a davantage de soutien et de solidarité avec les journalistes. Hier, devant le siège du ministère de la Justice, à linitiative du SNPM, un sit-in a été organisé réclamant la protection des journalistes des agressions des forces de lordre.
Par Mohammed Jaabouk