Police : « les consignes sont des choix politiques »

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
Politis a recueilli le témoignage d’un CRS en première ligne lors des manifestations de ces dernières semaines. Verbatim
L’homme dont nous publions ici le témoignage est un CRS se définissant comme « ni de gauche ni de droite, juste républicain ».
Très sollicité lors des manifestations contre la loi El Khomri et Nuit debout, ce policier dénonce l’envers du décor : un gouvernement qui laisse sciemment la situation se dégrader pour faire oublier les échecs de sa politique.

le point

mam
 
camoufler les revendications des centaines de milliers de manifestants en pointant du doigt le comportement d'une poignée de casseur.....qu'est ce qu'il co.n de nous prendre pour des c.ons cet hollandouille
 
Politis a recueilli le témoignage d’un CRS en première ligne lors des manifestations de ces dernières semaines. Verbatim
L’homme dont nous publions ici le témoignage est un CRS se définissant comme « ni de gauche ni de droite, juste républicain ».
Très sollicité lors des manifestations contre la loi El Khomri et Nuit debout, ce policier dénonce l’envers du décor : un gouvernement qui laisse sciemment la situation se dégrader pour faire oublier les échecs de sa politique.

le point

mam

Ouais ouais, ni de droite ni de gauche, on va le croire cet anonyme
 

Ahava

Bénis soient ceux qui doutent !
VIB
Je préfère ceux qui s'expriment à visage découvert, pas les anonymes qui sous couvert d'être ni de droite ni de gauche tape en douce sur le gvt pour favoriser leurs idées souvent d'extrême-droite

Il a sans doute une famille à nourrir...je ne lis ni un type d'extrême droite ni d'extrême gauche dans ce témoignage !

Juste un homme qui aime son boulot mais que se sent manipuler.
 

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
blog sébastien jallamion
Policier
Président de l’Association Nationale de Défense Egalitaire de la Liberté d’Expression, correspondant Rhône-Alpes de TV Libertés

<L’exécutant n’a d’autre choix que d’obéir sous peine de poursuites disciplinaires.


Il n’a pas fait couler beaucoup d’encre, et pourtant le Code de déontologie de la police et de la gendarmerie nationale, entré en vigueur au 1er janvier 2014, a changé diamétralement la donne en ce qui concerne l’action des forces de l’ordre.

Cautionné par l’ensemble des syndicats représentatifs de la police nationale, ce texte est néanmoins très critiquable en ce qu’il a sonné le glas de la politique des « baïonnettes intelligentes ».

En effet, alors qu’il était préalablement possible pour un subordonné, sous certaines conditions, de ne pas exécuter un ordre manifestement illégal, les dispositions nouvelles déresponsabilisent l’autorité hiérarchique tout en responsabilisant l’exécutant qui n’a d’autre choix que d’obéir sous peine de poursuites disciplinaires.

C’est ainsi que l’article R.435-5 de ce Code de déontologie, article consacré à l’obéissance, stipule : « Si, malgré ses objections, l’ordre est maintenu, il [NDLR : le subordonné] peut en demander la confirmation écrite lorsque les circonstances le permettent. Il a droit à ce qu’il soit pris acte de son opposition. Même si le policier ou le gendarme reçoit la confirmation écrite demandée et s’il exécute l’ordre, l’ordre écrit ne l’exonère pas de sa responsabilité.

L’invocation à tort d’un motif d’illégalité manifeste pour ne pas exécuter un ordre régulièrement donné expose le subordonné à ce que sa responsabilité soit engagée. »

Il convient de souligner cette réalité pour éclairer l’opinion qui s’interroge parfois sur un « deux poids deux mesures » lié à l’action des forces de l’ordre s’agissant de la réponse apportée aux graves troubles à l’ordre public que connaît aujourd’hui notre pays.

Beaucoup, en effet, s’interrogent quant à la fermeté dont font preuve les fonctionnaires à l’égard de certains manifestants – l’arrestation musclée du général Christian Piquemal à Calais a marqué les esprits – alors que les « casseurs » qui mettent des pans entiers de notre territoire à feu et à sang bénéficient d’un laxisme inacceptable.

L’exécutif et certains membres de la hiérarchie policière, soucieux avant tout de se faire bien voir à des fins carriéristes, sont les premiers responsables de cette situation, confortés par un code de déontologie qu’il conviendra tôt ou tard de réformer dans l’intérêt de tous les Français dont l’État (faut-il le rappeler) a pour mission régalienne d’assurer la sécurité.>

mam
 

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
camoufler les revendications des centaines de milliers de manifestants en pointant du doigt le comportement d'une poignée de casseur.....qu'est ce qu'il co.n de nous prendre pour des c.ons cet hollandouille

Tout est mis en place pour que ça dégénère »

Entretien.
Gardien de la paix au renseignement territorial, secrétaire général de la CGT police, Alexandre Langlois dénonce une volonté délibérée de « dégoûter les manifestants ». Il raconte les coulisses des violences.

Comment analysez-vous les violences policières qui ont marqué les dernières manifestations contre la loi El Khomri ?


réponses sur http://www.humanite.fr/tout-est-mis-en-place-pour-que-ca-degenere-606373

extrait :
<Prenons l’exemple du 9 avril. En fin de journée, nous savons qu’un groupe de casseurs dangereux vient d’arriver gare du Nord pour aller perturber Nuit debout, à République. Une compagnie de CRS se trouve sur leur passage, prête à intervenir. Mais l’ordre leur est donné par la préfecture de se pousser dans une rue adjacente ! Les collègues leur signalent l’imminence de l’arrivée du groupe de casseurs. Mais ordre leur est confirmé de les laisser gagner place de la République, avec les conséquences que l’on connaît>

mam
 
Tant que la police et les cris ne seront pas purgés de leurs gros fachos, aucune de leurs paroles ne sont crédibles, certains d'eux attendent avec impatience ce genre d'événement pour se lâcher et se défouler, gazer et fracasser des crânes ça leur plait, qu'ils ne viennent pas faire les gentils manipulés.
 
tellement des gros fachos qu'ont voir des flics de toutes les couleurs se faire tabasser et n'osant même pas riposter face à ces péteux de fils de bobos du 12 ème..

j'ai vue la vidéo que tout le monde à vue, avec le policier noir, mais cette vidéo ne résume pas à elle seule la réalité des événements ni la réalité de la mentalité des policiers et des crs.
 
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