AFP - il y a 51 minutesJERUSALEM (AFP) - La police israélienne a renforcé son niveau d'alerte vendredi dans tout le pays après des affrontements entre juifs et Arabes à Saint-Jean d'Acre qui ont commencé mercredi soir, alors qu'était célébré le Yom Kippour, et se sont poursuivis jeudi soir.
"Nous avons augmenté nos forces présentes dans la ville. Il y a pour le moment 500 policiers répartis dans la zone et le chef de la police s'entretient avec le maire pour examiner les mesures à prendre", a déclaré le porte-parole de la police Micky Rosenfeld à l'AFP.
"Nous avons par ailleurs augmenté notre niveau d'alerte dans l'ensemble du pays afin que des incidents similaires ne se reproduisent ni à Saint-Jean d'Acre, ni ailleurs" a-t-il ajouté.
Depuis que les violences ont éclaté à Saint-Jean d'Acre mercredi soir trois personnes ont été blessées légèrement, dont un policier, selon la même source.
Par ailleurs, une centaine de voitures et une quarantaine de magasins ont été endommagés par des manifestants arabes dans un quartier juif, a indiqué M. Rosenfeld.
Depuis mercredi soir, douze personnes ont été arrêtées, juifs et Arabes confondus, a-t-il précisé.
Selon le porte-parole, les violences ont débuté dans la nuit de mercredi à jeudi lorsqu'un automobiliste arabe est entré dans un quartier oriental de la ville, où vivent juifs et Arabes, en faisant marcher à fond son autoradio alors que la célébration du Yom Kippour, le jour du Grand Pardon, avait commencé.
Durant le Yom Kippour, les juifs n'ont pas le droit de circuler en voiture et cette interdiction d'ordre religieux est massivement respectée en Israël.
Le député arabe israélien Mohammad Barakeh a pour sa part imputé les heurts dans un communiqué à des "gangs fascistes juifs" qui sévissent selon lui "avec la complicité de la police" contre la population arabe de la ville.
"Nous avons augmenté nos forces présentes dans la ville. Il y a pour le moment 500 policiers répartis dans la zone et le chef de la police s'entretient avec le maire pour examiner les mesures à prendre", a déclaré le porte-parole de la police Micky Rosenfeld à l'AFP.
"Nous avons par ailleurs augmenté notre niveau d'alerte dans l'ensemble du pays afin que des incidents similaires ne se reproduisent ni à Saint-Jean d'Acre, ni ailleurs" a-t-il ajouté.
Depuis que les violences ont éclaté à Saint-Jean d'Acre mercredi soir trois personnes ont été blessées légèrement, dont un policier, selon la même source.
Par ailleurs, une centaine de voitures et une quarantaine de magasins ont été endommagés par des manifestants arabes dans un quartier juif, a indiqué M. Rosenfeld.
Depuis mercredi soir, douze personnes ont été arrêtées, juifs et Arabes confondus, a-t-il précisé.
Selon le porte-parole, les violences ont débuté dans la nuit de mercredi à jeudi lorsqu'un automobiliste arabe est entré dans un quartier oriental de la ville, où vivent juifs et Arabes, en faisant marcher à fond son autoradio alors que la célébration du Yom Kippour, le jour du Grand Pardon, avait commencé.
Durant le Yom Kippour, les juifs n'ont pas le droit de circuler en voiture et cette interdiction d'ordre religieux est massivement respectée en Israël.
Le député arabe israélien Mohammad Barakeh a pour sa part imputé les heurts dans un communiqué à des "gangs fascistes juifs" qui sévissent selon lui "avec la complicité de la police" contre la population arabe de la ville.