La police des polices perquisitionne un commissariat parisien

Des plaquettes de Subutex, un substitut à l'héroïne, auraient été retrouvées à l'intérieur d'un faux plafond, dans les vestiaires du commissariat central du XVIIIe arrondissement.

La perquisition visait le commissariat central du XVIIIe arrondissement de Paris. Entre mercredi soir et jeudi matin, la police des polices a passé au peigne fin les vestiaires de ses collègues masculins à la recherche de produits stupéfiants. L'opération a mobilisé deux équipes de l'Inspection générale de la Police nationale, l'IGPN, accompagnées de chiens renifleurs. Elle a pris fin dans le courant de la matinée. Quelque 250 casiers ont été ouverts. D'après le parquet de Paris, confirmant une information de Metronews, des médicaments, des stupéfiants ainsi que des papiers d'identité ont été retrouvées.

L'alerte a été donnée mardi soir. «Une collègue qui faisait une ronde d'inspection a remarqué que plusieurs dalles du plafond n'étaient pas à leur place dans le vestiaire des hommes», explique au Figaro une source policière. À l'intérieur du faux plafond: des tablettes de Subutex au milieu de détritus divers et variés. Ce médicament destiné à atténuer les douleurs du manque pour les héroïnomanes en cours de sevrage est uniquement délivré sur ordonnance. Or il fait en parallèle l'objet d'un vaste trafic, notamment dans cet arrondissement parisien.

Le syndicat de police Alliance voit d'un mauvais œil l'opération. Dans un tract diffusé sur son site Internet, il dénonce «la promptitude du parquet via l'IGPN à perquisitionner les placards de nos collègues du CC 18». Son secrétaire national pour l'Ile-de-France, Philippe Lavenue, s'étonne pour sa part d'une pareille débauche de moyens. «On aimerait que l‘administration nous en donne autant quand il s'agit d'aller
Figaro.fr
Comme à Marseille avec la bac ripoux
 
Haut