Des policiers belges au maroc pour lutter contre la radicalisation et le terrorisme

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belgika

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Des policiers belges ont entamé jeudi à Kénitra (Maroc) un séminaire de deux jours avec leurs homologues marocains pour renforcer la lutte contre le radicalisme et le terrorisme.

Le royaume chérifien représente à cet égard un élément-clé pour la Belgique, quelque 90% des Belges partis se battre en Syrie étant d'origine marocaine.



Ceux-ci jouissent en outre bien souvent de la nationalité marocaine, en plus de la belge, selon Jan Michiels, responsable du département 'sécurité publique' à Anvers.

Ce séminaire entre agents belges et marocains sur la lutte contre la radicalisation et le phénomène des combattants étrangers en Syrie vise à leur permettre d'échanger sur leurs tactiques et pratiques professionnelles, mais aussi de donner l'opportunité aux policiers belges -venus de Bruxelles, Anvers, Vilvorde et Verviers- de renforcer les liens avec leurs collègues marocains.

Le niveau actuel de collaboration n'est pas mauvais, selon M. Michiels, mais celle-ci est souvent beaucoup trop lente.



La police belge est en effet soumise dans son travail à une série de procédures et délais stricts. D'où l'importance pour elle de disposer des renseignements demandés à temps.

La double nationalité dont jouissent beaucoup de combattants rend également l'existence d'une communication directe essentielle.



"Quand on travaille efficacement chez nous (en Belgique), alors ils (les combattants) reviennent ici (au Maroc)", poursuit M. Michiels. "Nous devons donc très bien nous informer les uns les autres".

Depuis plusieurs années, les routes traditionnellement empruntées par les combattants étrangers pour aller et venir de Syrie -via la Turquie- sont fort surveillées.




De plus en plus de candidats djihadistes passent dorénavant via le Maroc pour échapper à la vigilance policière.

Le ministre de l'Intérieur, Jan Jambon, était présent à l'ouverture de ce séminaire de deux jours à Kénitra.


Il a à cette occasion souligné, tout comme ses partenaires marocains, la nécessité d'une "collaboration aussi étroite que possible".




Un prochain séminaire belgo-marocain est déjà programmé l'année prochaine, en Belgique cette fois.





http://www.lalibre.be/actu/belgique...ion-et-le-terrorisme-560d5a1435700fb92f59e33a
 

amsawad

Tayri nem tuder g-ul inu
En connais tu en Belgique? Ça se saurait,les mosquées belges sont déjà bien contrôlé

Les mosquées marocaines,je ne vois pas trop ce que la police belge pourra bien faire :)
Je ne vis pas enBelgique , mais les Marocains qui vivent la bas se daechisent grave ...ils ont été victimes de tous ces imams haineux, qui ont trouvé en eux des proies faciles ...
 
il ne faut pas généraliser
C'est exact...

Mais il est bien aussi que les polices des différents pays communiquent et partagent leurs informations : les réseaux de recrutement de Daesh sont eux-aussi mondialisés. Et le manque de communication entre les pays est patent comme dans le cas du gars du Thalys : signalé en Espagne, fiche S en France et le mec vit tranquille à Bruxelles et monte armé dans un train en provenance d'Amsterdam... Rien qu'au niveau européen, y'a déjà du boulot :(
 
Menti non, à côté de la plaque oui.

Les imams n'ont rien à voir avec la radicalisations pro-Daech, au pire c'est des personnes avec un discours tres conservateurs mais sans ambiguïté opposé à ces tarés.

Ces types qui se daechisent le font dans leur coin, dans des cercles restreint hors du réseau des mosquées. C'est pour ça que c'est compliqué, ils sont hors système.
 

compteblad

PLD (Peace, Love and Diversity)
Qu'ils luttent déjà contre racisme bien présent chez eux




vaste hypochrisie, plusieurs études ont démontré un lien direct entre racisme, discrimination, echec scolaire, ecole ghetto, discrimination à l'embauche et djihadisme.

La beelgique possede le plus grand ratio de djihadistes...et cest pas un hasard...

La politique de la NVA avec leur déclarations raciste et l'absence de volonté politique pour une egalité des chances a l ecole c est un peu le pompier pyromane....


D'après le rapport Pisa, aucun pays européen ne pratique plus de discrimination ethnique à l'ecole que la Belgique


De même les rapports Eurostats indiquent chaque année que la Belgique est le pays qui a le taux d emploi le plus faible de tous les pays européens essentiellement a cause des discriminations à l'embuache.

PAr exemple dans les pompier bruxellois, il y a 0,2 % de personne d'origine marocaine alors qu'à Bruxelles il y a environ 25% de la population qui est d origine maghrebine....

Pour les difficultés de communication dont parle le policier d anvers, ils n ont qu a faire moins de discriminations en engageant a la police plutot que de suivre un seminaire bete a Kenitra.....
 

compteblad

PLD (Peace, Love and Diversity)
Je ne vis pas enBelgique , mais les Marocains qui vivent la bas se daechisent grave ...ils ont été victimes de tous ces imams haineux, qui ont trouvé en eux des proies faciles ...



exact, des proie facile parce que l'enseignement belge est d'après plusoieurs rapport serieux le plus ghettoisé et le plus discriminatoire.... Si un jour tu passes par Bruxelles, passe dans des ecoles ghettos, a la sortie, et tu comprendras....

il y a un veritable apartheid dans les ecoles belges d'après le rapport PISA....dans ces ecoles ghettos on ne leur apprend RIEN....pire qu'en Afrique! ils n'ont aucun sens critique...aucun....

D'après plusieurs chercheurs, la solution contre le depart de ces jeunes qui n avaient absolument RIEN a perdre en Belgique, c est une ecole democratique et la fin de l apartheid dans les ecoles ghettos belges pourtant denoncés depuis de NOMBREUSES années par les experts du rapport PISA ainsi que par la plateforme infor Jeune et des sociologue comme Andrea REA, Matteo ALLaluf ou encore le professeur Martens
 

compteblad

PLD (Peace, Love and Diversity)
Menti non, à côté de la plaque oui.

Les imams n'ont rien à voir avec la radicalisations pro-Daech, au pire c'est des personnes avec un discours tres conservateurs mais sans ambiguïté opposé à ces tarés.

Ces types qui se daechisent le font dans leur coin, dans des cercles restreint hors du réseau des mosquées. C'est pour ça que c'est compliqué, ils sont hors système.


En effet, mais comment veux tu ne pas être hors système dans les écoles ghettos de Bruxelles, Vilvoorde, Anvers???

Vu que cela fait des années que cette situation est dénoncées par des spécialistes : expert rapport Pisa, experts du mond ede l'enseignement, infor jeunes, la ligue des droits de l'enfant, ou des sociologues renommées comme le professeur Martens, Mateo Allauf, Andrea REA,......c'est à se demander si cet apartheid n'est pas vraiment voulu.....puisqu'on ne fait rien contre....rien!
 
Des policiers belges ont entamé jeudi à Kénitra (Maroc) un séminaire de deux jours avec leurs homologues marocains pour renforcer la lutte contre le radicalisme et le terrorisme.

Le royaume chérifien représente à cet égard un élément-clé pour la Belgique, quelque 90% des Belges partis se battre en Syrie étant d'origine marocaine.
Ceux-ci jouissent en outre bien souvent de la nationalité marocaine, en plus de la belge, selon Jan Michiels, responsable du département 'sécurité publique' à Anvers.

Ce séminaire entre agents belges et marocains sur la lutte contre la radicalisation et le phénomène des combattants étrangers en Syrie vise à leur permettre d'échanger sur leurs tactiques et pratiques professionnelles, mais aussi de donner l'opportunité aux policiers belges -venus de Bruxelles, Anvers, Vilvorde et Verviers- de renforcer les liens avec leurs collègues marocains.

Le niveau actuel de collaboration n'est pas mauvais, selon M. Michiels, mais celle-ci est souvent beaucoup trop lente.

La police belge est en effet soumise dans son travail à une série de procédures et délais stricts. D'où l'importance pour elle de disposer des renseignements demandés à temps.

La double nationalité dont jouissent beaucoup de combattants rend également l'existence d'une communication directe essentielle.

"Quand on travaille efficacement chez nous (en Belgique), alors ils (les combattants) reviennent ici (au Maroc)", poursuit M. Michiels. "Nous devons donc très bien nous informer les uns les autres".

Depuis plusieurs années, les routes traditionnellement empruntées par les combattants étrangers pour aller et venir de Syrie -via la Turquie- sont fort surveillées.


De plus en plus de candidats djihadistes passent dorénavant via le Maroc pour échapper à la vigilance policière.

Le ministre de l'Intérieur, Jan Jambon, était présent à l'ouverture de ce séminaire de deux jours à Kénitra.

Il a à cette occasion souligné, tout comme ses partenaires marocains, la nécessité d'une "collaboration aussi étroite que possible".

Un prochain séminaire belgo-marocain est déjà programmé l'année prochaine, en Belgique cette fois.
http://www.lalibre.be/actu/belgique...ion-et-le-terrorisme-560d5a1435700fb92f59e33a

Comment s'appel la police britanique?

Scotland Yard

Comment s'appel la police marocaine?






Scotlamok... :D:D
 

compteblad

PLD (Peace, Love and Diversity)
@amsawad,


par ailleurs, car je sais que tu postes pas mal de sujet sur les Amazigh, il faut savoir que les principales victimes de discriminations dans les écoles belges sont des enfants aux origines amazigh puisque c'est la nature de l'immigration en Belgique.
Finalement nos petits berbères finissent par apprendre l'arabe en Syrie! :D
 

compteblad

PLD (Peace, Love and Diversity)
http://www.bladi.info/threads/djihadistes-belges-syrie-meme-chien.413345/



Tiens, il ne serait pas plus intelligent d'agir en amont? plutôt qu'essayer de recoller les morceaux ?

http://www.levif.be/actualite/inter...-enfuirait-d-anvers/article-normal-17885.html

Les djihadistes belges en Syrie: "Même un chien s'enfuirait d'Anvers"
Montasser AlDe'emehMontasser AlDe'emeh est chercheur à la KuLeuven et à l'Université d'Anvers. Il étudie la radicalisation islamique, le jihad international et les combattants belges en Syrie.


Spécialiste du djihad, le reporter Montasser AlDe'emeh s'est rendu sur le front syrien en compagnie de djihadistes belges et néerlandais afin de tenter de démêler leurs motivations. "La discrimination sur le marché de l'emploi, le racisme dans la police anversoise. Même un chien s'enfuirait d'Anvers" déclare un de ces djihadistes.


Après le lever du jour, je pars pour une base militaire du Front al-Nosra en compagnie d'un djihadiste. Les avions de combat visent tout ce qui bouge. Nous quittons les quartiers d'ouest de la ville d'Alep le plus vite possible.

Entre-temps, le djihadiste belge assis dans la voiture me raconte l'histoire de son neveu. "Mon neveu était à l'école primaire à Anvers. C'était Pâques et l'enseignante avait divisé les élèves en deux groupes. Un groupe de musulmans et un groupe de non-musulmans. Les non-musulmans ont reçu des oeufs de Pâques, et les musulmans rien".

J'ouvre les fenêtres de la voiture. Le sifflement des chasseurs à réaction n'impressionne pas le conducteur. Il poursuit : "Le marché de l'emploi est également touché par la discrimination. Un jour, je suis parti chercher un job de vacances avec des amis via un bureau d'intérim. Mes amis autochtones ont eu un job contrairement à nous, les musulmans. En revanche, je trouve bien qu'il y ait du racisme à l'entrée des discothèques. Certains videurs refusent de laisser entrer les musulmans. Une bonne chose ! Les musulmans n'ont rien à faire là!"

Un AK 47 sur les genoux

Nous continuons vers la base militaire, les fenêtres ouvertes et sous le sifflement des chasseurs. Un AK 47 sur ses genoux, un jeune homme blond lit le Coran devant la porte de la base.

Je lui demande d'où il vient. "Je viens de Finlande" répond-il. Je lui demande si la Finlande ne lui manque pas . "Non, seuls le café, le lait, et le paysage me manquent" me répond-il. "Et tes parents ?". "Non, mes parents sont des incroyants" explique le Finlandais. J'insiste: "Ils ne te demandent pas de revenir"? "Non, ils ont renoncé" me répond-il sèchement. Plus tard, j'apprends que l'homme s'est converti à l'islam en Finlande. Il est entré en contact avec un djihadiste qui l'a incité sur internet à venir combattre. À l'heure actuelle, ils se battent ensemble à Alep.

Un djihadiste belge devenu commandant local entre dans la base. Je m'assieds et trois enfants viennent m'entourer. Le djihadiste claque bruyamment la porte derrière lui. Un des enfants prend peur. Pensait-il qu'une bombe avait explosé ?

Je demande à l'un des enfants s'il aime les djihadistes étrangers. "Oui, ils combattent pour Dieu. Ils sont nos frères et Assad est notre ennemi. Je les préfère aux alaouites. Les alaouites sont des incroyants. Ils déifient Ali, le gendre du prophète, et bafouent les autres compagnons".

"Nous aimons Oussama Ben Laden"

"Je suis blessé à la jambe" dit Ayman, un des enfants. "Assad et son armée avaient largué un conteneur plein de TNT sur un quartier résidentiel. J'ai très mal. Même après un an. La barre en fer sera retirée après la fête du Sacrifice" dit-il. Je lui demande quel est son message à la communauté internationale. "Que Dieu maudisse l'Occident. Pourquoi sont-ils du côté d'Assad ? Pourquoi lui permettent-ils de continuer à nous bombarder?" Je lui demande ce que l'Occident devrait faire. "Nous livrer la tête d'Assad. Je le hais. Il a tué les gens que j'aime". Je demande au garçon visiblement frustré quel est son rêve. "La libération de la Syrie et le martyre" dit-il, plein de conviction. Je demande s'ils n'ont pas d'autres rêves. "Si Allah est content de nous, tout ira bien" répond-il résolument. Je leur demande s'ils vont à l'école. "Oui, nous suivons un cours auprès d'un combattant du Front al-Nosra. Nous avons appris une partie du Coran par coeur. Nous aimons Oussama Ben Laden. Lui au moins nous défendait".

À l'école avec le Front al-Nosra

Lors de mon enquête, j'ai constaté que le Front al-Nosra fonde des écoles dans les zones conquises. On leur apprend que l'honneur d' Oumma (la communauté islamique mondiale) est réparé par le djihad armé. Les garçons comme Ayman sont formés pour l'avenir. Le rêve ultime des djihadistes au Front al-Nosra est de libérer la mosquée al-Aqsa à Jérusalem. "La souffrance des Palestiniens ne pourra cesser qu'avec le djihad armé" estime un djihadiste néerlandais.

Un djihadiste anversois se joint à la conversation. Je lui pose quelques questions. Je lui demande si le djihad lui plaît. "Nous ne sommes plus opprimés" répond-il. Je leur demande s'ils étaient opprimés en Belgique. "Es-tu sérieux ? L'interdiction du voile, l'interdiction de porter un niqab en rue, la discrimination sur le marché de l'emploi, le racisme dans la police anversoise. Et notre foi y est insultée en permanence. Même un chien s'enfuirait d'Anvers" répond l'Anversois. Je lui demande comment ses parents ont réagi à son départ. "Ma mère me comprend, mais mon père pas. Il me dit tout le temps que je dois rentrer et que le djihad armé n'est pas obligatoire". Je lui demande si s'était lié à Sharia4Belgium. "Non, je n'ai jamais eu aucun rapport avec eux. J'étais toujours dans la mosquée De Koepel" dit-il en riant.

Montasser AlDe'emeh


A propos de l'auteur

Montasser AlDe'emeh est chercheur à la KuLeuven et à l'Université d'Anvers. Il étudie la radicalisation islamique et le jihad international. Dans ce cadre, il suit un petit groupe de djihadistes belges partis combattre en Syrie. Dans ces billets, Montasser ne fait que rapporter les déclarations de certains djihadistes ainsi que les opinions de Syriens sur place. Il n'est donc pas ici question de soutenir un quelconque mouvement radical, mais bien d'obtenir des éléments d'information afin de comprendre les motivations de ces jeunes Belges. Cette série de billets quotidiens sera complétée par un article d'analyses de Montasser AlDe'emeh en fin de semaine.
 
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