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[QUOTE="zigotino, post: 7171120, member: 22835"] Le bâtiment du réacteur est le plus surveillé : c’est un des seuls à être équipé d’une caméra vidéo. À l’entrée, toute personne doit inscrire son nom sur un registre. Après cela, le gardien lui donne un nouveau badge qui sert uniquement à passer un tourniquet. Pour ce qui est de la sécurité interne du réacteur, le centre dispose d’une technologie haut de gamme. « Même si un opérateur voulait provoquer un accident, c’est impossible », assure Nacir Bouzikri. Les techniciens ont tous suivi une formation chez le constructeur du réacteur aux Etats-Unis. La salle de contrôle est équipée de deux détecteurs de fumée. « S’ils se déclenchent en même temps, le réacteur s’arrête automatiquement et l’oxygène est aspiré. Les opérateurs doivent immédiatement quitter la salle », explique le chef de l’unité Réacteur. Pour se répandre, le feu a besoin d’oxygène. De plus, la température maximale que peut atteindre le réacteur est 1100 °C, mais dès 750°C, il y a un arrêt d’urgence. Ce qui évite les probabilités de fission du réacteur, comme à Tchernobyl dans l’actuelle Ukraine le 26 avril 1986. Les scientifiques qui travaillent dans des zones à risque portent tous un dosimètre à leur nom. Ce petit appareil imprime les radiations sur un petit film. De cette manière, on peut connaître le taux de radioactivité auquel ont été exposés les scientifiques. Au bout d’un certain seuil défini par le Ministère de la santé, ils sont écartés de leur poste de travail. Taïb Marfak fait partie des mutés. L’ingénieur de 35 ans a d’abord travaillé dans un laboratoire avant d’être contraint à occuper un poste dans l’administration du centre. Sans en dire plus, il ne cache pas que ces radiations cumulées au fil des ans puissent avoir des répercussions sur la santé des individus. La question des déchets préoccupe aussi l’opinion publique. Le CNESTEN s’occupe de stocker les déchets générés par le réacteur, mais aussi celles de diverses industries marocaines. « Papeteries, cimenteries, métallurgies et sucreries utilisent des produits radioactifs pour contrôler leurs produits », explique Taïb Marfak. Avant de trouver une meilleure solution, ces déchets sont stockés en surface dans un entrepôt du centre. Les conteneurs sont isolés dans des blocs en ciment. « On peut en emmagasiner sur une période de 30 ans. Après cela, on peut étendre le bâtiment », affirme le scientifique. Sur le plan sécuritaire, le Maroc dispose donc de toutes les techniques nécessaires au bon développement de l’énergie nucléaire sur son sol. Quid des infrastructures ? Actuellement, le réseau électrique marocain peut supporter une capacité maximale de 5700 MW, mais les Marocains ne consomment que 8 % de cette énergie, soit 456 MW. Compte tenu de la démographie et de l’augmentation des besoins en énergie d’ici 2025, une centrale équipée de deux réacteurs de puissances moyenne (600 MW) permettrait de couvrir 20 % des besoins énergétiques. Selon des experts, le réseau actuel relié à l’Algérie et à l’Espagne est adapté à une centrale nucléaire. Le surplus d’électricité non consommé par les Marocains pourrait même être revendu aux étrangers. Source : [url]http://thomas.arles.free.fr/spip.php?article137[/url] [/QUOTE]
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