Politique énergétique du Maroc

yassinetem

allahu karim
Bonjour,

Y a -t- il d'abord au Maroc ce qu'on peut appeler une politique énergétique?! existe-il une stratégie claire en matière d'approvisionnement en énergie, notamment électrique? si oui, quelle est la place du nucléaire dans cette politique? et la dernière et importante question: y a -t- il vraiment un suivi des tendances énergétiques réelles actuels et à long terme?!

Merci

http://actumar.canalblog.com/archives/2007/03/27/4449778.html
 
Bonjour,

Y a -t- il d'abord au Maroc ce qu'on peut appeler une politique énergétique?! existe-il une stratégie claire en matière d'approvisionnement en énergie, notamment électrique? si oui, quelle est la place du nucléaire dans cette politique? et la dernière et importante question: y a -t- il vraiment un suivi des tendances énergétiques réelles actuels et à long terme?!

Merci

http://actumar.canalblog.com/archives/2007/03/27/4449778.html

merci pour ce lien, tu aurais la même chose concernant les énergies renouvelables: une liste des barrages hydroélectrique au maroc, des installations solaires, éoliens, des projets de biomasses.
merci d'avance.
 

yassinetem

allahu karim
merci pour ce lien, tu aurais la même chose concernant les énergies renouvelables: une liste des barrages hydroélectrique au maroc, des installations solaires, éoliens, des projets de biomasses.
merci d'avance.


Pour les pays développées les énergies renouvelables constituent une énergie d'appoint, car ils disposent déjà d'un parc nucléaire qui leur permet de satisfaire une grande partie de leur besoin en énergie électrique et vont pouvoir donc maintenir leur consommation de l'énergie fossile (pétrole, charbon et gaz naturel) même en période de la grande crise pétrolière qui correspondra au pic de hubbert (ou peak oil) à partir duquel les réserves du pétrole commenceront à s'épuiser.

Maintenant si on regarde les pays en voie de développement comme le Maroc, on voit clairement que le pays aura du mal à satisfaire son besoin de l'énergie à long terme, surtout son besoin de l'énergie électrique lié à l'accroissement inévitable de la population..et à vous d'imaginer les catastrophes qui vont ravager le pays si on manque de l'énergie.

Bref, ce que je veux où en venir, si jamais on doit opter pour le nucléaire c'est maintenant ou jamais, et je pense que la décision des émirates arabes unis de construire des récateurs nucléaires est une décision raisonnable et perspicace, sahcant que les émirates arabes unis est un pays prodcuteur du pétrôle.
 
Pour les pays développées les énergies renouvelables constituent une énergie d'appoint, car ils disposent déjà d'un parc nucléaire qui leur permet de satisfaire une grande partie de leur besoin en énergie électrique et vont pouvoir donc maintenir leur consommation de l'énergie fossile (pétrole, charbon et gaz naturel) même en période de la grande crise pétrolière qui correspondra au pic de hubbert (ou peak oil) à partir duquel les réserves du pétrole commenceront à s'épuiser.

Maintenant si on regarde les pays en voie de développement comme le Maroc, on voit clairement que le pays aura du mal à satisfaire son besoin de l'énergie à long terme, surtout son besoin de l'énergie électrique lié à l'accroissement inévitable de la population..et à vous d'imaginer les catastrophes qui vont ravager le pays si on manque de l'énergie.

Bref, ce que je veux où en venir, si jamais on doit opter pour le nucléaire c'est maintenant ou jamais, et je pense que la décision des émirates arabes unis de construire des récateurs nucléaires est une décision raisonnable et perspicace, sahcant que les émirates arabes unis est un pays prodcuteur du pétrôle.
Le nucléaire peut faire partie de la solution, mais je doute q'il soit LA solution.
le nucléaire a en effet beaucoup de conséquence pour un pays en voie de développement comme le Maroc:
-il n'y a pas de filière d'études nucléaires expérimentée au Maroc ce qui a pour conséquence:
- une dépendance vis a vis de ces fournisseurs occidentaux, russes ou chinois en terme de combustible et de retraitement (ce qui réduit le bénéfice financier)
- un risque accru dû à l'inexpérience des techniciens/ingénieurs (il a suffi d'une erreur humaine pour faire Tchernobyl, le maroc est un petit pays contrairement a l'ukraine, en cas de catastrophe nucléaire, c'est tout le maroc qui deviendrait invivable).
-risque terroriste: il ne faut pas l'exclure.
-que ferons nous des déchets ?
-a terme le combustible viendra à aussi manquer surtout avec l'essor du nucléaire dans le monde, le peak uranium est aussi sûr que le peak oil.
personnellement, je pense que le maroc devrait se lancer dans le solaire, le maroc dispose d'un atout considérable: un vaste désert de sable pratiquement inhabité ou l'ensolleillement bat des records. Si le maroc lancait des projets de centrale solaire, il pourrait maitriser cette technologie et construire des groupes industriels capables par la suite d'exporter cette techno dans le monde entier. Ce qu'a fait la France avec le nucléaire en édifiant une filière ex nihilo dans les années 70, le Maroc devrait le faire avec le solaire.
 

yassinetem

allahu karim
Le nucléaire peut faire partie de la solution, mais je doute q'il soit LA solution.
le nucléaire a en effet beaucoup de conséquence pour un pays en voie de développement comme le Maroc:
-il n'y a pas de filière d'études nucléaires expérimentée au Maroc ce qui a pour conséquence:
- une dépendance vis a vis de ces fournisseurs occidentaux, russes ou chinois en terme de combustible et de retraitement (ce qui réduit le bénéfice financier)
- un risque accru dû à l'inexpérience des techniciens/ingénieurs (il a suffi d'une erreur humaine pour faire Tchernobyl, le maroc est un petit pays contrairement a l'ukraine, en cas de catastrophe nucléaire, c'est tout le maroc qui deviendrait invivable).
-risque terroriste: il ne faut pas l'exclure.
-que ferons nous des déchets ?
-a terme le combustible viendra à aussi manquer surtout avec l'essor du nucléaire dans le monde, le peak uranium est aussi sûr que le peak oil.
personnellement, je pense que le maroc devrait se lancer dans le solaire, le maroc dispose d'un atout considérable: un vaste désert de sable pratiquement inhabité ou l'ensolleillement bat des records. Si le maroc lancait des projets de centrale solaire, il pourrait maitriser cette technologie et construire des groupes industriels capables par la suite d'exporter cette techno dans le monde entier. Ce qu'a fait la France avec le nucléaire en édifiant une filière ex nihilo dans les années 70, le Maroc devrait le faire avec le solaire.

Bonjour francoberbere,

Je crois pas que le solaire sera une bonne stratégie, Certes on dispose d'un vaste espace avec un taux d'ensoleillement important, mais des contraintes techniques (sans compter les contraintes politiques liées au problème du sahara) s'opposent à la réalisation de tels méga projets, la fabrication et le maintien des panneaux solaires sont très coûteux et ils rejettent des quantités importantes de CO2. Le solaire pourrait assurer la production de l'électricité pendant la journée, mais la nuit quand le soleil disparait où on va trouver de l'électricité qui est une énergie difficile à emmagasiner.

Revenons au nucléaire, le seul vrai inconvénient c'est les déchets comme t'avais mentionné plus haut..les déchets nucléaires accumulés jusqu'à nos jours sont entreposés temporairement en vue d'un stockage définitif en profondeur, une solution qui fait encore débat en France au sein de la communauté civile, quant à la communauté scientifique, elle est convaincue de la fiabilité du stockage géologique.

L'énergie nucléaire est pratiquement inépuisable. les circuits fermés permettent de recycler l'uranium usé..en plus l'uranium est un combustible dispersé dans le globe terrestre (à l'opposé du pétrole qui est concentré dans certaines régions.) ce qui rend facile son exploit. le Maroc dispose d'une quantité assez importante inexploitée de l'uranium dans le phosphate.

En ce qui concerne les risques une chose est importante à savoir, c'est qu'il n'existe pas de risques zéro, néanmoins, dans les réacteurs actuels (réacteurs dits de troisième et quatrième génération..) le risque des accidents nucléaires est beaucoup plus maîtrisé, une maîtrise qui est le fruit de l'expertise accumulé depuis l'apparition des premiers réacteurs. quant aux erreurs humaines, une formation technique suffira pour les minimiser voire les supprimer.

http://www.bladi.net/strategie-energetique-marocaine.html
 
Le nucléaire ,c'est la dépendance totale vis à vis du fournisseur du réacteur et c'est un argument qui peut être instrumentalisé par des puissances étrangères.Notre avenir est dans le solaire et au contraire de ce qu'on peut penser ,pour l'Europe l'énergie est un paramètre important dans sa politique étrangère.L'Algérie essaie de l'exploiter à fond surtout pour contrer notre intégrité territoriale ,une alternative énergétique solaire chez nous et dans notre Sahara sera une réponse appropriée à nos voisins de l'est.
 

yassinetem

allahu karim
Le nucléaire ,c'est la dépendance totale vis à vis du fournisseur du réacteur et c'est un argument qui peut être instrumentalisé par des puissances étrangères.Notre avenir est dans le solaire et au contraire de ce qu'on peut penser ,pour l'Europe l'énergie est un paramètre important dans sa politique étrangère.L'Algérie essaie de l'exploiter à fond surtout pour contrer notre intégrité territoriale ,une alternative énergétique solaire chez nous et dans notre Sahara sera une réponse appropriée à nos voisins de l'est.

Le solaire ne convient pas pour une production de masse pour la simple raison de son faible rendement et de son inefficacité pendant les périodes de pointe.
Le nucléaire quant à lui est très généreux et très productif de l'électricité, 1 tonne d'uranium naturel fournit:
-100 millions de kWh (10 000 fois plus qu'1 tonne de pétrole) dans un réacteur classique
-10 Milliards de kWh dans un réacteur rapide.
tandis que 1 tonne d'air traversant une éolienne à 25 Km/h fournit 1/100 de kWh.

Avec cette grande quantité de l'énergie que dégage les réacteurs nucléaires , on peut non seulement satisfaire tout le besoin du pays en électricité, mais on pourrait aussi vendre l'excès de l'énergie à l'étranger et aux industries lourdes, ce qui contribuerait à la diminution de la dépendance vis-à-vis des fournisseurs.
 
Bonjour francoberbere,

Bonjour yassinetem,

Je crois pas que le solaire sera une bonne stratégie, Certes on dispose d'un vaste espace avec un taux d'ensoleillement important, mais des contraintes techniques (sans compter les contraintes politiques liées au problème du sahara) s'opposent à la réalisation de tels méga projets, la fabrication et le maintien des panneaux solaires sont très coûteux et ils rejettent des quantités importantes de CO2.

toutes les technologies ont des contraintes techniques (sans parler des contraintes politiques), il est évident que si les marocains attendent que d'autres résolvent à leur place ces contraintes par de nouvelles technologies alors ils ne ramasseront que les miettes.
Le principe des projets d'innovation c'est justement d'affronter les contraintes techniques en premier afin de les résoudre et de pouvoir par la suite exporter sa technologie brevetée afin d'en soutirer un maximum de bénéfices. (c'est ce qu'on fait les israeliens par exemple avec l'osmose inverse).


Le solaire pourrait assurer la production de l'électricité pendant la journée, mais la nuit quand le soleil disparait où on va trouver de l'électricité qui est une énergie difficile à emmagasiner.
tu confonds solaire et solaire photovoltaique. Il y a d'autres solutions pour exploiter l'énergie solaire que les panneaux photovoltaique. Et certaines de ces solutions fonctionnent aussi de nuit (tour solaire par exemple).
de plus il n'est pas question d'assurer les besoins énergétiques en 100% solaires, mais d'avoir un mix énergétique: solaire, éolien, charbon, hydraulique.

Revenons au nucléaire, le seul vrai inconvénient c'est les déchets comme t'avais mentionné plus haut..les déchets nucléaires accumulés jusqu'à nos jours sont entreposés temporairement en vue d'un stockage définitif en profondeur, une solution qui fait encore débat en France au sein de la communauté civile, quant à la communauté scientifique, elle est convaincue de la fiabilité du stockage géologique.
Le stockage n'est selon moi pas un problème, mais le vrai problème pour un pays pauvre comme le maroc c'est le transport vers des lieux de stokage ou de recyclage.

L'énergie nucléaire est pratiquement inépuisable. les circuits fermés permettent de recycler l'uranium usé..en plus l'uranium est un combustible dispersé dans le globe terrestre (à l'opposé du pétrole qui est concentré dans certaines régions.) ce qui rend facile son exploit. le Maroc dispose d'une quantité assez importante inexploitée de l'uranium dans le phosphate.
et quelles sont ces possibles ressources exploitables d'uranium au maroc, tu as des liens ?
sinon, voici un lien vers le peak uranium
http://en.wikipedia.org/wiki/Peak_uranium

En ce qui concerne les risques une chose est importante à savoir, c'est qu'il n'existe pas de risques zéro, néanmoins, dans les réacteurs actuels (réacteurs dits de troisième et quatrième génération..) le risque des accidents nucléaires est beaucoup plus maîtrisé, une maîtrise qui est le fruit de l'expertise accumulé depuis l'apparition des premiers réacteurs. quant aux erreurs humaines, une formation technique suffira pour les minimiser voire les supprimer.

http://www.bladi.net/strategie-energetique-marocaine.html
c'est là le gros risque à mon avis.
 
Bonjour,

Y a -t- il d'abord au Maroc ce qu'on peut appeler une politique énergétique?! existe-il une stratégie claire en matière d'approvisionnement en énergie, notamment électrique? si oui, quelle est la place du nucléaire dans cette politique? et la dernière et importante question: y a -t- il vraiment un suivi des tendances énergétiques réelles actuels et à long terme?!

Merci

http://actumar.canalblog.com/archives/2007/03/27/4449778.html


bien sur que le Maroc se dispose de sa propre politic energitic...les projets sont multiples et diverses et d,apres mes notions l,energie nucleaire a sa place aussi et cela va exister dans un temps determiner et proche.
 
vous avez oublié un éléments trés important l'énergie propre au maroc coûte encor trés chér ( énérgie solaire thérmique,..) parce que l'état n'a pas encore opté Pour la détaxation de ce genre du produits et les entreprises st obligé de vendre a des prix tré hausses ( 10000 dh 15000 dh pour les appreils a enregie thérmique)
 

yassinetem

allahu karim
bien sur que le Maroc se dispose de sa propre politic energitic...les projets sont multiples et diverses et d,apres mes notions l,energie nucleaire a sa place aussi et cela va exister dans un temps determiner et proche.

Malheureusement le secteur de l'énergie est lui aussi touché par la destructuration. Les projets sont tellement multiples et divers qu'on a l'impression de vivre dans un chaos structurel : la multiplication des intervenants et l'absence d'un cadre juridique rigoureux pour contrôler les activités des entreprises oeuvrant dans le domaine..en plus de la non transparence des intentions du gouvernemant vis-à-vis de l'adoption des grands projets tel que le nucléaire..etc témoignent de la situation de l'hésitation et de l'absence d'une vision claire, transparente et bien déterminée.

vous avez oublié un éléments trés important l'énergie propre au maroc coûte encor trés chér ( énérgie solaire thérmique,..) parce que l'état n'a pas encore opté Pour la détaxation de ce genre du produits et les entreprises st obligé de vendre a des prix tré hausses ( 10000 dh 15000 dh pour les appreils a enregie thérmique)
tout à fait, c'est ce que j'ai sous-entendu plus haut..le pays arrivera à fournir de l'énergie mais à quel côut?!!

à suivre..
 
Bonjour francoberbere,

Je crois pas que le solaire sera une bonne stratégie, Certes on dispose d'un vaste espace avec un taux d'ensoleillement important, mais des contraintes techniques (sans compter les contraintes politiques liées au problème du sahara) s'opposent à la réalisation de tels méga projets, la fabrication et le maintien des panneaux solaires sont très coûteux et ils rejettent des quantités importantes de CO2. Le solaire pourrait assurer la production de l'électricité pendant la journée, mais la nuit quand le soleil disparait où on va trouver de l'électricité qui est une énergie difficile à emmagasiner.

http://www.bladi.net/strategie-energetique-marocaine.html

Pour le projet d'energie solaire, je pense qu'il faut l'oublier , je pense qu'il est condamné d'echec avant même son lancement !! J'ai eu la chance la semaine dernière de discuter avec le PDG de la plus grosse boite du transport d'électricté en Europe (eh oui ;) ), et il m'a dit qu'aucun pays dans le monde va mettre sur la table 50 milliards d'euros pour un projet qui va peut être pas réussir !!!
En plus de son budget pharaonique , il y'a des problèmes politiques qui vont faire face , notament que le transport d'electricité et pour une question du prix doit passer par l'Algérie ( eh oui , il fallait penser un jour ) , vu que la profondeur de la méditerranée est moins importante entre l'Algérie et la France/ Espagne que du Maroc Espagne ( détroit du Gibraltar) .
 
Malheureusement le secteur de l'énergie est lui aussi touché par la destructuration. Les projets sont tellement multiples et divers qu'on a l'impression de vivre dans un chaos structurel : la multiplication des intervenants et l'absence d'un cadre juridique rigoureux pour contrôler les activités des entreprises oeuvrant dans le domaine..en plus de la non transparence des intentions du gouvernemant vis-à-vis de l'adoption des grands projets tel que le nucléaire..etc témoignent de la situation de l'hésitation et de l'absence d'une vision claire, transparente et bien déterminée.

vous avez oublié un éléments trés important l'énergie propre au maroc coûte encor trés chér ( énérgie solaire thérmique,..) parce que l'état n'a pas encore opté Pour la détaxation de ce genre du produits et les entreprises st obligé de vendre a des prix tré hausses ( 10000 dh 15000 dh pour les appreils a enregie thérmique)
tout à fait, c'est ce que j'ai sous-entendu plus haut..le pays arrivera à fournir de l'énergie mais à quel côut?!!

à suivre..

le Maroc qui n,a pas de sources energitics doit divercifier pour choisir la source convenable pour une satisfaction nationale.
le chaos est dans la recherche de l,investisement et de choisir le convenant qu,est aussi vague:vent,charbon,soleil,l,eau/mer et pourquoi pas nucleaire.
le cadre juridic doit se former d,apres la source choisie car on ne peut pas guaspiller dans ce que nous ne possedons pas.
l,energie propre est le seul issue dans nos jours pour convaincre l.investisseur et pour garder le pays dans un etat naturel.
en tout cas les responsables de ce domaine essayent de trouver une solution convenable.
 

zigotino

FluCtuAt NeC MeRgitUr
VIB
Le plus gros dispositif solaire ne procure qu'un dizième de tranche d'une centrale nucléaire. Autant dire, et cela a été justement souligné, qu'elle ne servira que d'énergie d'appoint.

A la question sur l'existence d'une politique énergétique marocaine, la réponse est assez triviale. Le Maroc dispose naturellement d'une politique énergétique; c'est le nerf de la guerre. Le solaire est intégré dans le plan d'électrification du Maroc qui a permis de rattraper le retard marocain en la matière, notamment face au voisin algérien qui dispose d'une excellente couverture et d'infrastuctures anciennes plus ou moins efficaces. Pour répondre à ce défi, l'ONE a misé sur plusieurs technologies comme le solaire, l'hydroélectricité avec récemment, l'inauguration d'une des rares centrales combinées solaires au gaz qui a d'ailleurs eu quelques déboires avant son lancement.

Par ailleurs, le Maroc a déjà un début de commencement de politique nucléaire. Ne serait ce que pour la production de matière radioactive à visée médicale mais le signal le plus encourageant en matière de nucléaire, c'est la signature d'un accord entre Aréva et l'OCP (cf. Communiqué de presse Aréva ).

Le Maroc doit sans nul doute s'investir dans le nucléaire. Ce type d'énergie, qui est à sa portée, permettrait de fournir d'énergie nécessaire aux centrales de dessalement de l'eau de mer dont le Maroc a besoin pour diminuer sa dépendance vis à vis de la pluviométrie. Cependant, pour stimuler son économie, diversifier les approvisionnements en énergie, prendre le tournant des énergies renouvelables ne peut lui être que bénéfique. Notamment dans le domaine du solaire.

++
 
Pour le projet d'energie solaire, je pense qu'il faut l'oublier , je pense qu'il est condamné d'echec avant même son lancement !! J'ai eu la chance la semaine dernière de discuter avec le PDG de la plus grosse boite du transport d'électricté en Europe (eh oui ;) ), et il m'a dit qu'aucun pays dans le monde va mettre sur la table 50 milliards d'euros pour un projet qui va peut être pas réussir !!!
En plus de son budget pharaonique , il y'a des problèmes politiques qui vont faire face , notament que le transport d'electricité et pour une question du prix doit passer par l'Algérie ( eh oui , il fallait penser un jour ) , vu que la profondeur de la méditerranée est moins importante entre l'Algérie et la France/ Espagne que du Maroc Espagne ( détroit du Gibraltar) .

j,ai lu dans le Spiegel.de que le projet est toujours attirant et que les Europeens donnent une grande importance a un tel projet vu qu,ils ont eux aussi la meme cadence energitic et meme que le Maroc est donne comme exemple pour cette nouvelle source.
ps:le projet coutera circa 500 Mllrds d,euros.
 

zigotino

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VIB
Un bon article sur le nucléaire marocain ...



En plein cœur de la forêt de la Maâmora, entre Rabat et Kénitra, se situe un lieu ultra sécurisé d’une surface de 25 ha entouré de grilles surmontées de barbelés. Une seule route permet de s’y rendre. Avant d’accéder au Centre National de l’Énergie des Sciences et Techniques Nucléaires, il faut d’abord passer les cavaliers de la gendarmerie royale qui gardent la base militaire juste à côté. Une fois arrivés sur place, les visiteurs doivent laisser une pièce d’identité à l’accueil et passer sous un portique. On leur remet alors un badge électronique. Bienvenue au CNESTEN, un laboratoire « recherche et développement » du nucléaire au Maroc. Si les mesures de sécurité sont draconiennes, c’est parce que le centre abrite le seul réacteur nucléaire du Royaume, d’une puissance de 2MW. En février 2009, le CNESTEN a obtenu l’autorisation du gouvernement pour l’exploiter. Son usage principal ? La production de radio-isotopes à usage médical comme l’Iode 131, utilisée essentiellement dans le dépistage du cancer de la thyroïde.

Pourquoi développer le nucléaire au Maroc ? Les experts chargés de la question avancent comme principal argument que l’énergie atomique pourrait réduire significativement la dépendance énergétique du Royaume face à l’étranger. Pourtant, à l’heure actuelle, « l’uranium utilisé par l’unique réacteur du Maroc est importé de Romans-sur-Isère en France », confie Nacir Bouzekri, chef de l’unité conduite du réacteur du CNESTEN. De plus, d’après un rapport de l’OCDE pour l’énergie nucléaire, malgré les prospections de 1946 à 1987, aucune réserve d’uranium exploitable économiquement n’a été trouvée. Cependant, le Maroc jouit d’une quantité considérable de phosphate à partir duquel l’uranium peut être produit. Des réserves marocaines, jusqu’à 6,9 millions de tonnes d’uranium pourraient être produites, estime l’AIEA.

Grâce aux phosphates, le Maroc se place en tête au niveau des ressources en uranium. L’électronucléaire devient donc indispensable pour le Royaume. Le gouvernement compte mettre en service sa première centrale nucléaire entre 2022 et 2024. Avant cela, les pouvoirs publics prévoient de lancer des appels d’offres et négocier des contrats entre 2011 et 2014. La phase de construction devrait ensuite s’étaler sur six ans. Le Royaume sera probablement obligé de se tourner vers des partenaires extérieurs pour financer cet investissement colossal, sachant que le coût d’une centrale de capacité moyenne varie entre 1,5 et 2 milliards d’euros. Pour préparer l’avènement du nucléaire, le Maroc doit d’abord former le personnel qui travaillera dans sa future centrale. Cette formation nécessite au moins 5 ans : elles sont dispensées au CNESTEN. Chaque année, le centre reçoit environ 150 étudiants et une trentaine de stagiaires. Le dernier en date vient de Madagascar. C’est l’Agence Internationale de l’Energie Atomique qui prend en charge les coûts de la formation. « Dans le secteur du développement nucléaire, le Maroc forme les spécialistes des pays africains francophones, tandis que l’Afrique du Sud, seul pays du continent à disposer d’une centrale nucléaire, se charge des Etats anglophones. La Syrie s’occupe traditionnellement des pays arabophones, mais en 2008, certains sont venus se former chez nous », explique Taïb Marfak, un ingénieur maintenant chargé de la communication au CNESTEN. Un autre volet inquiète les Marocains et la communauté internationale : celui de la sécurité. Afin de rassurer sur ses intentions, le Maroc a adhéré à l’AIEA en 1957, l’année de sa création, et en 1968, le Royaume s’est engagé en signant le traité sur la non-prolifération des armes nucléaires. Formés à l’étranger dans des pays où le nucléaire occupe déjà une place importante (France, Etats-Unis, Malaisie, Afrique du Sud), les doctorants, ingénieurs et techniciens du CNESTEN mettent à profit leur savoir et leur expérience au centre de recherche tout en travaillant en étroite collaboration avec l’AIEA.

[...]
 

zigotino

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VIB
Le bâtiment du réacteur est le plus surveillé : c’est un des seuls à être équipé d’une caméra vidéo. À l’entrée, toute personne doit inscrire son nom sur un registre. Après cela, le gardien lui donne un nouveau badge qui sert uniquement à passer un tourniquet. Pour ce qui est de la sécurité interne du réacteur, le centre dispose d’une technologie haut de gamme. « Même si un opérateur voulait provoquer un accident, c’est impossible », assure Nacir Bouzikri. Les techniciens ont tous suivi une formation chez le constructeur du réacteur aux Etats-Unis. La salle de contrôle est équipée de deux détecteurs de fumée. « S’ils se déclenchent en même temps, le réacteur s’arrête automatiquement et l’oxygène est aspiré. Les opérateurs doivent immédiatement quitter la salle », explique le chef de l’unité Réacteur. Pour se répandre, le feu a besoin d’oxygène. De plus, la température maximale que peut atteindre le réacteur est 1100 °C, mais dès 750°C, il y a un arrêt d’urgence. Ce qui évite les probabilités de fission du réacteur, comme à Tchernobyl dans l’actuelle Ukraine le 26 avril 1986. Les scientifiques qui travaillent dans des zones à risque portent tous un dosimètre à leur nom. Ce petit appareil imprime les radiations sur un petit film. De cette manière, on peut connaître le taux de radioactivité auquel ont été exposés les scientifiques. Au bout d’un certain seuil défini par le Ministère de la santé, ils sont écartés de leur poste de travail. Taïb Marfak fait partie des mutés. L’ingénieur de 35 ans a d’abord travaillé dans un laboratoire avant d’être contraint à occuper un poste dans l’administration du centre. Sans en dire plus, il ne cache pas que ces radiations cumulées au fil des ans puissent avoir des répercussions sur la santé des individus. La question des déchets préoccupe aussi l’opinion publique. Le CNESTEN s’occupe de stocker les déchets générés par le réacteur, mais aussi celles de diverses industries marocaines. « Papeteries, cimenteries, métallurgies et sucreries utilisent des produits radioactifs pour contrôler leurs produits », explique Taïb Marfak. Avant de trouver une meilleure solution, ces déchets sont stockés en surface dans un entrepôt du centre. Les conteneurs sont isolés dans des blocs en ciment. « On peut en emmagasiner sur une période de 30 ans. Après cela, on peut étendre le bâtiment », affirme le scientifique.

Sur le plan sécuritaire, le Maroc dispose donc de toutes les techniques nécessaires au bon développement de l’énergie nucléaire sur son sol. Quid des infrastructures ? Actuellement, le réseau électrique marocain peut supporter une capacité maximale de 5700 MW, mais les Marocains ne consomment que 8 % de cette énergie, soit 456 MW. Compte tenu de la démographie et de l’augmentation des besoins en énergie d’ici 2025, une centrale équipée de deux réacteurs de puissances moyenne (600 MW) permettrait de couvrir 20 % des besoins énergétiques. Selon des experts, le réseau actuel relié à l’Algérie et à l’Espagne est adapté à une centrale nucléaire. Le surplus d’électricité non consommé par les Marocains pourrait même être revendu aux étrangers.

Source : http://thomas.arles.free.fr/spip.php?article137
 

yassinetem

allahu karim
Le bâtiment du réacteur est le plus surveillé : c’est un des seuls à être équipé d’une caméra vidéo. À l’entrée, toute personne doit inscrire son nom sur un registre. Après cela, le gardien lui donne un nouveau badge qui sert uniquement à passer un tourniquet. Pour ce qui est de la sécurité interne du réacteur, le centre dispose d’une technologie haut de gamme. « Même si un opérateur voulait provoquer un accident, c’est impossible », assure Nacir Bouzikri. Les techniciens ont tous suivi une formation chez le constructeur du réacteur aux Etats-Unis. La salle de contrôle est équipée de deux détecteurs de fumée. « S’ils se déclenchent en même temps, le réacteur s’arrête automatiquement et l’oxygène est aspiré. Les opérateurs doivent immédiatement quitter la salle », explique le chef de l’unité Réacteur. Pour se répandre, le feu a besoin d’oxygène. De plus, la température maximale que peut atteindre le réacteur est 1100 °C, mais dès 750°C, il y a un arrêt d’urgence. Ce qui évite les probabilités de fission du réacteur, comme à Tchernobyl dans l’actuelle Ukraine le 26 avril 1986. Les scientifiques qui travaillent dans des zones à risque portent tous un dosimètre à leur nom. Ce petit appareil imprime les radiations sur un petit film. De cette manière, on peut connaître le taux de radioactivité auquel ont été exposés les scientifiques. Au bout d’un certain seuil défini par le Ministère de la santé, ils sont écartés de leur poste de travail. Taïb Marfak fait partie des mutés. L’ingénieur de 35 ans a d’abord travaillé dans un laboratoire avant d’être contraint à occuper un poste dans l’administration du centre. Sans en dire plus, il ne cache pas que ces radiations cumulées au fil des ans puissent avoir des répercussions sur la santé des individus. La question des déchets préoccupe aussi l’opinion publique. Le CNESTEN s’occupe de stocker les déchets générés par le réacteur, mais aussi celles de diverses industries marocaines. « Papeteries, cimenteries, métallurgies et sucreries utilisent des produits radioactifs pour contrôler leurs produits », explique Taïb Marfak. Avant de trouver une meilleure solution, ces déchets sont stockés en surface dans un entrepôt du centre. Les conteneurs sont isolés dans des blocs en ciment. « On peut en emmagasiner sur une période de 30 ans. Après cela, on peut étendre le bâtiment », affirme le scientifique.

Sur le plan sécuritaire, le Maroc dispose donc de toutes les techniques nécessaires au bon développement de l’énergie nucléaire sur son sol. Quid des infrastructures ? Actuellement, le réseau électrique marocain peut supporter une capacité maximale de 5700 MW, mais les Marocains ne consomment que 8 % de cette énergie, soit 456 MW. Compte tenu de la démographie et de l’augmentation des besoins en énergie d’ici 2025, une centrale équipée de deux réacteurs de puissances moyenne (600 MW) permettrait de couvrir 20 % des besoins énergétiques. Selon des experts, le réseau actuel relié à l’Algérie et à l’Espagne est adapté à une centrale nucléaire. Le surplus d’électricité non consommé par les Marocains pourrait même être revendu aux étrangers.

Source : http://thomas.arles.free.fr/spip.php?article137

Merci pour cet article, il est vraiment intéressant ainsi que l'article sur la coopération AREVA-OCP en matière de l'uranium naturel http://areva.com/FR/actualites-6503...rd-de-cooperation-dans-le-secteur-minier.html..le problème du combustible ne se pose plus pour le nucléaire..entre le peak pétrôle et le peak uranium il y a une différence de centaines d'années.
 

zigotino

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VIB
Les remarques faites plus haut sur les conditions de stockage au Maroc et plus globalement sur la sécurité autour de l'exploitation du nucléaire sont assez réalistes. Pour ce qui est du choix des centrales nucléaires de 3ème génération (EPR), un récent rapport de l'autorité de sureté nucléaire a fustigé les élements logiciels de pilotage des centrales EPR en construction actuellement en Finlande.

Le Maroc a t il les moyens de faire retraiter ses déchets à l'usine française de La Hague? Existe t il une agence de sureté nucléaire fiable?

Pour le peak oil, nous étions sensés l'atteindre les deux prochaines années. La crise est passée par là et le prix du baril varie autour de 70 euros alors qu'il avait plafonné en 2008 autour de 152 dollars le baril mais cette situation (repoussement du peak oil) est aussi due à d'autres facteurs. L'amélioration des techniques exploratoires grâce à des stés originellement françaises comme Vallourec ou encore Technip et Schlumberger. Il y a aussi l'exploitation des sables bitumineux. Leur exploitation explosent les coûts d'exploitation mais avec le renchérissement des prix du baril à venir une fois la crise passée, ils resteront intéressants. Autre facteur, l'exploitation grandissante du gaz et plus particulièrement des shell gas notamment aux Etats Unis d'Amérique qui éloigne les sombres perspectives du peak oil. Cela conjointement à l'utilisation grandissante du GNL/LNG qui se défera des contraintes stratégiques avec l'utilisation des méthaniers.

Quelques documentaires instructifs :

"Cruel sera le réveil", ARTE, France

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Spéculez sur les commodities, vos serez riches ;)
 
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