Quand les politiques dérapent

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Du désormais classique « Casse-toi pov'*** » de Sarkozy, au récent « tronche pas catholique » de Frêche, en passant par le « prototype » d'Hortefeux... retour sur les dérapages verbaux de nos politiques, images et citations à l'appui.

Ces derniers temps, les petites phrases racistes, insultes et autres dérapages plus que déplacés, se multiplient dans le monde politique. A droite comme à gauche. Redécouvrez-les dans les vidéos ci-dessous.

Hortefeux et le « prototype » Amine
En septembre dernier, lors de l'université d'été de l'UMP, le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux plaisante et dérape au sujet d'un jeune militant auvergnat, Amine : « Il ne correspond pas du tout au prototype », plaisante le ministre, en référence à l'origine arabe du jeune homme, avant d'ajouter : « Il en faut toujours un. Quand il y en a un ça va. C'est quand il y en a beaucoup qu'il y a des problèmes ».

Bussereau et les « harkis »
Il s'est excusé depuis. Mais Dominique Bussereau, secrétaire d'État aux Transports, a bel et bien gaffé. Tête de liste UMP aux régionales en Poitou-Charentes, il a comparé mercredi dernier les Modem de la liste de son adversaire socialiste Ségolène Royal à des harkis [Algériens qui combattirent aux côtés de l'armée française durant la guerre d'Algérie, de 1957 à 1962] : « Je pense qu'elle [ndlr, Ségolène Royal] a un problème avec l'électorat de gauche. [...] Elle rassemble des harkis, hein, si vous me permettez l'expression... des gens qui vont un peu dans cette affaire, parce qu'ils n'ont pas d'autres moyens d'être élus ».

Frêche, les harkis, Fabius et compagnie
Connu pour son franc-parler, le président du conseil régional de Languedoc-Roussillon, Georges Frêche est un habitué du dérapage, plus ou moins volontaire. Accusant récemment Laurent Fabius, d'origine juive, d'avoir une « tronche pas catholique », il a déclenché la colère des socialistes et même un rappel à l'ordre de François Fillon à l'assemblée.
En 2006, Georges Frêche avait été attaqué en justice pour avoir traité les harkis de « sous-hommes ». Relaxé en 2007, cela lui a tout de même valu d'être exclu du PS.

Sarkozy et son « casse toi pov'*** »
En visite au Salon de l'agriculture en 2008, le Chef de l'Etat sert des mains, lance des « mercis » et des sourires à tous les stands... et perd son sang-froid, malheureusement pour lui, devant une caméra, quand un visiteur lui dit : « Touche moi pas, tu me salis ! »... Nicolas Sarkozy lui répond du tac au tac : « Alors, casse-toi pauvre *** ! »

Delattre et les Maliens
La semaine dernière, c'est Francis Delattre, maire UMP de Franconville qui s'en est pris à la tête de liste PS du Val d'Oise, Ali Soumaré, d'origine malienne : « Au début j'ai cru que c'était un joueur de l'équipe réserve du PSG ».

Valls et les « blancos »
Le socialiste Manuel Valls s'inquiète lui de l'absence de blancs lorsqu'il se promène en juin dernier dans les allées d'une brocante à Evry. Il demande à l'homme qui l'accompagne : « Tu me mets quelques blancs, quelques whites, quelques blancos ».
 

Mims

Date limite de consommation : 26/01/2033
Contributeur
Heureusement que les dires de la société civile ne sont pas médiatisés , parce que ça en ferait une liste de dérapages verbaux à répertorier :D
 
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