La pomme de terre flambe à 9 dirhams le kg au maroc

Hausse sans précédent de tous les produits frais

· Grand écart de prix entre le gros et le détail

Dure, dure la vie! s’exclame cette ménagère qui inspectait le rayon des fruits et légumes dans une grande surface sans toutefois se décider à faire ses emplettes. «La flambée des prix est quasiment généralisée à tous les produits», renchérit une autre. Et aucune place de commercialisation n’a été épargnée par la hausse y compris les souks des quartiers populaires. Même si dans ces marchés la qualité des produits s’avère relativement moyenne à faible.
Qu’on en juge par les chiffres. Mis à part les tomates qui sont négociées entre 2,50 et 3,50 DH/kg, tous les autres produits maraîchers ont de loin franchi la barre des 6 DH/kg, voire plus. Les pommes de terre atteignent jusqu’à 9 DH/kg pour les variétés Nicolas et Diamant lorsqu’elles sont lavées. Les prix des mêmes variétés chutent à 6 DH/kg s’agissant de légumes non lavés tout comme de petits calibres. Relevés sur le marché du quartier du Mâarif, ces niveaux de prix recouvrent un différentiel de l’ordre de 2,30 à 4 DH/kg en comparaison avec le marché de gros. L’écart se creuse davantage pour ce qui est des tomates.
Sur le marché de gros de Casablanca, les prix de ces fruits ont variés hier entre 1 et 2 DH/kg alors qu’ils se situaient le jour même entre 0,80 et 1,15 DH/kg sur le marché d’Inezgane, dans la région du Souss. Sorties de la station de conditionnement Salmia à Casablanca, les tomates et pommes de terre (lavées) ont été vendues respectivement à 1,10 et 2,50 DH/kg. La même station a cédé l’haricot plat à 0,20 DH/kg alors qu’il est proposé à 10 DH le kilo dans les grandes surfaces. A noter que cette variété est peu consommée par les ménages. A part l’exportation, sa destination principale demeure la restauration hôtelière. A Inezgane, marché de proximité de la station balnéaire d’Agadir ses prix varient entre 6 et 8 DH/kg. Sur cette place, les transactions se réalisent directement entre producteurs, grossistes et détaillants. Et c’est le tout-venant qui est de mise. Autrement dit, la qualité des produits est de loin supérieure à celles des écarts de triage dégagés par les stations de conditionnement. Poivron, courgette et concombre ont été cédés mardi entre 2,20 et 2,70 DH/kg. Cette fourchette est à augmenter de 25% pour le marché de gros de Casablanca et de 150% pour ce qui est du commerce du détail. Les oignons cédés, stade gros, entre 5 et 5,50 DH/kg sont revendus à 8, voire 10 DH/kg. Les prix des carottes et navets, toutes variétés confondues, passent aussi du simple au double. «A tel point que le couscous aux sept légumes est devenu un luxe», commente une ménagère. Les fruits ne sont pas en reste. La navel est revendue à 7 DH/kg, les pommes délicieuses entre 25 et 30 et les bananes à pas moins de 12 DH alors que les prix de gros se situent respectivement à 4, 17 et 5,50 DH/kg.
Pourquoi cette cherté et pourquoi il y a tant d’écart entre les prix de gros et le détail? S’interrogent les consommateurs, surtout que la production ne souffre d’aucun déficit à l’exception de la pomme de terre. Le froid, l’accès difficile aux champs suite à la pluviométrie abondante, le renchérissement des frais du transport et de la main- d’œuvre, autant de facteurs pour expliquer la flambée. Sans oublier, bien évidemment, l’intervention de l’armada des intermédiaires. Celle-ci agit à tous les niveaux des circuits de la commercialisation. Téléphone mobile aidant, elle parvient à faire et à imposer le prix qui lui convient. Ceci quel que soit le niveau d’approvisionnement du marché. Conséquence, seuls les producteur et consommateur font les frais de ces agissements. Et la tendance haussière actuelle ne touche pas seulement les fruits et légumes. Elle est quasi généralisée à tous les autres produits alimentaires.

7 millions de tonnes

Le secteur des fruits et légumes occupe une superficie de près de 700.000 ha dont 460.000 ha de plantations fruitières (non compris l’olivier) et 240.000 ha de cultures maraîchères. En moyenne, la production globale est de l’ordre de 7 millions de tonnes dont près de 3 millions de fruits et 4 millions de légumes. Ce secteur se caractérise par une grande diversité des espèces. Elles sont regroupées en plusieurs sous-secteurs, dont les principaux sont les suivants: les agrumes, l’amandier, les rosacées fruitières, la vigne, le palmier dattier, le bananier et les cultures maraîchères.
Les cultures de primeurs (hors saison) constituent un des piliers de ce secteur et occupent une des premières places dans nos exportations. Avec une superficie moyenne de 30.000 ha, les primeurs assurent une production totale de près de 1,5 million de tonnes dont 580.000 tonnes exportées.

A. G.
 
je comprends plus rien

yak on nous casse la tete avec les années de secheresse

et la que les terres ont été bien arrosés, on se plaint ?

normalement les prix devraient baisser ? nan

le gharb a prix cher, et on cultive beaucoup de pomme de terre dans le gharb.

Mais bon, ces pluies sont bénéfiques quoiqu'il arrive.

Les prix des tomates ont bien baissé ainsi que d'autres fruits et légumes.
 
je comprends plus rien

yak on nous casse la tete avec les années de secheresse

et la que les terres ont été bien arrosés, on se plaint ?

normalement les prix devraient baisser ? nan

la PDT est une plante et comme beaucoup de plante elle a besoin certe d'eau mais aussi de pouvoir respirer .Et durant ces inondations comme dans le gharbe elle n'a pas pu respirer .D'ou un chute du rendement et des production en baisse ,qui dit baisse de production dit hausse des prix .
 
Bonjour,

Tu es devenu spécialiste des barrages maintenant?

Même si je ne comprends pas votre question provocante, je vous réponds :
On n'a pas besoin d'être un spécialiste des barrages pour savoir de journal télévise marocain qu'il y avait une ouverture des barrages de cette région «Gharb-Chaydma».
 

Mazgha

Ayawayaw
Le smic marocain étant d'environ 2000dirhams, rapporté au smic français de 1000euros ça représenterait 4,5 euros le kilo de pommes de terres en France.
Bien-sûr il ne suffit pas de faire une simple équation mathématique pour comparer mais ça peut donner un ordre de grandeur.
 

Bladi

Webmaster
Administrateur
un sac de 10 kilos de pomme de terre coute 2 euros hier au Marché


Bonjour,

On parle du Maroc et non de la France.

La pomme de terre coûte chère, la tomate par contre est à moins de 2 dh à Marjane.



Même si je ne comprends pas votre question provocante, je vous réponds :
On n'a pas besoin d'être un spécialiste des barrages pour savoir de journal télévise marocain qu'il y avait une ouverture des barrages de cette région «Gharb-Chaydma».

Elle n'est pas provocante, j'essaye de te titiller pour savoir ou tu veux en venir. Pour toi c'est toujours la faute de l'Etat!
 
On n'a pas besoin d'être un spécialiste des barrages pour savoir de journal télévise marocain qu'il y avait une ouverture des barrages de cette région «Gharb-Chaydma».

Je me permettrai de te répondre cher ami, que Chyadma se trouvant à plus de 500 km au sud de la vallée du gharb;

Pour l'ouverture des barages surtout ceux du bassin de Sébou tu peux très bien lire les raisons à partir de vendredi, je reviendrai et méttrai spécialement un article dan,s ce sens.
 
En tt cas pour la PDT à 9 dh je ne sais pas, ça fait plus d'une semaine que j'ai pas mis les pieds au marché mais la dernière fois je l'ai payé 6 dh,

Pour les raisons de l'augmentation ça s'explique facilement, les champs étant inondés (le cas extrême), ou simplement mal accessible, la récolte est difficile à effectuer, où une baisse de production,

Les répercussions de la pluviométrie de cette année on les verra à partir du mois de Mai et durant l'été selon les régions quand commencera la saison de récolmte des céréales, pour les cultures maréchères c'est à partir de l'été car l'eau d'irrigation est abandante, .
 
Bonjour,

Elle n'est pas provocante, j'essaye de te titiller pour savoir ou tu veux en venir. Pour toi c'est toujours la faute de l'Etat!

C'est un procès d'intention infondé, le fait de vouloir rapporter des faits ne veut pas dire qu'on est pro ou anti-Etat, mais tout simplement qu'on veut être plus proche des faits loin de la polémique.

Gharb/Inondations: Oued Sebou fait des ravages

· Il est à l’origine de l’inondation de 60.000 ha

· Les cultures de céréales et des légumineuses les plus touchées

La situation est catastrophique dans la région du Gharb. Les dernières chutes de pluies exceptionnelles qui ont concerné cette zone ont entraîné des inondations qui rappellent le terrible scénario des années 1960. Une grande partie de cette région est complètement immergée d’eau. Il s’agit des milliers d’hectares situés entre Mechraâ Bel Ksiri et le point de rencontre des oueds Sebou et Beht. Pour avoir une idée sur cette situation, le ministère de l’Intérieur a organisé hier une visite au profit d’un groupe de journalistes. Le déplacement a été effectué par deux hélicoptères de la Gendarmerie royale. «Les dégâts auraient été plus importants s’il n’y avait pas le barrage Al Wahda», précise Majid Benbiba, directeur de la recherche et de la planification au secrétariat de l’Eau et de l’Environnement. Effectivement, la visite a permis de constater de visu que ce barrage est totalement plein. Le volume des eaux retenues est estimé à un milliard de m3, soit un fort remplissage avec un débit de 5.600 m3/s selon Benbiba. Ce complexe a permis de réduire l’ampleur de ce débit au niveau de Oued Beht pour chuter à 1.500 m3/s. Les débordements de ce fleuve ont entraîné l’inondation de 20.000 ha dans la région. Mais les grands dégâts ont été causés par Oued Sebou, à l’origine de la dégradation de près 75% des surfaces inondées, soit 60.000 ha. Ceci va se traduire négativement sur la production agricole dans la région. Parmi les cultures les plus touchées, on trouve les céréales pour une superficie de 38.500 ha et le bersim avec 14.000 ha, selon le ministère de l’Agriculture. Mais pour cette dernière, les parcelles qui seraient perdues concernant en partie les céréales et les légumineuses, en plus des 17.000 ha, parcelles non cultivées, pourraient être reconverties en culture de printemps comme le maïs fourrager, le tournesol, la tomate industrielle et les cultures maraîchères. Les services du département de l’Agriculture sont mobilisés pour accompagner les agriculteurs pour la mise en place de ce programme de reconversion. Sur ce volet, une opération d’urgence est déjà mise en place pour venir en aide aux éleveurs touchés par ces inondations (cf. notre édition du mercredi 11 février 2009). Notons enfin que ces inondations ont été une sérieuse épreuve et occasion de réflexion en matière de politique de barrages au Maroc.
Pour Benbiba, des dégâts semblables ont été évités dans d’autres régions du pays grâce à la construction de ces complexes. On ne doit pas se limiter à la construction de ces infrastructures, mais également à leur gestion pour optimiser leur fonctionnement. Et d’ajouter, «si nous n’avions pas procédé à la surélévation du barrage de Sidi Mohammed Ben Abdellah, la région de Rabat pourrait être à son tour secouée par des inondations, notamment au niveau de la vallée de Bouregreg».

Nour Eddine EL AISSI

L'Économiste
 

Mazgha

Ayawayaw
Sur la gastronomie mon cher,

Une émission de bon matin sur TV5 Monde pour ne pas la citer, au moment de prendre mon ptit déj'

Je vais pas regarder l'moussalssal al moudablaj non plus

Faut surtout pas passer cette émission sur 2M, les Marocains légendaires batatovores en prendraient un coup à leur fierté de savoir que ce légume n'est pas marocain:D
 

Mazgha

Ayawayaw
crois moi oumma je le savais dès mon jeune âge que la batata n'est pas d'origine Kébdani quoiqu'on la dévore mais tu peux pas imaginer

Moi quand j'étais petit je pensais que c'était le seul légume qui poussait au Maroc. Mais quelle surprise lorsque je suis allé une fois au souk et là j'ai vu des trucs qui m'ont parru bizarres, verts, rouges de toutes les formes on m'a dit que c'était aussi des légumes et que ça se mangeait aussi. On appellait ça "tomate" "haricot" etc. Quelle révolution culinaire se fût pour moi:eek::D
 
Moi quand j'étais petit je pensais que c'était le seul légume qui poussait au Maroc. Mais quelle surprise lorsque je suis allé une fois au souk et là j'ai vu des trucs qui m'ont parru bizarres, verts, rouges de toutes les formes on m'a dit que c'était aussi des légumes et que ça se mangeait aussi. On appellait ça "tomate" "haricot" etc. Quelle révolution culinaire se fût pour moi



Je te conseille de faire le souk de Berkane chaque Mardi ( c'est le souk hébdomadaire) ils viennent de partout de tte la Tamazgha :D pour te faire plaisir pour se souek (netsewa99) en langage très blédard, et tu verras rien que dans l'oriental ce qui pousse et les arrivages venant d'Agadir voir mm plus loin; tu seras étonné.
 

Mazgha

Ayawayaw
Je te conseille de faire le souk de Berkane chaque Mardi ( c'est le souk hébdomadaire) ils viennent de partout de tte la Tamazgha pour te faire plaisir pour se souek (netsewa99) en langage très blédard, et tu verras rien que dans l'oriental ce qui pousse et les arrivages venant d'Agadir voir mm plus loin; tu seras étonné.

Ben oui hamdullah y a tout au bled, les terres de Tamazgha sont fertiles.:cool:

C'est pour ça que certains ont fait des jours de voyage à dos de dromadaire pour s'y installer:D
 
Ben oui hamdullah y a tout au bled, les terres de Tamazgha sont fertiles.:co ol:

C'est pour ça que certains ont fait des jours de voyage à dos de dromadaire pour s'y installer:D

Je ne sais pas je ne sais pas;

D'après la légende qui court du côté de kébdana, on serait venu de Grenade nous mais aucune idée,

Vu que mon père un vrai têtu de Tamazgha, je doute fort c'est qq de la abs depuis tjr

:D
 

el jadida

el jadida/mazagan beach
l'année dernière les prix étaient très très bas du coup les gens n'ont pas planté cette année + météo donc l'offre et la demande
 
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