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Pour combattre le radicalisme, pas moins d’islam mais plus d’histoire
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[QUOTE="thitrite, post: 13672191, member: 228473"] [B]«VRAIS» CROYANTS, [I]KAFIRS[/I] ET IDOLÂTRES [/B] En fait, l’OEI est la copie conforme du mouvement des kharidjites du VIIe siècleCeux qui sortent», l’une des premières dissidences , en particulier de leur branche radicale, les azraqites, disciples de Nafi Al-Azraq. [B]Les azraqites furent les premiers dans l’histoire musulmane à terroriser les masses par des actes violents et abominables. [/B]Ils furent les premiers à séparer les «vrais» musulmans de ceux qui, selon eux, ne l’étaient que de nom. Cette distinction entraîne la violence, et ce n’est pas une coïncidence si les azraqites ont été les premiers terroristes de l’islam.[B] Il va sans dire qu’ils se considéraient comme les seuls vrais croyants, et leur camp comme le centre de l’islam. En dehors d’eux, il n’y avait que des musulmans de nom, qui mettaient en danger la pureté de la religion. [/B]Pour faire cette distinction, les kharidjites employaient la dichotomie coranique de [I]mou’min[/I](croyant) opposé à [I]kafir,[/I] (infidèle). Mais pour eux un [I]kafir[/I] était un hérétique, pas simplement un non-croyant comme ce qu’indique le Coran. [B]Les azraqites sont allés encore plus loin en déclarant que les musulmans non kharidjites étaient [/B][I][B]moushrik[/B] —,[/I] coupables du péché impardonnable d’idolâtrie. Les azraqites décrétèrent par ailleurs qu’un seul péché suffisait à excommunier un musulman, ce qui va à l’encontre de la doctrine coranique sur les péchés. Il était légal pour eux de tuer tout homme désigné comme mécréant, de détruire ses biens et de massacrer ou d’asservir ses femmes et ses enfants. Les azraqites ont dénoncé les prophètes du passé comme hérétiques et leur propre contemporain, le calife Ali, cousin du prophète Mohammed, comme pécheur, avant de l’assassiner. Un certain nombre d’azraqites ont aussi pratiqué l[I]’istirad[/I] : obliger quelqu’un, à la point du sabre, à adhérer à la doctrine défendue par le mouvement. Le choix était simple [B]: la soumission à la conception azraqite de l’islam ou la mort. Ils ont ainsi jeté les bases de l’islam radical, qui va du wahhabisme duXVIIIe siècle jusqu’au terrorisme islamiste radical d’aujourd’hui. [/B]Il faut noter au passage que la religion servait plutôt de couverture à une entreprise politique : il s’agissait de prendre le pouvoir en se présentant comme les dirigeants légitimes de l’oumma — la communauté des musulmans. [B] [/B] [/QUOTE]
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