«Pour que la peur change de camp» : les meilleures joueuses françaises d’échecs dénoncent les violences sexistes et sexuelles dans leur sport

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
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Une cinquantaine de joueuses, entraîneuses, arbitres et dirigeantes, dénoncent dans une lettre ouverte avoir subi des violences «verbales, écrites ou physiques» de la part de leurs homologues masculins.

Les agressions sexistes et sexuelles sont partout. Jusqu’aux échiquiers, les femmes en sont victimes. Les quatorze meilleures joueuses françaises d’échecs ont publié une lettre ouverte, en français et en anglais, sur des comptes Twitter et Instagram créés pour l’occasion, jeudi 3 août. Elles y racontent avoir toutes subi des «violences sexistes ou sexuelles, qu’elles soient verbales, écrites ou physiques, perpétrées par des joueurs d’échecs, entraîneurs, arbitres ou dirigeants».

Leur soudaine prise de parole vise, expliquent-elles, à briser un tabou et à encourager les autres joueuses à faire de même, «pour que la peur et la culpabilité changent de camp». Et pour que «les joueurs, entraîneurs, arbitres, dirigeants et parents bienveillants aient conscience de l’ampleur du problème et puissent faire partie de la solution».


«Nous sommes convaincues, disent-elles, que ce harcèlement et ces agressions sont encore aujourd’hui l’une des principales raisons de l’arrêt du jeu d’échecs par des femmes et jeunes filles, notamment à l’adolescence.» En 2020, la Fédération française d’échecs ne comptait que 20 % de femmes parmi ses licenciés.........................

 
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