Bonjour,
Je suis un français d'origine portugaise. Je suis et vis avec une femme dont le père est marocain. Musulman pratiquant il a épousé une française (la mère de mon amie) qui s'est convertie pour la forme et a accepté de ne plus manger de porc et de faire le ramadan pour ne pas mettre en péril son couple, mais sans jamais réellement adhérer à l'islam je pense.
Mes parents sont comme beaucoup de portugais me semble t'il assez communautaires. Mon père me répétait souvent quand j'étais môme :"si tu me ramène une noire ou une arabe, tu passe pas le pas de la porte!". Longtemps j'ai cru a ces affirmation dur comme fer, mais sans trop y penser en me disant que toute façon il y avait de forte chance que cela n'arrive pas.
J'ai choisit ma compagne indépendamment de tout ca. Elle m'a plut en tant personne et j'ai à peine fait attention a ses origines marocaine.
J'appréhendais de la présenter à mes parents. Pourtant je l'ai fait assez rapidement. Je pensais qu'en la rencontrant ils dépasseraient facilement la barrière culturelle pour découvrir qu'elle être humain exceptionnel elle est... et s'est effectivement ce qu'il s'est passé. J'aime beaucoup mes parents mais je leur ai toujours fait savoir que je menais ma vie comme je l'entendais. Il y a eu des moments difficiles, mais peut que tout cela à facilité leur acceptation. J'ai également conscience du fait que soit un homme que la question ne se pose pas de la même manière...
Toujours est-il que j'éprouve un plaisir immense à voir que mes parents (mon père surtout paradoxalement!) aime beaucoup mon amie. Cela donne lieu à des questions de sa part d'une touchante naiveté sur cette autre culture. j'ai du mal à expliquer le plaisir que j'ai à voir mon père s'ouvrir et apprendre la tolérance a 65 ans. j'ai presque l'impression de lui faire un cadeau...
Seulement voila, il n'en va pas de même du coté de sa famille à elle. Cela fait plus d'un an que nous vivons ensemble et son père ne connaissait pas mon existence. Sa mère est au courant et j'ai déjà rencontré son frère. Cela ne leur pose aucun problème. Nous avons souvent (mon amie et moi) discuté du moment ou elle en parlerait à son père. Cette perspective la terrorisait. Elle avait peur d'être reniée et de perdre son père d'une certaine manière. J'avoue avoir eut du mal à le comprendre. Etant issu d'un milieu aussi très communautaire qui a réussit franchir le cap, je ne comprenais pas que cela puisse être un obstacle indépassable. Elle me répondait souvent : "tu ne peut pas comprendre, c'est particulier chez les musulmans". Depuis que je suis avec elle j'essaie de m'intéresser et de comprendre cette religion en grande partie, je pense, dans la perspective de rencontrer son père. J'en discute avec des musulman(e) aussi et effectivement ils (elles) me font sentir dans leur discours quelque chose d'indépassable.
Je précise que je suis catholique d'éducation, ma mère surtout est très pratiquante. Mais qu'assez ses tôt j'ai pris mes distances avec la religion. Je n'ai pas la foi, je ne les jamais eu. J'ai longtemps fait semblant pour faire plaisir à ma mère, puis j'ai renoncé. L'incohérence entre le discours religieux et le réel dans le comportement des gens, l'utilisation de la religion pour justifier tout et son contraire, la distinction qui s'opère entre "nous" et les "autres", l'aspect "souffre et ferme ta gueule dans ce monde et tu sera récompensé dans l'au dela", et plus que tout je l'ai toujours vécu comme une aliénation (je parle de mon expérience évidement). C'est tout cela qui m'a fait douter de ces principes.
je n'ai aucune intention de me convertir même par amour, ce serait me trahir moi-même. En outre il m'est difficile d'accepter l'intolérance des autres et de composer avec puisque cela reviendrait renoncer à l'idée que tout le monde puisse évoluer et travailler à plus de tolérance et a accepter des choix de vie qui ne sont pas les siens. Mes parents l'ont fait pourquoi pas son père ?
Mon amie l'a annoncé hier à son père. Il a eut une réaction ambivalente. il lui a dit à la fois qu'elle était et resterait sa fille malgré ses choix, mais en même temps refuse de me rencontrer et d'en ... sur moi. il lui à même dit qu'il aurait préféré ne rien en savoir....
j'ai bien conscience de l'effort qu'il dut fournir pour accepter, même partiellement le choix de sa fille et je me dit que je devrais me sentir soulagé (et c'est le cas en partie), mais cette situation me rend triste...
Elle me rend triste je pense parce qu'elle ménage la chèvre et choux d'une part et surtout parce qu'elle pose la barrière religieuse et culturelle comme quelque chose d'indépassable. Ça me rend triste à pleurer, je trouve ca dommage.
Je suis un français d'origine portugaise. Je suis et vis avec une femme dont le père est marocain. Musulman pratiquant il a épousé une française (la mère de mon amie) qui s'est convertie pour la forme et a accepté de ne plus manger de porc et de faire le ramadan pour ne pas mettre en péril son couple, mais sans jamais réellement adhérer à l'islam je pense.
Mes parents sont comme beaucoup de portugais me semble t'il assez communautaires. Mon père me répétait souvent quand j'étais môme :"si tu me ramène une noire ou une arabe, tu passe pas le pas de la porte!". Longtemps j'ai cru a ces affirmation dur comme fer, mais sans trop y penser en me disant que toute façon il y avait de forte chance que cela n'arrive pas.
J'ai choisit ma compagne indépendamment de tout ca. Elle m'a plut en tant personne et j'ai à peine fait attention a ses origines marocaine.
J'appréhendais de la présenter à mes parents. Pourtant je l'ai fait assez rapidement. Je pensais qu'en la rencontrant ils dépasseraient facilement la barrière culturelle pour découvrir qu'elle être humain exceptionnel elle est... et s'est effectivement ce qu'il s'est passé. J'aime beaucoup mes parents mais je leur ai toujours fait savoir que je menais ma vie comme je l'entendais. Il y a eu des moments difficiles, mais peut que tout cela à facilité leur acceptation. J'ai également conscience du fait que soit un homme que la question ne se pose pas de la même manière...
Toujours est-il que j'éprouve un plaisir immense à voir que mes parents (mon père surtout paradoxalement!) aime beaucoup mon amie. Cela donne lieu à des questions de sa part d'une touchante naiveté sur cette autre culture. j'ai du mal à expliquer le plaisir que j'ai à voir mon père s'ouvrir et apprendre la tolérance a 65 ans. j'ai presque l'impression de lui faire un cadeau...
Seulement voila, il n'en va pas de même du coté de sa famille à elle. Cela fait plus d'un an que nous vivons ensemble et son père ne connaissait pas mon existence. Sa mère est au courant et j'ai déjà rencontré son frère. Cela ne leur pose aucun problème. Nous avons souvent (mon amie et moi) discuté du moment ou elle en parlerait à son père. Cette perspective la terrorisait. Elle avait peur d'être reniée et de perdre son père d'une certaine manière. J'avoue avoir eut du mal à le comprendre. Etant issu d'un milieu aussi très communautaire qui a réussit franchir le cap, je ne comprenais pas que cela puisse être un obstacle indépassable. Elle me répondait souvent : "tu ne peut pas comprendre, c'est particulier chez les musulmans". Depuis que je suis avec elle j'essaie de m'intéresser et de comprendre cette religion en grande partie, je pense, dans la perspective de rencontrer son père. J'en discute avec des musulman(e) aussi et effectivement ils (elles) me font sentir dans leur discours quelque chose d'indépassable.
Je précise que je suis catholique d'éducation, ma mère surtout est très pratiquante. Mais qu'assez ses tôt j'ai pris mes distances avec la religion. Je n'ai pas la foi, je ne les jamais eu. J'ai longtemps fait semblant pour faire plaisir à ma mère, puis j'ai renoncé. L'incohérence entre le discours religieux et le réel dans le comportement des gens, l'utilisation de la religion pour justifier tout et son contraire, la distinction qui s'opère entre "nous" et les "autres", l'aspect "souffre et ferme ta gueule dans ce monde et tu sera récompensé dans l'au dela", et plus que tout je l'ai toujours vécu comme une aliénation (je parle de mon expérience évidement). C'est tout cela qui m'a fait douter de ces principes.
je n'ai aucune intention de me convertir même par amour, ce serait me trahir moi-même. En outre il m'est difficile d'accepter l'intolérance des autres et de composer avec puisque cela reviendrait renoncer à l'idée que tout le monde puisse évoluer et travailler à plus de tolérance et a accepter des choix de vie qui ne sont pas les siens. Mes parents l'ont fait pourquoi pas son père ?
Mon amie l'a annoncé hier à son père. Il a eut une réaction ambivalente. il lui a dit à la fois qu'elle était et resterait sa fille malgré ses choix, mais en même temps refuse de me rencontrer et d'en ... sur moi. il lui à même dit qu'il aurait préféré ne rien en savoir....
j'ai bien conscience de l'effort qu'il dut fournir pour accepter, même partiellement le choix de sa fille et je me dit que je devrais me sentir soulagé (et c'est le cas en partie), mais cette situation me rend triste...
Elle me rend triste je pense parce qu'elle ménage la chèvre et choux d'une part et surtout parce qu'elle pose la barrière religieuse et culturelle comme quelque chose d'indépassable. Ça me rend triste à pleurer, je trouve ca dommage.