Cest le premier mémorandum du genre. LObservatoire national des droits de lélecteur a présenté, hier à Rabat, sa vision de limplication des ONG dans la gestion politique en se basant sur la nouvelle Constitution. « Nous ne cesserons jamais de clamer lurgence de lancer un dialogue national alliant politiques et ONG. Le moment est venu de reconnaître et dimpliquer la société civile dans le législatif conformément à la volonté de la nouvelle Constitution », déclare le président de lObservatoire, Khalid Trabelsi.
Des mesures pratiques
Le mémorandum décrit le rôle des associations dans le travail législatif en treize recommandations, mettant laccent sur quatre principaux articles de la Constitution : 12, 13, 14 et 15. En tête de liste, lObservatoire estime nécessaire délaborer une politique publique claire faisant des associations un partenaire stratégique en collaboration avec le gouvernement et le Parlement. À cela, il faudra prévoir des mesures de suivi et daccompagnement, estime lObservatoire dans son mémorandum quil a soumis dores et déjà aux parties concernées. Tout aussi prioritaire, cette association recommande lélaboration dun cadre législatif lié notamment à la loi organique des associations opérant dans la chose publique et les ONG ayant un rôle dans lélaboration de projets auprès des élus et dans la prise de décision. « Toutes nos recommandations se sont focalisées sur laspect technique et pratique de la mise en uvre dun partenariat concret et efficace », résume Khalid Trabelsi. Pratiques, certes, ces recommandations ambitionnent aussi détablir une feuille de route où bonne gouvernance et reddition des comptes restent des critères fondamentaux. Le mémorandum propose ainsi de définir les champs daction de limplication des ONG dans le législatif, de décrire lart et la manière avec lesqueles doit être exercer le droit de présenter des pétitions ou des propositions en ce qui concerne la gestion communale. Cest aussi à la promotion de la qualité des ressources humaines agissant dans la société civile quappelle lObservatoire convaincu que toutes les ONG ne peuvent aujourdhui être impliquées dans le travail législatif. « Le Maroc dispose de près de 50 000 associations mais elles ne sont pas toutes en mesure dassurer cette mission. Il faudra en sélectionner celles qui opèrent dans le domaine et celles ayant une grande expérience afin que ce partenariat puisse réellement apporter ses fruits», affirme Khalid Trabelsi. Pour cette sélection, lObservatoire recommande lorganisation dun forum national sur les expériences phares des ONG dans le secteur légisatif.
http://www.lesoir-echos.com/pourquoi-faut-il-reporter-les-elections /presse-maroc/51022/
Des mesures pratiques
Le mémorandum décrit le rôle des associations dans le travail législatif en treize recommandations, mettant laccent sur quatre principaux articles de la Constitution : 12, 13, 14 et 15. En tête de liste, lObservatoire estime nécessaire délaborer une politique publique claire faisant des associations un partenaire stratégique en collaboration avec le gouvernement et le Parlement. À cela, il faudra prévoir des mesures de suivi et daccompagnement, estime lObservatoire dans son mémorandum quil a soumis dores et déjà aux parties concernées. Tout aussi prioritaire, cette association recommande lélaboration dun cadre législatif lié notamment à la loi organique des associations opérant dans la chose publique et les ONG ayant un rôle dans lélaboration de projets auprès des élus et dans la prise de décision. « Toutes nos recommandations se sont focalisées sur laspect technique et pratique de la mise en uvre dun partenariat concret et efficace », résume Khalid Trabelsi. Pratiques, certes, ces recommandations ambitionnent aussi détablir une feuille de route où bonne gouvernance et reddition des comptes restent des critères fondamentaux. Le mémorandum propose ainsi de définir les champs daction de limplication des ONG dans le législatif, de décrire lart et la manière avec lesqueles doit être exercer le droit de présenter des pétitions ou des propositions en ce qui concerne la gestion communale. Cest aussi à la promotion de la qualité des ressources humaines agissant dans la société civile quappelle lObservatoire convaincu que toutes les ONG ne peuvent aujourdhui être impliquées dans le travail législatif. « Le Maroc dispose de près de 50 000 associations mais elles ne sont pas toutes en mesure dassurer cette mission. Il faudra en sélectionner celles qui opèrent dans le domaine et celles ayant une grande expérience afin que ce partenariat puisse réellement apporter ses fruits», affirme Khalid Trabelsi. Pour cette sélection, lObservatoire recommande lorganisation dun forum national sur les expériences phares des ONG dans le secteur légisatif.
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