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Pourquoi la planète se fiche du Pakistan
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[QUOTE="superzembo, post: 7411107, member: 176121"] Non seulement les Pakistanais semblent peu désireux d’accepter ce programme de transformation de leur région, mais voilà que la nature elle-même semble s’y opposer. Les inondations sont la troisième catastrophe humanitaire de l’histoire récente du pays. Le tremblement de terre de 2005 et les déplacements des populations du district de Swat et des régions tribales de 2009 ont été aussi des désastres. Le soutien de la communauté internationale fut alors précieux, car il a permis d’atténuer l’impact de ces catastrophes. Toutefois la plupart des experts s’accordent pour dire que ce sont les Pakistanais – membres du gouvernement comme habitants – qui ont fait le plus gros du travail. Les inondations de 2010 ont changé la donne. Ce pays ne sera jamais le même; ne pourra plus jamais l’être. Il lui faudra des années pour se relever de cette catastrophe; des pertes humaines, des maladies, de la pauvreté et de la souffrance. Retirer les tonnes de boue, nettoyer, reconstruire les principales autoroutes, canaux et stations de pompage coûteront si cher que le simple calcul du montant des dommages sera sans doute en lui-même une tâche fastidieuse. La reconstruction de ces infrastructures vitales sera un défi d’une ampleur sans pareille. Je me suis rendu il y a peu à Pashtun Ghari, village relativement prospère de la province de Khyber Pakhtunkhwa. Pashtun Ghari est situé à deux pas de l’historique Grand Trunk Road et à trois kilomètres du fleuve. Les sinistrés ne se sont pas plaints d’avoir été abandonnés par les autorités; ils semblaient même assez satisfaits de l’aide qu’on leur avait apportée. Pour autant, les habitants étaient frappés d’une tristesse inconsolable: tout le bétail du village – quelque 2.300 vaches – avait péri sous les eaux, qui s’élevaient à plus de trois mètres lors de la première vague d’inondation.Le bétail est à la fois un capital et une source de revenus pour les villageois pakistanais qui vivent le long de l’Indus. Il est presque impossible de se relever d’une perte de cette ampleur. Le fait que les populations du reste du monde ne portent pas le Pakistan dans leur cœur ne rend pas moins humaines les victimes de cette catastrophe; il ne rend pas non plus leur souffrance moins insupportable. Il est parfaitement possible de porter un regard critique sur les hommes politiques pakistanais; de dénoncer leur aveuglement et leur cupidité. Il n’y a rien d’anormal à s’inquiéter de la grande influence dont jouissent les services de renseignement pakistanais, et des rapports indiquant qu’ils soutiennent toujours les talibans d’Afghanistan. On peut même excuser les certitudes fantaisistes de certains, qui vont jusqu’à penser que quelques centaines de terroristes talibans et de membres d’al Qaida sont en mesure de s’emparer d’un pays défendu par plus de 750.000 hommes et femmes de l’armée pakistanaise, et par les 180 millions de contribuables qui paient les salaires de ces derniers. [/QUOTE]
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