Pourquoi lire les philosophes arabes

ahmed II

Sweet & Sour
Comme je suis en train de lire un auteur marocain, un professeur de philosophie, j'ai pensé à ce site que je fréquentais autrefois.

Alors, ce matin, au saut du lit, j'ai ouvert mon ordi et j'ai écrit ce qui suit en regard à ce que j'avais lu dans son livre la veille, du moins un passage que j'avais relevé et souligné quand je voyageais en France. Si vous voulez en savoir plus sur ce livre, j'ai commencé à en dire quelques mots à son sujet sur mon blog.

Pour ceux qui ne me connaissent pas, je tiens à faire remarquer, deux fois plutôt qu'une, que les disputes ne m'intéressent pas; je ne répondrai pas aux insultes ou aux interventions déplacées. Il va de soi que les questions honnêtes et les commentaires sont les bienvenus.

Sur l’aveuglement ou la logique de l’enfant appelé Padma-Locan (fleur de lotus)*
« On peut citer également le terme bassir qui se rapporte aussi bien au "voyant" qu’à l’"aveugle". En général, le sens contraire est un sens de conjuration : je dis "voyant" à propos de l’aveugle, pour lui souhaiter de voir et conjurer ainsi l’aveuglement ; je dis "juste" à propos de l’injuste pour le pousser à être juste ; de même, je dis "santé" à propos du feu pour que l’approche du feu ne soit que santé et non brûlure, etc.

Et ça marche ?! C’est pour cela que l’on appelle une prostituée une fille de joie, pour qu’elle se sente moins misérable ? Si j’ai bien compris, on devrait alors appeler paradis un lieu misérable, comme la banlieue parisienne, pour que le malheureux s’y sente mieux ? On devrait peindre tous les plafonds des prisons en faux ciel, les prisonniers auraient à se confectionner des ailes en papier mâcher et pourraient s’imaginer être des hommes et des femmes libres. Si c’est ça l’idée, voilà un projet humanitaire que les Arabes, les Maghrébins et les musulmans devraient soumettre aux institutions pénitentiaires. La pensée positive a encore de beaux jours devant elle, beaucoup de livres sont écrits sur cette attitude. Pourquoi les Arabes ne sauteraient-ils pas cette fois dans le train ?

Plus sérieusement, les Bengalis ont un proverbe qui met en lumière ce leurre sémantique et qu’on nomme en sanskrit vimukta maninah; ils appellent ça la logique de l’enfant aveugle du nom de Padma-Locan. Il décrit l’amour d’une mère pour son enfant aveugle; elle l’appelle « celui qui a des yeux pareil au lotus » comme des pétales de la fleur de lotus. En fait, ce sont les yeux de Krishna que l’on désigne ainsi. On pardonne tout naturellement une mère, pour cette manière d’appeler son enfant, cette affection qu’elle lui manifeste. Les Bengalis use de ce proverbe pour critiquer les philosophes (mayavadis) qui pensent pouvoir par leur jeu de mots tromper la réalité, Maya, l’énergie de Dieu, cette l’illusion qui les gardent emprisonnés ici bas. Ainsi ces spiritualistes font l’économie de la soumission à Dieu, ils sautent artificiellement les étapes. Par exemple on veut donner de l’importance à une personnalité politique comme Gandhi, alors on colle à son nom le titre honorifique de Mahatma, qui signifie "grande âme" et que l’on attribue aux saints et non aux politicien, aussi populaires soient-il.

* Page 43 de son livre
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Takamine

"L'Enfer ...c'est moi .. :
On devrait peindre tous les plafonds des prisons en faux ciel, les prisonniers auraient à se confectionner des ailes en papier mâcher et pourraient s’imaginer être des hommes et des femmes libres

c est tres jolie comme texte ! ... belle découverte merci ..
je garde cet enfant aveugle du nom de Padma-Locan dans un coin de mon coeur
le dieu Krishna et toutes ces tentative pour adoucir l'Homme ..
 

ahmed II

Sweet & Sour
c est tres jolie comme texte ! ...

Merci beaucoup.
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L'homme absurde
« Un jour vient et l'homme constate qu'il a trente ans. Mais du même coup, il appartient au temps et, à cette horreur qui le saisit, il y reconnaît son pire ennemi. » A. Camus

Je vous ai parlé des jeux de mots que les positivistes (matérialistes) utilisent pour impressionner et qui sont en fait des coquilles vides, ils n’ont aucune puissance intrinsèque et ne servent qu’à faire du bruit, pour le dire de manière ludique, comme le crapaud qui croasse pour appeler sa belle mais qui donne au serpent un signe pour le localiser et le manger tout cru. Ils suent sang et eau pour faire de ce monde un paradis, sans se rendre compte qu’ils vivent déjà en enfer, à l’instar du canari qui siffle dans sa cage dorée ; même si on lui ouvre la porte, il y reviendrait.

Par contre, dans le domaine spirituel, il en va tout autrement. On part a fortiori du principe qu’avec une foi indéfectible un ***-de-jatte peut traverser des montagnes, un aveugle voir des étoiles dans le ciel et un illettré composer des poèmes. On n’est plus dans le registre du matérialisme. Quand on dit pomme, ce n’est qu’un mot. Le fruit, la pomme, en est distincte. Dans la dimension spirituelle, telle que l’entendent les Védas, un mot n’est pas différent de son objet. En outre, le propos dont je vais me servir pour illustrer mon exemple est tiré du Ramayana. L’histoire se passe donc il y a des centaines de milliers d’années. Alors, il n’y a pas photo. Mais nous verrons cela plus tard, je veux d’abord continuer avec ma critique du livre d’Ali Benmakhlouf.
 
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ahmed II

Sweet & Sour
Ce n’est alors qu’une impression. Les Grecs, ce n’est pas ma tasse de thé. Encore moins les hommes des cavernes. Je ne parle pas de la pédérastie dont ils étaient friands et laquelle était socialement acceptée comme une excellence… Un livre de philosophie d’une main et le zizi d’un mignon de l’autre.

Je ne parle pas non plus de l’esprit totalitariste de Platon. Il enfermait et punissait de mort ceux qui déviaient de la religion imposée par l’État. Drôle, tout de même pour un disciple de Socrate !? Aujourd’hui, un tel homme serait considéré comme un fou dangereux. Je suis d’ailleurs étonné que les poètes quelques fois se revendiquent de lui, alors qu’il leur faisait la chasse…

PS. Je vous avais envoyé un message en privé, vous ne l’avez pas reçu ?
 

ahmed II

Sweet & Sour
Hasard et accident
Le grand historien Ibn Khaldûn : « La connaissance de l’invisible et les pouvoirs que peuvent avoir les soufis sont purement fortuits. » Et vlan, dans la tranche des soufis !

Ou quand Benmakhlouf écrit sur le travail de cet historien : « Mention est faite, aussi des ascètes comme yogi et soufis : les uns font mourir en eux les puissances corporelles par exercice continu, les autres visent à goûter la connaissance et l’unicité mais c’est purement par accident s’ils parviennent à connaître l’invisible. » (C’est moi qui souligne.)

Préjugés, préjugés, encore des préjugés. La philosophie vous ronge les ailes d’un ange.* Conséquence d’une mauvaise foi ou serait-ce simplement de l’ignorance ? Tant va la cruche à l'eau qu'à la fin elle se casse. Où en est aujourd’hui la philosophie arabe ? Il faut savoir que les yogis ne font pas mourir les puissances corporelles, ils les réduisent au silence, ce qui est fort différent. Si l’on veut noyer le poisson, c’est-à-dire embrouiller les choses pour faire l’économie d’une explication, on met tout dans le même panier, on ne discerne aucune distinction ou nuance : ni dans le temps, ni dans l’espace géographique, ni dans l’histoire, ni dans les traditions, ni dans les enseignements.

Souvent un yogi pratique des ascèses temporairement. Il peut décider par la suite de les interrompre pour retourner à la vie sociale et de se marier. Alors ses « puissances corporelles » sont à sa disposition, ces désirs ne sont pas morts. Il ne s’est pas transformé en zombi. En outre, cette idée de « pur accident » qui permettrait de connaître « l’invisible » est une conception franchement naïve. Je me demande qui peut croire à cette loterie métaphysique sinon les athées ? Pour un vrai croyant, Dieu ne joue pas aux dés et l’Univers ne s’est pas construit par accident ou par hasard. Encore moins une rencontre avec Dieu. De telles idées sont des enfantillages. Dieu sait ce qu’il fait. Pas un brin d’herbe ne bouge sans sa volonté. Reste à définir cet invisible. Mais les poètes et les philosophes ont compris que plus leur message est opaque et mystérieux, plus il sera pris au sérieux.
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*John Keat
 

Takamine

"L'Enfer ...c'est moi .. :
Ce n’est alors qu’une impression. Les Grecs, ce n’est pas ma tasse de thé. Encore moins les hommes des cavernes. Je ne parle pas de la pédérastie dont ils étaient friands et laquelle était socialement acceptée comme une excellence… Un livre de philosophie d’une main et le zizi d’un mignon de l’autre.

Je ne parle pas non plus de l’esprit totalitariste de Platon. Il enfermait et punissait de mort ceux qui déviaient de la religion imposée par l’État. Drôle, tout de même pour un disciple de Socrate !? Aujourd’hui, un tel homme serait considéré comme un fou dangereux. Je suis d’ailleurs étonné que les poètes quelques fois se revendiquent de lui, alors qu’il leur faisait la chasse…

?

bah vous tu exagérez un chouia non ? : ) .. et c est pas gentil pour les soufi ..je suis une grande soufi .... d ailleurs lu à l envers cela nous donne sifou .. ils sont si fous les soufis .ou six soufis dont le cœur bat d un tel désir que seul l exode peut les apaiser .. incroyable ce qu on peut faire en inversant l ordre des lettre ,attend j ai mieux .. ha nan ..

ps: bah si mais j ai pas trouvé comment répondre .. je tape ..click.. mais y a rien ..et moi quand je comprend pas ca me saoule et je passe a autre chose , j avais décidé de faire ***** ebion et nicky larson
 

Takamine

"L'Enfer ...c'est moi .. :
dans le fond ce que disait Socrate est assez simple .. il y a une vérité en chacun de nous . une anthologie secrète . mais cette vérité en soi on ne peut y a accéder par soi .. d ou cette invitation à être humble et ouvert sur ce que peuvent dire les autres ..car c est par leur détour que l on pourra accéder a ce qu il y a de plus profond en nous ... le but du yogi est d avoir cet etat d esprit , pas de faire naitre des êtres bornés et têtus qui dissimule derrière une théorie une idéologie : ) , l homme a angle droit , ce fascisme a fleur de peau ...

 

ahmed II

Sweet & Sour
Socrate disait à peu près la même chose que Platon, mais sans extrême: il faut suivre les lois et les préceptes de la cité.
C'est pour cela qu'il n'a pas fui et a accepté de boire le poison. Il n'y avait que sa cité qui comptait. Le reste, c'était les barbares, pour le dire crument. Et je n'exagère pas quand je fais une critique, ou alors je préviens.
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Pas un mot sur l’Inde, sur ses connaissances et sa culture millénaire afin de mettre les savoirs en perspective. Au lieu de cela, il dénigre cette grande forme de spiritualité qu’est le yoga, comme nous venons de le voir, et sans aucune autre forme de procès, comme ça, gratuitement. Et il voudrait qu’on le prenne au sérieux, lui et les philosophes arabes ?!
 
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Takamine

"L'Enfer ...c'est moi .. :
tu ne me lis pas .. tu me survol
d'une aile ...
ce n'est pas tant que les années passe .. mais que le savoir s accumule ..
me disait une sage femme avant de mettre un terme a sa vie ..

 

ahmed II

Sweet & Sour
Ali Benmakhlouf et la Chine
Nous l’avons vu, l’auteur enseigne que le savoir des Arabes provient avant tout de la Grèce, et seulement de la Grèce. Pas une seule fois il est question d’un savoir que les Arabes auraient pris aux Hindous. C’est étrange tout de même, sachant que les musulmans ont conquis l’Inde et y ont tiré de grands avantages et des richesses inconcevables. N’y avait-il pas d’échanges culturels durant ces siècles de domination ? D’autant plus qu’un roi musulman important, le plus grand, d’où son nom Akbar, y régna et était reconnu pour sa tolérance en matière de religion, sa sagesse et son ouverture d’esprit, tout comme pour sa piété. Bien qu’il fût illettré, il y avait à sa cour de constants débats philosophiques et théologiques qu’il organisait par amour de la connaissance. Il essaya même de fonder une nouvelle religion par le syncrétisme du jainisme, de l’islam et du christianisme. (Il ne réussit pas.) Cette période fastueuse de l’histoire pour la philosophie et la spiritualité n’a guère attiré l’attention de Benmakhlouf sur la péninsule indienne, mais il a retenu la Chine comme « l’une des voies d’accès à l’histoire de la vérité que l’humanité a en partage. » La Chine comme modèle …

Quand je signais Akiles,
 

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ahmed II

Sweet & Sour
Bref regard sur la Chine
Quand j’écrivais à Madame Bondil, commissaire de l’exposition sur la Chine au Musée des Beaux-arts de Montréal : Bonjour, aujourd’hui j’ai visité l’exposition sur la Chine. En entrant, sur le mur, il y avait un texte qui s’intitulait « Histoire mondiale ». Celle-ci débute en Amérique du Sud avec les Incas, et l’on donne pour date -1100. Ensuite on passe à l’Égypte pour -1070, aux Assyriens en -1000, et ainsi de suite. J’en fus déconcerté : l’Inde n’y figurait pas !? S’il doit y avoir une réponse à cette chronologie singulière, je ne l’ai pas trouvée. (Je vous dis pas la réponse…)
 

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ahmed II

Sweet & Sour
Gardant à l’esprit que je critique le fait que l’auteur du livre Pourquoi lire les philosophes arabes, Ali Benmakhlouf, n’ait pas mentionné l’Inde comme une source significative de connaissances épistémologiques, je veux en profiter pour vous parler de cet empereur mongol qu’était Akbar et qui a gouverné l’Inde entre 1542 et 1605. Il s’est distingué de ses prédécesseurs par sa tolérance et son ouverture d’esprit envers les religions. Car, contrairement à l’habitude de ces derniers, il ne se comporta pas comme un barbare en détruisant les temples et ne chercha pas à soumettre les Hindous à l’islam. Il avait fait sien en toute âme et conscience le fameux aphorisme coranique « en religion point de contrainte ».

Bien qu’illettré, Akbar fit construire un lieu l’Ibâdat-Khâna, littéralement la maison de Dieu, où se réunissaient les érudits de toutes les confessions pour débattre et exposer librement leurs doctrines et leur foi.Il présidait à ses assemblées et insistait souvent, durant les débats sur le fait que « la religion ne consistait pas à répéter la profession de foi (kalimâ), à se faire circoncire et à prier de manière ostensible, mais plutôt à dominer ses désirs et passions tels que la colère, le désir charnel, l’envie, etc. » Selon lui, il était nécessaire qu’une religion, pour être bonne, eût une saine influence sur les fidèles, hommes comme femmes, et il donnait en exemple l’hindouisme. Il avouait, qu’autrefois il avait approuvé les conversions forcées comme conformes à la Tradition mais assurait que maintenant, il avait reconnu que c’était là une erreur « car seule est profitable une croyance adoptée avec raison. »

Il fit traduire le Mahabharata en persan, ainsi que les Évangiles. Ce qu'on disait de ces dernières l'impressionnait beaucoup. Il avait développé pour les écrits bibliques un grand respect. Lorsque les jésuites lui firent don d'une copie, il la prit avec délicatesse entre ses mains, l'embrassa et la plaça sur sa tête. S'étant un jour montré très désireux d'assister à une messe, explique-t-on dans l'Akbar-nâma, les jésuites acceptèrent de le recevoir dans leur chapelle et de dire l'office devant lui. Mais après la cérémonie, l'un des prêtres lui ayant demandé son impression, Akbar avait fait la moue. « Vous avez mangé et bu, dit-il, mais vous ne m'avez pas invité. »

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ahmed II

Sweet & Sour
Jean-François Revel, dans La connaissance inutile, commençait ainsi : « la première de toutes les forces qui mènent le monde est le mensonge. » Ce qui est tout à fait approprié pour conclure cette critique. Je disais dans l’introduction que le livre de Benmakhlouf m’avait plu. Je l’ai trouvé facile à lire et j’ai pris plaisir à mieux connaitre ou revisiter ces philosophes. Par leur intermédiaire, l’auteur nous rappelle ce que nous devons aux Arabo-musulmans du point de vue épistémologique. Mais Benmakhlouf m’a également déçu. Parce qu’il a occulté une partie de la vérité. Ce faisant, il a adopté les manières de ceux qu’ils critiquent ; il leur reprochait d’avoir négligé les philosophes arabes et et gardé sous le boisseau l’influence que leurs connaissances ont eu sur l’Europe.* En cela on peut dire que les philosophes qu’ils présentent, tout comme lui-même, ont beaucoup de traits en commun avec les Européens ; ils se ressemblent dans leur façon de penser. N’ont-ils pas les mêmes maîtres, les Grecs ? L’auteur m’a déçu parce qu’il a fait une sélection politique de l’épistémologie. « On comprend ainsi la part contingente certes mais stratégiques d’Aristote », écrit-il. Le mimant, il a choisi de ne pas nous parler de l’Inde, postulant que le hasard, ou le chaos déterministe, lorsqu’il est canalisé, fait bien les choses. Et donc il a favorisé « une tradition au dépens de beaucoup d’autres. » En cela, il suit sur les pas d’Ibn Khaldun qu’il cite : « Les sciences qui sont arrivées jusqu’à nous proviennent d’une seule nation, la Grèce. [---] Nous ne connaissons rien des autres nations. » Pourquoi ce mensonge aussi gros que le nez d’un alcoolique au milieu du visage ? Tous les gens cultivés savent que les Arabes ont pillé matériellement et spirituellement l’Inde.

*Ibn Khaldûn « Le plan humain est atteint à partir du monde des singes, où se rencontrent sagacité et perception, mais qui n’est pas encore arrivé au stade de la réflexion et de la pensée. A ce point de vue, le premier niveau humain vient après le monde des singes : notre observation s’arrête là. »
 
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