Ce pourquoi je ne suis pas "solidaire" des minorités chrétienne !

"Non, je ne suis pas « solidaire » des minorités chrétienne. Le mot solidaire est entre guillemets. Car il a deux sens. D'abord non à la « solidarité » sélective. Celle qui s'émeut du drame des minorités chrétienne parce que se sont des musulmans qui les persécute. Et qui, donc, réagit à cause de l'ethnie, de la race, de la religion et pas à cause de la douleur. Celle qui ne s'émeut pas du M'zab, du Tibet ou de la Kabylie il y a des ans, du Soudan, des Syriens et des autres douleurs du monde comme les aborigènes d'Australie par l'état laïc en place, mais seulement « des minorités chrétienne dans le monde musulman ».

Non donc à la « solidarité » par conditionnement religieux et « nationaliste ». Cette « solidarité » qui nuit à la victime et au solidaire parce qu'elle piège les minorités chrétienne comme « cause occidental et chrétienne », dédouanant le reste de l'humanité par appropriation abusive. La « solidarité » qui se juche sur l'histoire d'un peuple malmené et presque sans terre au nom de la haine de l'autre. Cette « solidarité » concomitante que j'ais vomi dans les écoles, les manuels scolaires, les chants et l'occidentalisme et l'unanimisme laïc.

Le drame des minorités chrétienne a été « occidentalisé » et christiannisé à outrance au point où maintenant le reste de l'humanité peut se sentir débarrassé du poids de cette peine. C'est une affaire « occidental » et laïc. Cette solidarité qui a transformé un drame entre clashs de civilisation, de haines et d'antiques mythologies exclusives contre le modernisme laïc. Cette solidarité VIP que je ne veut pas endosser, ni faire mienne. Cette « solidarité » qui préfère s'indigner des minorités chrétienne, mais de chez soi, et ne rien voir chez soi de la « persécution » du M'zab ou du Sud ou des autres territoires du monde. Cette solidarité au nom de l'identité occidental et de la haine du musulman ou de l'autre. Cette solidarité facile et de « droit public » dans nos aires. Qui au lieu de penser à construire des pays forts, des nations puissantes pour être à même d'aider les autres, de peser dans le monde et dans ses décisions. Cette « solidarité » pleurnicharde et émotive qui vous accuse de regarder le mondial du Brésil au lieu de regarder BFMTV et Riposte Laïque. Cette « solidarité » facile qui ferme les yeux sur les anti-balaka et sa nature pour crier à l'indignation, sur la persécution des minorités non musulmane, sur leurs incapacités et leurs faiblesses au nom du respect aux « combattants ». Au nom de l'orthodoxie occidentaliste que l'on ne doit jamais penser ni interroger.
Non donc, je ne suis pas solidaire de cette « solidarité » qui vous vend la fin du monde et pas le début d'un monde, qui voit la solution dans l'extermination et pas dans l'humanité, qui vous parle de laïcité pas de dignité et d'idéal occidental et pas de terre vivante ensemencée.
Si je suis solidaire, c'est par une autre solidarité. Celle qui ne distingue pas le malheur et la douleur par l'étiquette de la race et de la confession ou du système politique fusse t-il laïc ou théocratique. Aucune douleur n'est digne, plus qu'une autre, de la solidarité. Et solidarité n'est pas choix, mais élan total envers toutes et tous.

Solidarité avec l'homme, partout, contre l'homme qui veut le tuer, le voler ou le spolier, partout. Solidarité avec la victime contre le bourreau parce qu'il est bourreau, pas parce qu'il est musulman, chrétiens ou juif ou laïc ou athée. Solidarité lucide aussi : que l'on cesse la jérémiade : le monde dit « occidental » traverse une crise sans précédent, économique, politique et social, il devient le poids mort du reste de l'humanité. Comment alors prétendre aider les minorités avec des pays en crise, corrompus, ignorants, sans capitaux de savoir et de puissance, sans plus aucun effet sur le monde, sans croissance ni économie ? Comment peut-on se permettre la vanité de la « solidarité » alors qu'on n'est pas capable de joueur le jeu de la solidarité : être solidaire des musulmans « chez nous », comme les musulmans de Moussoul sont solidaire des chrétiens en Irak, présenter des condoléances pour leurs morts alors que des musulmans présentent des condoléances pour les chrétiens chasser par l'EIIL, se dire sensible aux enfants morts alors qu'on n'est même pas sensible à l'humanité. je suis pour l'autre solidarité : celle totale et entière et indivise. Celle qui fait assumer, par votre dignité, au reste du monde, sa responsabilité envers une question de colonisation, pas de croyances chrétienne ou musulmane. Celle qui vous rehausse comme interlocuteur, négociateur et vis-à-vis. Celle qui vous impose la lucidité quant à vos moyens et votre poids, à distinguer votre émotion de vos élans. Celle qui commence par soi, les siens pour justement mieux aider l'autre, partout, dans sa différence comme dans sa communauté. La solidarité avec le musulman pourchassé en Birmanie et au Centre Afrique, des chrétiens de Palestine, des habitants de l'Amazonie ou du jeune encore emprisonné à Guantanamo sans que lui même ne sache pourquoi !
Les images qui viennent de minorités chrétienne tué par les islamistes sont terribles. Mais elles le sont depuis toujours. Et nos indignations sont encore aussi futiles et aussi myopes et aussi mauvaises. Et nos lucidités et nos humanités sont aussi rares et mal vues. Il y a donc quelque chose à changer et à assumer et à s'avouer. La « solidarité » n'est pas la solidarité.
Ce que font les islamiste contre les minorités chrétienne est un crime abject. Mais nos « solidarités » sont un autre qui tue le chrétien dans le dos.
Que les amateurs de Civitas et des néo-conservateur se lèvent donc : c'est la preuve que mis à part l'obscurantisme, ils ne savent rien faire d'autre."

Alors quand sa marche dans l'autre sens sa passe ou pas ? :D

@Saytham, tu auras comprit l'ironie j'imagines, tous mon soutient aux chrétiens de Mossoul et fuck les islamophobes et autre christianophobe nauséabond...
 
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"Non, je ne suis pas « solidaire » des minorités chrétienne. Le mot solidaire est entre guillemets. Car il a deux sens. D'abord non à la « solidarité » sélective. Celle qui s'émeut du drame des minorités chrétienne parce que se sont des musulmans qui les persécute. Et qui, donc, réagit à cause de l'ethnie, de la race, de la religion et pas à cause de la douleur. Celle qui ne s'émeut pas du M'zab, du Tibet ou de la Kabylie il y a des ans, du Soudan, des Syriens et des autres douleurs du monde comme les aborigènes d'Australie par l'état laïc en place, mais seulement « des minorités chrétienne dans le monde musulman ».

Non donc à la « solidarité » par conditionnement religieux et « nationaliste ». Cette « solidarité » qui nuit à la victime et au solidaire parce qu'elle piège les minorités chrétienne comme « cause occidental et chrétienne », dédouanant le reste de l'humanité par appropriation abusive. La « solidarité » qui se juche sur l'histoire d'un peuple malmené et presque sans terre au nom de la haine de l'autre. Cette « solidarité » concomitante que j'ais vomi dans les écoles, les manuels scolaires, les chants et l'occidentalisme et l'unanimisme laïc.

Le drame des minorités chrétienne a été « occidentalisé » et christiannisé à outrance au point où maintenant le reste de l'humanité peut se sentir débarrassé du poids de cette peine. C'est une affaire « occidental » et laïc. Cette solidarité qui a transformé un drame entre clashs de civilisation, de haines et d'antiques mythologies exclusives contre le modernisme laïc. Cette solidarité VIP que je ne veut pas endosser, ni faire mienne. Cette « solidarité » qui préfère s'indigner des minorités chrétienne, mais de chez soi, et ne rien voir chez soi de la « persécution » du M'zab ou du Sud ou des autres territoires du monde. Cette solidarité au nom de l'identité occidental et de la haine du musulman ou de l'autre. Cette solidarité facile et de « droit public » dans nos aires. Qui au lieu de penser à construire des pays forts, des nations puissantes pour être à même d'aider les autres, de peser dans le monde et dans ses décisions. Cette « solidarité » pleurnicharde et émotive qui vous accuse de regarder le mondial du Brésil au lieu de regarder BFMTV et Riposte Laïque. Cette « solidarité » facile qui ferme les yeux sur les anti-balaka et sa nature pour crier à l'indignation, sur la persécution des minorités non musulmane, sur leurs incapacités et leurs faiblesses au nom du respect aux « combattants ». Au nom de l'orthodoxie occidentaliste que l'on ne doit jamais penser ni interroger.
Non donc, je ne suis pas solidaire de cette « solidarité » qui vous vend la fin du monde et pas le début d'un monde, qui voit la solution dans l'extermination et pas dans l'humanité, qui vous parle de laïcité pas de dignité et d'idéal occidental et pas de terre vivante ensemencée.
Si je suis solidaire, c'est par une autre solidarité. Celle qui ne distingue pas le malheur et la douleur par l'étiquette de la race et de la confession ou du système politique fusse t-il laïc ou théocratique. Aucune douleur n'est digne, plus qu'une autre, de la solidarité. Et solidarité n'est pas choix, mais élan total envers toutes et tous.

Solidarité avec l'homme, partout, contre l'homme qui veut le tuer, le voler ou le spolier, partout. Solidarité avec la victime contre le bourreau parce qu'il est bourreau, pas parce qu'il est musulman, chrétiens ou juif ou laïc ou athée. Solidarité lucide aussi : que l'on cesse la jérémiade : le monde dit « occidental » traverse une crise sans précédent, économique, politique et social, il devient le poids mort du reste de l'humanité. Comment alors prétendre aider les minorités avec des pays en crise, corrompus, ignorants, sans capitaux de savoir et de puissance, sans plus aucun effet sur le monde, sans croissance ni économie ? Comment peut-on se permettre la vanité de la « solidarité » alors qu'on n'est pas capable de joueur le jeu de la solidarité : être solidaire des musulmans « chez nous », comme les musulmans de Moussoul sont solidaire des chrétiens en Irak, présenter des condoléances pour leurs morts alors que des musulmans présentent des condoléances pour les chrétiens chasser par l'EIIL, se dire sensible aux enfants morts alors qu'on n'est même pas sensible à l'humanité. je suis pour l'autre solidarité : celle totale et entière et indivise. Celle qui fait assumer, par votre dignité, au reste du monde, sa responsabilité envers une question de colonisation, pas de croyances chrétienne ou musulmane. Celle qui vous rehausse comme interlocuteur, négociateur et vis-à-vis. Celle qui vous impose la lucidité quant à vos moyens et votre poids, à distinguer votre émotion de vos élans. Celle qui commence par soi, les siens pour justement mieux aider l'autre, partout, dans sa différence comme dans sa communauté. La solidarité avec le musulman pourchassé en Birmanie et au Centre Afrique, des chrétiens de Palestine, des habitants de l'Amazonie ou du jeune encore emprisonné à Guantanamo sans que lui même ne sache pourquoi !
Les images qui viennent de minorités chrétienne tué par les islamistes sont terribles. Mais elles le sont depuis toujours. Et nos indignations sont encore aussi futiles et aussi myopes et aussi mauvaises. Et nos lucidités et nos humanités sont aussi rares et mal vues. Il y a donc quelque chose à changer et à assumer et à s'avouer. La « solidarité » n'est pas la solidarité.
Ce que font les islamiste contre les minorités chrétienne est un crime abject. Mais nos « solidarités » sont un autre qui tue le chrétien dans le dos.
Que les amateurs de Civitas et des néo-conservateur se lèvent donc : c'est la preuve que mis à part l'obscurantisme, ils ne savent rien faire d'autre."

Alors quand sa marche dans l'autre sens sa passe ou pas ? :D

@Saytham, tu auras comprit l'ironie j'imagines, tous mon soutient aux chrétiens de Mossoul et fuck les islamophobes et autre christianophobe nauséabond...
Je suis d'accord avec toi sauf les kabyle
 
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