AMMAN (Reuters) - Des chars continuent d'occuper des quartiers de la ville de Daïr az Zour, dit la population lundi, après la semaine la plus sanglante en Syrie depuis le début de la révolte contre le président Bachar al Assad il y a cinq mois.
Les assauts contre Hama puis Daïr az Zour, deux grandes villes où l'opposition au régime est forte, ont suscité une vive réprobation internationale. Après la Turquie, des pays du monde arabe ont dénoncé ce week-end la violence de la répression.
Le roi Abdallah d'Arabie saoudite, qui dirige sans partage le géant pétrolier, a rappelé son ambassadeur à Damas et qualifié la situation en Syrie d'"inacceptable". Jamais depuis le début du 'printemps arabe' le souverain saoudien n'avait critiqué un autre pays pour sa politique répressive.
"La Syrie devrait réfléchir sagement avant qu'il ne soit trop tard et mettre en oeuvre des réformes qui ne soient pas de simples promesses mais de véritables réformes", a-t-il dit dans un communiqué. La Syrie peut "opter volontairement pour la sagesse ou plonger encore davantage dans le chaos et la violence", conclut le dirigeant du royaume sunnite.
La majorité des Syriens sont de confession sunnite mais l'élite est alaouite, une branche du chiisme.
Quelques heures plus tôt, la Ligue arabe et le Conseil de coopération du Golfe (CCG) ont formulé des messages similaires.
Le secrétaire général de l'Onu, Ban Ki-moon, a directement fait part à Bachar al Assad de sa "très grande préoccupation" lors d'une conversation téléphonique samedi.
http://reuters.fr/article/topNews/idFRPAE77708620110808
Les assauts contre Hama puis Daïr az Zour, deux grandes villes où l'opposition au régime est forte, ont suscité une vive réprobation internationale. Après la Turquie, des pays du monde arabe ont dénoncé ce week-end la violence de la répression.
Le roi Abdallah d'Arabie saoudite, qui dirige sans partage le géant pétrolier, a rappelé son ambassadeur à Damas et qualifié la situation en Syrie d'"inacceptable". Jamais depuis le début du 'printemps arabe' le souverain saoudien n'avait critiqué un autre pays pour sa politique répressive.
"La Syrie devrait réfléchir sagement avant qu'il ne soit trop tard et mettre en oeuvre des réformes qui ne soient pas de simples promesses mais de véritables réformes", a-t-il dit dans un communiqué. La Syrie peut "opter volontairement pour la sagesse ou plonger encore davantage dans le chaos et la violence", conclut le dirigeant du royaume sunnite.
La majorité des Syriens sont de confession sunnite mais l'élite est alaouite, une branche du chiisme.
Quelques heures plus tôt, la Ligue arabe et le Conseil de coopération du Golfe (CCG) ont formulé des messages similaires.
Le secrétaire général de l'Onu, Ban Ki-moon, a directement fait part à Bachar al Assad de sa "très grande préoccupation" lors d'une conversation téléphonique samedi.
http://reuters.fr/article/topNews/idFRPAE77708620110808