Une pratique religieuse soutenue réduirait d'environ 20% les risques de mortalité

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Casablanca d'antan
VIB
Les personnes, qui assisteraient de manière régulière à un service religieux (au moins une fois par semaine), réduiraient leur risque de mortalité de 20%. Une étude publiée le 19 novembre par les chercheurs de l'université Yeshiva, au sein du département de médecine Albert Einstein, rend compte de ce chiffre étonnant. Il provient d'une enquête sur la santé des femmes menée au niveau national (Women's Health Initiative) sur 92.395 femmes ménopausées, entre 50 et 79 ans.

L'étude n'établit pas de lien évident avec le risque de mortalité causé par les maladies cardiovasculaires sur lesquelles le niveau de pratique religieuse ne semble pas avoir d'incidence. Il est en réalité difficile pour les chercheurs de comprendre le phénomène en profondeur, et d'identifier des facteurs explicatifs précis.


Une chose est sûre : les chiffres obtenus sont étonnamment élevés mais corroborent des études déjà menées par le passé sur le même thème. Les facteurs pris en compte pour les besoins de l'étude sont : le sentiment d'appartenance ou non à une communauté religieuse, la fréquence des présences au service, le niveau d'épanouissement que procure une pratique religieuse soutenue.

"La protection contre la mortalité, favorisée par la pratique religieuse, ne peut s'expliquer entièrement par des facteurs de sociabilité (soutien familial et amical fort), ni par le mode de vie comme le fait de boire peu d'alcool ou de fumer peu", explique Dr. Schnall, qui a mené l'étude. "Il y a une part d'inconnu", conclut l'auteur. Aucune explication d'ordre physique n'a en effet été établie pour l'heure.

La prochaine étape de cette recherche consiste à comprendre dans quelle mesure le degré de religiosité influence les mécanismes biologiques.

Auteur : aufait/agence
 
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