Préliminaires: ce sont les arabes qui les ont inventés

nwidiya

Moulate Chagma Lmech9o9a 🤣
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Selon Malek Chebel, le monde arabo-musulman possède une culture érotique ancestrale. Malgré des rapports amoureux régis par la pudeur, les jeunes s’émancipent depuis le Printemps arabe.

L’amour se vit principalement en couple. Conformisme social ou cadre immémorial de la vie à deux ? Durant un mois, Libération explore les liens ombrageux entre amour, érotisme et sexualité. Aujourd’hui, Malek Chebel, ou un détour du côté de l’érotisme arabe.

Les révolutions arabes ont fait souffler sur le monde arabo-musulman un vent de liberté. Et la sexualité n’a pas été épargnée. Certains, comme la journaliste Shereen el-Feki, parlent d’une Révolution du plaisir (1) dans ces sociétés qui demeurent cependant corsetées par la religion. Quel rapport l’islam entretient-il avec la sexualité ? Comment tisser des liens amoureux quand la pudeur commande les corps ? Quelle différence avec l’amour pratiqué en Occident ? Quels liens et quels apports possibles entre les deux mondes ? Selon Malek Chebel, anthropologue et philosophe, il existe un érotisme arabe ancestral, fondé sur l’amour courtois, un cérémonial qui, aujourd’hui encore, régit les rapports amoureux. Dans l’Erotisme arabe (éditions Robert Laffont), il a réuni un florilège de la littérature érotique arabe, dont le Kamasutra arabe, où le plaisir fait loi. Et qui peut inspirer les amants sous toute latitude.

Quelles sont les spécificités de l’érotisme arabe par rapport à l’érotisme «occidental» ?
La différence est culturelle. L’objectif de l’érotisme est de huiler les relations entre deux êtres désirants. Un imaginaire se construit, un monde de fantasmes, de beauté, de créativité, de transfiguration, ce que Stendhal appelle la cristallisation. Il s’agit de trouver des moyens, des motifs qui nous permettent de nous rapprocher l’un de l’autre et d’abolir les limites. L’érotisme réside dans cette distance préliminaire, ce n’est ni l’amour ni la chair elle-même, c’est le dépassement des deux. La chair est la même partout, mais l’approche, l’inconscient, les attentes, la poésie, le concept de beauté diffèrent selon les cultures.

En quoi consiste cette différence ?
 

nwidiya

Moulate Chagma Lmech9o9a 🤣
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L’amour arabe part du concept de l’amour courtois qui agit encore, partout dans le monde arabe, malgré des aspects de modernité. L’inconscient collectif est marqué par la pudeur, une distance idéale qui est culturelle. Il n’y a pas de brutalité, la femme est adorée en tant qu’elle est porteuse d’un projet sociétal très ancien qui est l’amour fondé sur la chasteté. Ici, en Europe, les garçons et les filles naissent ensemble, grandissent et meurent ensemble, la mixité est valorisée. Là-bas, il y a deux mondes distincts et le fait que les deux partenaires ne puissent s’approcher l’un de l’autre change complètement la donne.

C’est un érotisme basé sur la distance et la pudeur…
L’érotisme occidental est coparticipatif, c’est-à-dire que l’on crée ensemble ce langage alors que dans le monde arabe, il y a un érotisme masculin d’une part et un érotisme féminin d’autre part. Depuis une soixantaine d’années, avec la colonisation, la décolonisation, les révolutions arabes, cette distinction s’est quelque peu brouillée. Mais les rapports restent très codifiés. Par exemple, il y a une distance que l’homme doit tenir publiquement par rapport à une femme, pour ne pas l’offenser. Dans la tradition orale arabe, la femme ne doit pas être à portée de main de l’homme pour éviter les médisances.

L’érotisme est culturel, la communication amoureuse entre différentes cultures reste possible…
Bien sûr, il y a des acculturations. Un couple mixte qui commence, c’est magnifique, car il y a plus de choses à explorer, mais ça peut être plus désastreux quand ça marche mal. Il faut être très ouvert pour engager une relation mixte, parce qu’il y a déjà les différences homme-femme, de milieux sociaux, de conception du lien amoureux… Quand les choses se passent mal, le rejet n’est pas seulement personnel, on rejette la culture de référence de l’autre, sa typologie physique, on accepte plus qu’il n’en faut au départ et on rejette plus qu’il n’en faut quand ça finit !

Vous évoquez un «cérémonial exceptionnel» qui entoure l’émoi amoureux et sexuel. De quoi s’agit-il ?
Au VIe siècle, autour de La Mecque, il y avait une tribu qui s’appelait Banû al-ûdhra, des partisans de la chasteté absolue. Certains amants devenaient fous de leur belle au point de ne jamais la toucher. La dame est vénérée au point de se consumer pour elle jusqu’à la mort. Il en est de même pour la femme qui ne flirtera jamais avec son amant même si elle en meurt d’envie.

Pourquoi tant de frustration ?
Les sociétés arabo-musulmanes, avec leurs conceptions chevaleresques, n’acceptent pas que la femme soit profanée avant qu’elle ne soit l’épouse de son admirateur. La relation amant-amante n’existe pas, seule la case époux-épouse existe. Avant toute chose, l’hygiène absolue est requise. Autre élément d’étiquette, la poésie et la prosodie. Dans la tradition, l’amant doit être capable de réciter des poèmes, de chanter la belle dans une langue parfaite, il doit puiser dans le dictionnaire amoureux pour traduire au mieux la beauté de la femme. Ces pratiques érotiques sont portées par l’élite, mais infusent l’ensemble de la société par imitation.
 

nwidiya

Moulate Chagma Lmech9o9a 🤣
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Dans le Coran, quelle place tient la sexualité ?
L’islam est pronataliste et a libéré entre autres deux choses principales : l’amour et l’argent. Le prophète Mohammed a dit : «J’ai aimé de votre monde : les femmes, les parfums et la prière.» Ce prophète est un messager de Dieu, mais il est aussi un homme, un amoureux, un mari, un chef de guerre. Les gens ne comprennent pas ça. Il n’est pas chaste, il a inclus la sexualité dans son parcours et il le dit clairement. Au départ, l’islam encourage la sexualité, car il considère qu’il n’y a pas de raison de rendre impur quelque chose qui a été créé par Dieu.

D’où vient alors la pudeur qui régit encore les rapports ?
Au IIe siècle de l’islam, la dynastie des Omeyyades a été préemptée par les juristes. Des hommes vont fixer les règles dogmatiques de la charia et renforcer la dualité homme-femme, les frontières entre le pur et l’impur, l’interdit et le permis. Et, pour sanctionner l’interdit, on a inventé de nombreuses peines juridiques. En réaction à cet archaïsme, la dynastie suivante va être nettement plus joyeuse, plus coquine, davantage attirée par la chair et la beauté avec l’invention des Mille et Une Nuits, de la prose et de la poésie. Par exemple, Ephèbes et Courtisanes, dont l’auteur, Al-Jahiz, reste le plus grand prosateur de la langue arabe, fait l’éloge des concubines et des mignons. Deux hommes, l’un très attiré par les femmes, l’autre par les hommes, rendent hommage, sans tabou, à la fraîcheur évanescente des jeunes gens ou des jeunes filles. Dans l’espace arabe, cet auteur est d’ailleurs l’inspirateur premier des érotologues, dont l’avènement sera l’une des voies d’émancipation du politique par rapport au religieux.

Comment ces textes sont-ils perçus aujourd’hui ?
Ils sont encore taxés d’ignominie et d’hérésie, mais ils existent quelque part, cachés dans les librairies. Aujourd’hui, il y a une sorte de mort de la pensée critique. S’ils sont lus, c’est par des gens curieux, qui ont un minimum de culture. La langue s’est appauvrie, mais il y a toujours cent mots pour dire «je t’aime», décrire les états de l’amour. Vous ne pouvez pas interdire au désir de s’exprimer. Les jeunes ont créé leur propre langue, leur musique pour s’exprimer et d’ailleurs, dans le monde arabe, la musique ne parle que d’amour. Même si les femmes sont voilées, hommes et femmes se rencontrent plus facilement. Les jeunes couples s’émancipent de plus en plus du carcan familial. Je suis contre la burqa et le voile, mais j’admets que, sur le terrain arabe, les contraintes de mouvement et de contact sont si compliquées qu’une femme voilée est, paradoxalement, plus libre pour arriver à son amant qu’une femme dévoilée.

La sexualité arabe a mauvaise presse, car les femmes y sont perçues comme instrumentalisées, quel pourrait être son apport pour les Occidentaux ?
L’érotisme arabe peut être le paradigme de l’érotisme tout court. S’il est loin d’être un modèle concernant la démocratie ou la liberté de la femme, le monde arabo-musulman possède, concernant le sexe et l’amour, une culture ancestrale très riche. Ce sont les Arabes qui ont inventé les aphrodisiaques, le préservatif, les cosmétiques, les baumes, les préliminaires… Et la séduction, c’est tout une affaire, ça peut durer trois mois ! Dans les harems, les hammams, il y avait beaucoup de lesbianisme et finalement, je pense que les femmes arabes connaissent mieux leur corps que les femmes occidentales.
 

nwidiya

Moulate Chagma Lmech9o9a 🤣
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Mais la femme reste l’objet du plaisir de l’homme…
Cela est propre aux sociétés patriarcales. Chez les Chinois, les juifs, les chrétiens, où la mère écrase la femme, c’est la même chose. Dans le monde arabe, cela se manifeste de manière plus éruptive, parce qu’il n’y a pas d’état de droit affirmant des règles universelles liées à l’individu, qu’il soit homme ou femme. Les violences faites aux femmes, comme l’excision, sont dues à l’état calamiteux de la société. Aujourd’hui encore, on fait des certificats de virginité et on reconstruit des hymens entre 300 et 500 euros à cause du conformisme social.

Comment sortir de cette hypocrisie ?
Pour changer ce rapport à la sexualité, il faut déjà révolutionner les esprits, faire prévaloir la connaissance sur l’ignorance. Au niveau politique, les citoyens doivent être respectés et affranchis. L’islam doit se réformer, mais ça prendra du temps, des décennies. Pour le moment, il faut faire avec et c’est ce qui se passe. Dans le monde arabo-musulman, les jeunes découvrent leur sexualité, font l’amour, vivent malgré la contrainte sociale et les règles dogmatiques des moralistes qui veulent en interdire l’accès depuis toujours.

La sexualité n’est-elle pas l’instrument d’une bataille identitaire entre Orient et Occident ?
Elle est un enjeu, mais plutôt entre Orient et Orient, entre réformateurs et traditionalistes. La bataille est d’ordre politique et stratégique, elle ne concerne pas que la sexualité, mais tous les pans de la société, ça peut être le voile, l’accès au savoir, l’égalité homme-femme, la politique, l’éducation. Dessin Yann Legendre

(1) «La Révolution du plaisir», Shereen El Feki, préface de Malek Chebel, Editions Autrement, 368 pp., 22 €.

Anastasia VÉCRIN
 
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Selon Malek Chebel, le monde arabo-musulman possède une culture érotique ancestrale. Malgré des rapports amoureux régis par la pudeur, les jeunes s’émancipent depuis le Printemps arabe.

L’amour se vit principalement en couple. Conformisme social ou cadre immémorial de la vie à deux ? Durant un mois, Libération explore les liens ombrageux entre amour, érotisme et sexualité. Aujourd’hui, Malek Chebel, ou un détour du côté de l’érotisme arabe.

Les révolutions arabes ont fait souffler sur le monde arabo-musulman un vent de liberté. Et la sexualité n’a pas été épargnée. Certains, comme la journaliste Shereen el-Feki, parlent d’une Révolution du plaisir (1) dans ces sociétés qui demeurent cependant corsetées par la religion. Quel rapport l’islam entretient-il avec la sexualité ? Comment tisser des liens amoureux quand la pudeur commande les corps ? Quelle différence avec l’amour pratiqué en Occident ? Quels liens et quels apports possibles entre les deux mondes ? Selon Malek Chebel, anthropologue et philosophe, il existe un érotisme arabe ancestral, fondé sur l’amour courtois, un cérémonial qui, aujourd’hui encore, régit les rapports amoureux. Dans l’Erotisme arabe (éditions Robert Laffont), il a réuni un florilège de la littérature érotique arabe, dont le Kamasutra arabe, où le plaisir fait loi. Et qui peut inspirer les amants sous toute latitude.

Quelles sont les spécificités de l’érotisme arabe par rapport à l’érotisme «occidental» ?
La différence est culturelle. L’objectif de l’érotisme est de huiler les relations entre deux êtres désirants. Un imaginaire se construit, un monde de fantasmes, de beauté, de créativité, de transfiguration, ce que Stendhal appelle la cristallisation. Il s’agit de trouver des moyens, des motifs qui nous permettent de nous rapprocher l’un de l’autre et d’abolir les limites. L’érotisme réside dans cette distance préliminaire, ce n’est ni l’amour ni la chair elle-même, c’est le dépassement des deux. La chair est la même partout, mais l’approche, l’inconscient, les attentes, la poésie, le concept de beauté diffèrent selon les cultures.

En quoi consiste cette différence ?
Tiens, je l ai rencontré à la foire du livre qui s est déroulé à Toulon, il y a 2 ou 3 ans, il m a dédicacé son livre intitulé "Du désir" :)
 

Drianke

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Eros et sacré / Sociétés, religion et éthique sexuelle

«Qu’il me baise des baisers de sa bouche car ses étreintes sont meilleures que le vin…» (Cantiques des cantiques).

«Ce n’est pas un vin de vertige qui m’enivre, mais son regard, et sa marche ondulante a chassé mon sommeil. Ce n’est pas le sang de la treille qui me distrait, mais sa chevelure. Ce n’est pas le vin clairet qui me soulève, mais ses vertus si belles. Mon âme se noue aux boucles de sa tempe. Et je perds la raison en pensant à ce que voile sa tunique»

(La Volupté d’en mourir, Traduction inédite d’un conte des Mille & Une Nuits (153 à 169) par Jamal Eddine Bencheikh, Editions Alternatives, 2001 ; p. 38).

«Je pratique la religion de l’amour. Où que se tournent ses chevaux : Partout c’est l’amour qui est ma religion et ma foi»

(Ibn al-‘Arabî, Turjumân al-‘ashwâq –L’Interprète des désirs–, poème traduit par A. Tlili, Beyrouth, 1961).

Dans un monde arabo-musulman trop souvent hélas ! perçu à travers le prisme déformant de l’islamisme radical ou de la violence, il est nécessaire de rappeler la place exceptionnelle que cette immense civilisation – à travers sa littérature et ses arts, voire ses textes sacrés et sa jurisprudence – a parfois accordée aux thèmes de l’amour et de la sexualité. Si, aujourd’hui, on ne retient que l’extrême rigueur des mœurs, la perpétuation d’un ordre androcentré, d’une attitude excessivement moralisatrice, voire sexiste, ou encore l’oppression imposée aux femmes par des courants et des Etats néofondamentalistes (des talibans aux wahhabites), on ne saurait oublier l’autre visage de l’islam : l’érotisme d’une partie non négligeable de sa littérature et de sa poésie, sa légitimation du plaisir et du désir, le raffinement et la liberté avec lesquels le sujet de la sexualité fut abondamment abordé. Les Occidentaux qui découvrirent les sociétés musulmanes furent en effet tous fascinés (ou scandalisés) par une foi qui vénère ouvertement le désir, une tradition qui voue un véritable culte au corps, au souci de soi, à la satisfaction des sens et des plaisirs considérés comme des dons de Dieu. Ni l’amour ni la sensualité, ni la jouissance charnelle ni l’enchantement des corps et des sens ne furent stigmatisés. Au contraire, du Coran, texte révélé qui n’élude nullement la problématique des relations entre sexes, du parcours d’un Prophète qui n’hésitait pas à réfléchir, à haute voix, mais aussi avec beaucoup de pondération, de réalisme et de subtilité, aux thèmes du désir et de la jouissance charnelle, à l’élégie orgiaque qui fonde les Mille et Une Nuits, des Grandes Odes de la poésie anté-islamique (al-Mu‘allaqât) aux Hadîths des exégèses, des Maqâmât aux traités soufis ou encore aux nombreux manuels d’érotologie… tout un art d’aimer a jalonné la culture islamique : arabe, persane, turque, etc. Et, en ce qui concerne la situation actuelle de la femme, qui focalise tant les préjugés – mais aussi, et surtout, les combats pour l’émancipation –, il convient de se défaire de toute vision essentialiste d’une religion qui surdéterminerait les comportements des musulmans. D’un pays à l’autre, d’une époque à l’autre, d’une classe sociale à l’autre, le statut de la femme, ses droits et son mode de vie varient considérablement. En outre, loin d’être un tout compact et uniforme, les sociétés musulmanes – comme toutes les sociétés du monde – sont composées d’individus attachés à la vie, à la liberté, au plaisir et à l’amour.

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Drianke

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Dans ce domaine comme dans d’autres, point n’est besoin d’insister sur l’absolue exigence méthodologique suivante : se garder de toute lecture essentialiste et anhistorique de la religion. Le credo religieux est loin de surdéterminer – partout et en tout temps – les manières de penser, les jugements et les comportements des musulmans. De Damas à Sarajevo, en passant par Samarkand ou Istanbul, le droit doit constamment innover (Ibdâ’) pour tenir compte de réalités locales extrêmement diverses. Il convient, surtout ici, de rejeter ces images d’Epinal, caricaturales à l’excès, qui réduisent le rapport de la civilisation islamique à la question de l’amour et de la sexualité aux couples binaires : frénésie orgiaque et ascétisme absolu, plaisir paroxystique et relégation de la femme, copulation et Djihâd ! Les réalités des sociétés musulmanes, nécessairement plurielles, subtiles et évolutives, recouvrent un immense éventail d’attitudes. On n’a pas simplement, d’un côté, les talibans et leur système de terreur et d’enfermement des femmes (interdiction de s’éduquer, de se soigner ou de se divertir, viol et lapidation des téméraires qui osent sortir sans burqa), et de l’autre, la danse du ventre des night clubs pour jeunesse dorée ; d’un côté, les fatwas interdisant des œuvres littéraires universelles, stigmatisant le principe de plaisir, ou tentant de légitimer (comme dans les maquis des gia notamment) le viol barbare, voire le meurtre, des mères, filles et fillettes enlevées à leurs familles (Zawâj al-Mout‘a) et de l’autre, cet âge d’or (désormais révolu) des jardins et des harems, des parfums et des épices, de l’ébullition des sens et des étreintes, le temps par exemple des Abbassides à Bagdad (8e–11e siècle) – en particulier, sous le plus illustre de leurs califes : Haroun al-Rachid (766-809) !

Une religion aux antipodes de l’ascétisme

Aux yeux de la plupart des islamologues, l’islam reste la religion qui a probablement abordé le thème de la sexualité avec le moins de tabous et le plus de liberté, une religion qui consacra une large part de son intérêt aux plaisirs charnels, voua un véritable culte à la jouissance, exalta le corps, et vénéra le désir considéré comme un don divin. Aussi, chez de nombreux jurisconsultes et théologiens, l’amour était-il considéré comme une obligation ; il devait s’accomplir au nom de Dieu, afin d’engendrer certes, mais aussi pour jouir ; le concept qui signale le mariage religieux (nikâh) n’est-il pas celui-là même qui désigne le coït ? C’est même le coït qui est la raison principale du mariage ! Le plaisir charnel et sensuel fut donc, en tout temps, célébré – pour ne pas dire vivement recommandé – par la tradition musulmane, dès lors – insisteront les gardiens jaloux de l’ordre et des normes religieuses – qu’il s’inscrit dans le cadre d’une union légitime. Ainsi que le rappelle Aziz al-Azmeh notamment, si l’on excepte certaines initiations ou retraites dévotionnelles (khalwa) pratiquées par des courants soufis, l’islam en général dissuade plutôt de toute forme d’ascétisme de longue durée, comme de toute pénitence charnelle. Il n’est donc pas faux de dire que le «renoncement à la chair» et au plaisir, propre à certaines tendances du christianisme ou des spiritualités orientales, est étranger à cette religion ; la vie monastique – non exempte parfois de formes de mortification du corps – a souvent été raillée par les auteurs musulmans, qui la considèrent comme contraire à la volonté divine. Pour ces auteurs, l’islam suppose donc une reconnaissance pleine et entière du désir. L’amour (al-‘ishq) est une «condition naturelle» ; le seul vrai remède à la passion amoureuse reste la «consommation sexuelle» (dans un cadre codifié, évidemment). Mieux : le plaisir sexuel préserve l’espèce et constitue une manifestation de la grâce divine( Tout le texte coranique peut être lu et médité comme une «louange au Créateur», une «ode à la beauté de ses créatures»


Aux antipodes donc de la bigoterie et des imprécations furieuses de nombre de fuqahâ’ actuels, qui entretiennent l’illusion de lui être absolument fidèles, Muhammad, le Prophète de l’islam lui-même –modèle et exemple emblématique par excellence pour tous les musulmans –, n’avait, semble-t-il, rien d’une figure rigoriste et austère ; il n’avait point prêché une religiosité de l’expiation ou de l’ascèse. Et dans le Coran, les notions de culpabilité et de péché sont pour ainsi dire inexistantes. La faute originelle n’y est point imputée à Eve, mais d’une part, à Satan (Shaytân), d’autre part, à la capacité de l’homme de faire du mal, encore qu’au regard du principe de responsabilité, ce dernier, s’il se repent, peut être pardonné. Ainsi que le rapporte la Tradition, le Prophète de l’islam a très souvent fait montre de magnanimité, d’aménité et de pardon devant maintes situations où il devait trancher sur ces questions.

Quant aux plaisirs de la chair, ils n’y sont point forcément condamnés – même si l’éthique coranique peut aussi être considérée comme une mise en garde contre la «tentation de la séduction», contre les excès du plaisir et de l’ostentation, et une exhortation en faveur du respect du rôle premier de la «mère», du code de bonne conduite et de préservation de la famille. Et si l’islam assigne au plaisir des lois, c’est pour garantir l’ordre de la Cité : éviter les dérèglements, maîtriser le désir océanique qui risque de submerger l’individu. Mais cela ne signifie nullement abstinence, car le corps et l’esprit ne font qu’un. C’est dire que le musulman peut-être un bon croyant et un bon pratiquant sans refuser les jouissances charnelles, pourvu qu’il se conforme à une certaine éthique. En particulier, le Coran et le Prophète recommandent aux musulmans le respect exigeant de la femme, de sa dignité et de son autonomie. C’est ainsi qu’il a été amené à lui garantir des droits (témoignage, héritage, divorce, délibérations), et, en particulier, à codifier sévèrement la polygamie ce qui a représenté pour les mœurs de l’époque un immense progrès et une incroyable révolution !


http://www.confluences-mediterranee.com/Introduction-Eros-et-sacre
 

Drianke

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L’art d’aimer : moralistes et poètes

A côté des textes canoniques et du parcours prophétique, il existe, dans la culture arabo-musulmane, un imaginaire amoureux d’une fabuleuse richesse. Un tel imaginaire s’était épanoui évidemment avant l’islam, y compris chez les Arabes bédouins.
Les Arabes n’ont-ils pas une centaine de noms pour dire l’amour ?

C’est surtout pendant la période où l’islam va connaître la prodigieuse expansion que l’on connaît, devenant une civilisation essentiellement citadine, qu’une culture de la passion amoureuse, de la galanterie et de la séduction, du libertinage et de l’érotisme va se déployer, notamment à travers la littérature romanesque et la poésie, mais aussi la jurisprudence ou l’éthique, voire la médecine. Il convient cependant – ainsi que le rappelle Jamel Eddine Bencheikh – de distinguer les œuvres des moralistes de celles des poètes notamment. Les premiers ont essayé d’élaborer une éthique sexuelle destinée principalement à édifier le croyant, qui doit, dès lors, mener une «vie vertueuse». En particulier parce que la problématique du pouvoir était devenue cruciale dans un Dâr al-Islâm rapidement transformé en un vaste empire s’étendant de l’Inde à l’Espagne, ils tentèrent d’élaborer une morale permettant d’éviter que les Princes ne se laissent égarer par la passion amoureuse. La jubilation du «trop de sexe» engendre son contraire : l’angoisse de la «dissolution des mœurs», la peur de la négation des vertus élémentaires qui fondent la civilisation arabo-islamique. Ainsi, s’il n’y avait pas de péché de chair, les relations sexuelles furent cependant scrupuleusement codifiées. Les moralistes établirent notamment une distinction nette entre l’union licite (nikâh) et l’union illicite ou adultère (zinâ), interdit qui repose fondamentalement – compte tenu des mœurs de l’époque – sur le respect dû à la dignité de la femme et sur son égalité avec l’homme.

Mais, à côté de cette éthique, a toujours existé une littérature libre et une poésie amoureuse. En particulier – comme le rappelle fort opportunément Jamel Eddine Bencheikh –, les notions de raffinement, d’amour courtois (dharf) contribuèrent à penser et à fonder de nouvelles formes de sociabilité et un art d’exister, qui touchent aux rapports à soi et à autrui, au maniement du langage, à la définition des attitudes. C’est dans ce cadre que se développe très tôt un courant de poésie amoureuse, illustré notamment par l’œuvre d’un Ibn al-Ahnaf (m. en 808) et de plusieurs poètes andalous. La poésie mystique, en particulier, va se nourrir de cette inspiration profane originelle. Elle est dédiée à l’Etre non présent. Vers Lui s’élève notre âme, abandonnant le corps, dans un désir brûlant de se fondre dans Son essence supérieure. On retrouve, à propos de cette ivresse, l’utilisation par les mystiques d’odes bachiques profanes, dont le lexique et les symboles sont utilisés par un Al-Hallâj, supplicié en 922, l’ascète Ibn al-Fârid (m. en 1235) ou encore le grand mystique Ibn al-‘Arabî (m. en 1240).

Le statut de la femme

Ainsi qu’on l’a dit précédemment, la femme est omniprésente dans la vie du Prophète ; il lui confie ses pensées, ses tourments, ses projets, voire les déploiements mêmes de sa prédication – ce fut le cas en particulier pour la «mère des musulmans» : Khadidja (m. en 619). Du temps du Prophète et de ses Compagnons, les femmes jouaient un rôle – social, spirituel et politique – considérable ; nombre d’entre elles assistaient, par exemple, aux assemblées délibératives des musulmans, y compris du vivant du Prophète ; ce fut une période de grande tolérance entre hommes et femmes, et de mixité, y compris dans les lieux de culte.

Si le Coran, Livre révélé et sacré, est identique pour tous les musulmans, il a fait l’objet, dès le début – y compris peu de temps après la mort de Muhammad, au moment de sa recension sous le califat de ‘Omar puis sous celui de ‘Uthmân –, et tout au long de l’histoire musulmane, de diverses lectures et interprétations. C’est pourquoi, d’une contrée à l’autre du vaste monde musulman et d’une époque historique à l’autre, la question de la sexualité ou celle du statut de la femme ont été posées de manière fort distinctes.

Les aspects obscurantistes (haine de l’érotisme et de l’amour, marginalisation sexiste et juridiquement codifiée des femmes) ne sont apparus que plus tard, notamment avec la fermeture progressive des portes de l’Ijtihâd et l’érection, aux quatre coins du vaste Empire, de Palais somptueux dans lesquels des califes et potentats enfermèrent leurs nombreuses esclaves et concubines (jawârî), organisant bien souvent orgies et saturnales gigantesques, confortant l’imagerie d’une religion faite d’un mélange confus de suavité extrême et de puritanisme absolu. De cette période nous vient, en effet, l’image occidentale, complètement caricaturale, partielle et partiale, d’un monde musulman où le sexe était à la fois enfermé mais triomphant dans la débauche, ce qui évidemment était loin d’être le cas pour l’immense majorité des pauvres, pour lesquels, les soucis matériels aidant, c’était la règle du mariage monogamique qui prédominait, comme aujourd’hui d’ailleurs.

Avec la modernité – ses promesses et ses innombrables et traumatisants échecs –, la peur de l’amour et du sexe (ou plutôt leur dévoiement) est à nouveau instrumentalisée, pour se muer invariablement en haine de la femme. Cette stigmatisation de la femme – alliée à la thématique plus générale de dénonciation de la «dilution des mœurs», caractéristique supposée définir la dérive du monde moderne – fait partie de la psychologie profonde du néofondamentaliste. L’intériorisation du sentiment de «menace» explique que les groupes néofondamentalistes – phénomènes que l’on peut évidemment observer dans toutes les religions et sociétés, pas seulement islamiques (militants extrémistes hindous, ultra-orthodoxes juifs, néofondamentalistes américains, intégristes catholiques en Europe, etc. – soient parfois enclins à embrasser des interprétations pour le moins délirantes : si les valeurs sont à tel point minées, il doit y avoir une «conspiration» étrangère et/ou une «corruption» endogène du corps social. Le véritable facteur responsable de cette déliquescence – en ce qui concerne les sociétés extra-occidentales du moins – est…«l’occidentalisation du monde».

On connaît par cœur un tel «diagnostic», au moins depuis le célèbre Jalons sur la Route (Ma‘âlim Fî al-Tarîq) de Sayyed Qotb : l’état de «décadence morale» de la société occidentale s’expliquerait par le fait qu’elle n’est plus dirigée par une vérité normative assurée, ni par un idéal spirituel transcendant. Dans une telle perspective, qu’il s’agisse des fondamentalistes hindous, juifs, protestants, catholiques ou musulmans, tous voient dans l’occidentalisation des élites une des sources principales de la crise de civilisation et du profond malaise identitaire. Prenant acte de la chute morale de la société occidentale et de sa profonde corruption des sociétés islamiques traditionnelles, les islamistes radicaux, eux, la jugent anti-musulmane (kufr). Dans une telle perspective, la femme cristallise les peurs et les ressentiments.

Si donc, comme on l’a rappelé, l’éthique coranique et la prédication prophétique insistèrent très souvent sur l’égalité spirituelle des deux sexes, historiquement, ni les théologiens ni les jurisconsultes ni les responsables politiques n’ont majoritairement su inscrire cette égalité dans le droit, encore moins dans les faits. Au contraire, ils mirent l’accent sur la «prééminence de l’homme» et imposèrent une vision étriquée de la «pudeur», de sorte que tout un imaginaire «machiste» et paternaliste – qui, évidemment, existait bien avant l’islam, dans des sociétés à la fois «segmentées», tribales et claniques, et «holistes» – s’est accentué, ouvrant la voie à la plupart des discriminations et humiliations actuelles.

la suite à se procurer dans les liens....

http://www.cairn.info/revue-confluences-mediterranee-2002-2.htm
 
par contre chebel dit n'importe quoi

quand il dit que le prophete aleyhi salam n'est pas chaste

on peut etre chaste et aimé le sexe!!!

quand on parle de chasteté en islam c'est s'abstenir des rapports sexuel illicte en gros hors mariage

sinon pour revenir au sujet il suffit de connaitre un minimum pour savoir que des grand savant comme ibn qayim ont ecrit des livres sur le sexe avec des conseils sur telle pose etc lool
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
pour être plus sérieux ils ont rien inventé le chebel raconte pas mal d'âneries parfois....nous dirons que le monde arabo-perse-oriental est beaucoup plus coincé du derrière aujourd'hui qu'à une certaine époque...au temps du Prophète Saws donc de l'Islam l'érotisme, la sexualité était bien plus libérée (je sais pas si c le bon mot) ou moins tabou qu'aujourd'hui...

La poésie arabo-musulmane est là pour témoigner, de nombreux ouvrages littéraires aussi peut-être accessibles en arabe et moins dans les traductions...faut juste fureter et être curieux...Le jardin parfumé ou la prairie me rappelle plus par exemple de Nefzaoui en est un exemple...il y avait aussi le jardin des soupirs ou un truc comme ça qui témoigne aussi...



Oui et ils ont inventé la marche bipède, le feu, l'eau chaude et la roue aussi pendant qu'on y est ... ze3t !
 
pour être plus sérieux ils ont rien inventé le chebel raconte pas mal d'âneries parfois....nous dirons que le monde arabo-perse-oriental est beaucoup plus coincé du derrière aujourd'hui qu'à une certaine époque...au temps du Prophète Saws donc de l'Islam l'érotisme, la sexualité était bien plus libérée (je sais pas si c le bon mot) ou moins tabou qu'aujourd'hui...

La poésie arabo-musulmane est là pour témoigner, de nombreux ouvrages littéraires aussi peut-être accessibles en arabe et moins dans les traductions...faut juste fureter et être curieux...Le jardin parfumé ou la prairie me rappelle plus par exemple de Nefzaoui en est un exemple...il y avait aussi le jardin des soupirs ou un truc comme ça qui témoigne aussi...

A mon avis, cela était le cas dans les premiers siècles de l'Islam, aux abbassides et sous des califes comme Harun Al Rashid, jusqu'ici nous sommes d'accord ... Mais je ne suis pas sur que l'on puisse parler de poésie arabo musulmane, ce n'est pas une histoire d'Islam, car justement c'est pendant la période pré islamique que cet "art" avait atteint son apogée ... Je vois plus ca comme une continuité nécessaire par rapport à la Jahiliya(au début de l'Islam).
En ce sens, les mille et une nuits serait un "hommage" nostalgique à cette poésie d'avant, un baroud d'honneur ... Plus la fin du truc que son apogée.
 
pour être plus sérieux ils ont rien inventé le chebel raconte pas mal d'âneries parfois....nous dirons que le monde arabo-perse-oriental est beaucoup plus coincé du derrière aujourd'hui qu'à une certaine époque...au temps du Prophète Saws donc de l'Islam l'érotisme, la sexualité était bien plus libérée (je sais pas si c le bon mot) ou moins tabou qu'aujourd'hui...

La poésie arabo-musulmane est là pour témoigner, de nombreux ouvrages littéraires aussi peut-être accessibles en arabe et moins dans les traductions...faut juste fureter et être curieux...Le jardin parfumé ou la prairie me rappelle plus par exemple de Nefzaoui en est un exemple...il y avait aussi le jardin des soupirs ou un truc comme ça qui témoigne aussi...
bah pourquoi il raconte des conneries ? Il a sa vision des choses et c'est tout. faut respecter le parcours de chacun, surtout si il est fait avec conviction. Il défend ce en quoi il croit.
 

Panam

Bladinaute averti
Oui et ils ont inventé la marche bipède, le feu, l'eau chaude et la roue aussi pendant qu'on y est ... ze3t !
trop long pour tout lire mais je te fais confiance ya jenn :D alors à la fin, il la pénètre comment ce chabel ? une nouvelle et bonne approche à apprendre ? Ou juste des mots pour vendre un livre parmi d'autres?
 

abdoo

Like me I'm famous
VIB
Ce sont les Arabes qui ont inventé les aphrodisiaques, le préservatif, les cosmétiques, les baumes, les préliminaires… .

Et s'ils avaient été monogames, ils auraient inventé le lave-linge, l'aspirateur et le lave-vaisselle pour faire gagner du temps à madame et passer plus de temps avec elle.... Mais comme les polygames ont toujours une femme à disposition, ils n'avaient pas d’intérêt à inventer ces choses
 
trop long pour tout lire mais je te fais confiance ya jenn :D alors à la fin, il la pénètre comment ce chabel ? une nouvelle et bonne approche à apprendre ? Ou juste des mots pour vendre un livre parmi d'autres?

Siyid mez3oote il ne controle plus rien c'est la marocaine qui le controle galt li8 kteb ktab dial lgharam ou ktbou :D
 

Nalinux

It's not a bug, it's a feature.
Ce sont les Arabes qui ont inventé les aphrodisiaques, le préservatif, les cosmétiques, les baumes, les préliminaires…

Je me méfie toujours quand je lis que une civilisation a tout inventé.

En ce qui concerne les aphrodisiaques, ils étaient deja connus des egyptiens.
Meme si géographiquement on peut rapprocher les anciens egyptiens des arabes, leur civilisation n a pas grand chose a voir avec l ere islamique.
La laitue était considérée aphrodisiaque pour eux, de meme que la mandragore ou le mélange d huile de nigelle et d huile d olive. On retrouve certaines de ces croyances chez les grecs.
Chez les romains, on pensait que la pierre lapis-lazuli a les memes vertus

Le préservatif na lui non plus pas attendu l islam pour exister. On le trouve la encore chez les egyptiens et les romains.

Dans les cosmétiques egyptiens, on trouve du khol pour les yeux et meme du rouge a levres. Et en 3000 avant JC, les chinois connaissaient le vernis a ongle :)

Quant aux préliminaires, ils existent propablement depuis la nuit des temps..

Tout ceci ne prouve pas que c est les egyptiens qui ont fait ces découvertes avant, on va croire que je fait une fixation sur eux :), mais c est une civilisation qui a laissé beaucoup de traces écrites et on trouve deja chez eux ce qui est attribué aux arabes post islam.
 
Dernière édition:

ondinne

je pense donc je suis
VIB
Les neendertaliens avaient des coquillages qu'ils décoraient. Il semble qu'ils utilisaient ces récipients pour garder des poudres qui servaient très probablement de cosmétique...pour se faire beau quoi.
 

CHRISADO

chrisado
Les neendertaliens avaient des coquillages qu'ils décoraient. Il semble qu'ils utilisaient ces récipients pour garder des poudres qui servaient très probablement de cosmétique...pour se faire beau quoi.


Tout dépend de la taille..les coquillages type coquille St Jacques servaient de soutifs..et de cache sexe..!
 
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