Premier emploi des jeunes : l'Etat prend en charge les cotisations AMO et retraite

petitbijou

Casablanca d'antan
VIB
A ces mesures s'ajoutent les autres incitations prévues dans le cadre du contrat formation/insertion. Un contrat d'intégration professionnelle vient d'être institué : une indemnité de 20 000 DH versée à l'entreprise pour chaque CDI signé.


Le gouvernement veut donner un coup de fouet à l’emploi - des jeunes diplômés notamment - comme il en a pris l’engagement dans l’accord social du 26 avril dernier, et, dans ce sens, une convention a été signée récemment avec la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM).
Deux mesures «urgentes» ont été décidées dans cette convention. La première porte sur l’amélioration du contrat de formation/insertion dit contrat Idmaj. Cette amélioration, selon des sources à l’Agence nationale de promotion de l’emploi et des compétences (ANAPEC, gestionnaire du dispositif), consiste en l’octroi aux bénéficiaires du contrat Idmaj d’une couverture sociale en bonne et due forme : assurance maladie et retraite. D’une certaine manière, c’est là le talon d’Achille du contrat formation/insertion, comme le relèvent d’ailleurs les enquêtes de suivi et d’évaluation du programme.
La part patronale de ces cotisations au titre de l’assurance maladie et de la retraite sera prise en charge par le gouvernement en lieu et place de l’entreprise, mais à condition que celle-ci conclut avec le stagiaire un contrat à durée indéterminée (CDI). La durée de prise en charge des cotisations sociales par l’Etat est d’une année.
Selon les estimations de l’ANAPEC, cette mesure coûtera 200 MDH à l’Etat. Elle viendra en sus des bonifications déjà accordées à l’entreprise depuis la mise en place de ce dispositif en 2006 : exonération de l’impôt sur le revenu et de la taxe professionnelle pendant 24 mois, prolongée de 12 mois en cas de contrat de droit commun (CDI). Mais compte tenu du faible niveau des salaires versés par les entreprises aux bénéficiaires de contrats Idmaj (80 % ne dépassent pas 2 500 DH par mois), l’exonération de l’impôt sur le revenu est donc accordée d’office. Autrement dit, seulement 20 % des contrats dépassent 2 500 DH par mois, dont 3% à peine atteignent 6 000 DH, et, par conséquent, font l’objet d’exonération dans le cadre contractuel. Cela explique d’ailleurs, soit dit en passant, la…modicité du coût fiscal de cette mesure : 20 millions de DH par an. Et cela peut expliquer aussi le «succès» de ce dispositif dont la carotte fiscale, rappelons-le, a été prolongée dans l’actuelle Loi de finances jusqu’à la fin de 2012 (soit pour 2 ans encore).

http://www.lavieeco.com/news/econom...cotisations-AMO-et-retraite-19845.html#Scène 2
 
Haut