"le premier jour d'un condamné": interview avec ahmed mesk

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
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L’histoire contée par Ahmed Mesk n’est autre que la sienne. Du haut de ses 29 bougies, l’auteur parle sans langue de bois de son premier livre.

C’est l’histoire d’un jeune homme qui, ayant intégré la faculté après deux années vouées à l’échec après l’obtention de son baccalauréat, se voit déboussolé dans l’alma-mater (Université) et commence petit à petit la découverte de ce donjon qu’est la faculté des Lettres et des Sciences Humaines. Lieu où il fréquente son premier amour, le narcissisme de certains professeurs qui n’ont pas grand-chose à avoir avec les professeurs, et surtout, où il se découvre lui-même.

Dans cet espace où il n’avait jamais espéré poser le pied un jour, l’amour d’une personne et des lettres ont fait éclore chez lui la volonté d’enseigner la langue française. Fonction qui nécessitait l’intégration de l’école des enseignants basée à Rabat et de laquelle il a été affecté dans un lycée, en pleine région montagneuse, dans les environs de la ville de Khénifra. Entre l’étudiant et l’enseignant, une série d’étapes et de faits sociétaux est décrite: la perte d’un ami très cher qui a choisi le suicide par immolation car profondément affecté par le décès d’un père alcoolique et par une longue durée de chômage, la visite d’une famille presque méconnue, l’initiation d’un bibliothécaire érudit du nom de Rachid, un accident duquel Ahmed a, de justesse, échappé, le regret d’avoir choisi une carrière dans l’enseignement…

H24info.ma: S’agit-il de votre premier livre?

Ahmed Mesk: Oui, "Le premier jour d’un condamné" est mon premier roman édité. Je me suis déjà essayé à écrire une nouvelle qui s’inscrit dans le genre fantastique bien avant ce roman. Mais j’ai préféré faire de mon premier roman une autobiographie à travers laquelle j’ai décidé de travailler le panorama de ce que j’ai vécu ou ce que d’autres personnes de mon entourage et de la société en général ont vécu comme expériences.

Combien de temps avez-vous mis pour le rédiger?

La rédaction de ce roman m’a pris presque une année, à raison d’un mois pour chacun des 10 chapitres qui le composent, suivie, bien sûr, d’une révision de deux mois.

Qu’est-ce qui vous a le plus inspiré ?

L’inspiration de tout écrivain trouve place soit dans l’imaginaire soit dans la réalité qu’il vit. La première accouche de rédactions fictives qui débouchent sur le genre fantastique, la deuxième puise dans la réalité, ce qui lui confère un caractère d’engagement. Cela se voit possible en décrivant certains faits sociétaux et réalités apparentes dans la société. Etant un pur produit de la société marocaine, j’ai voulu y puiser en abordant quelques thèmes qui s’y réitèrent, tantôt avec des pseudo-solutions, souvent sans!


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