Source du présent post :
http://www.leconomiste.com/article/886590-le-premier-ministre-s-attaque-enfin-la-compensation
Extraits "significatifs"
.....
Le prochain budget devrait permettre dactiver les réformes politiques et institutionnelles arrêtées et de maintenir le cap de la croissance économique.
Pour 2012, le taux de croissance économique retenu est de 5% alors que linflation devrait être maintenue en dessous de 2%. Le Premier ministre insiste aussi sur la nécessité de réduire le déficit de la balance de paiement et de maintenir le déficit budgétaire sous la barre de 4% du PIB.
Des objectifs dont la réalisation passe par la rationalisation des dépenses dont celles de fonctionnement de ladministration mais aussi par le maintien du rythme de linvestissement public (via le budget de lEtat).
Plus précisément, le maintien de la croissance passerait par laccroissement de linvestissement, la promotion des exportations et le soutien de la demande interne par la préservation du pouvoir dachat.
Jusque-là, la Caisse de compensation a permis de maintenir les prix en particulier celui des produits pétroliers, entre autres le gaz butane, premier poste de dépenses de compensation. Or le prix de cette politique nest autre que la flambée des charges de la compensation à 44,9 milliards de DH pour 2011, soit 5,5% du PIB.
Dans la lettre de cadrage, le Premier ministre insiste pour contenir les charges de soutien des produits de base dans une limite de 3% du PIB de manière à garantir une certaine marge pour le budget et aussi pour ne pas grever le rythme de linvestissement public.
Pour cela, il recommande de développer les programmes qui visent les catégories vulnérables.
Là, le Premier ministre ose enfin puisquil compte créer un fonds national pour le ciblage des catégories démunies. Son financement nest pas encore décliné mais tout porte à croire quil seffectuerait via limpôt. En tout cas, ce fonds permettra de renforcer les programmes de lINDH en touchant 701 communes rurales, 530 quartiers urbains et aussi en lançant un programme de mise à niveau territoriale au profit de 22 provinces enclavées.
La demande interne peut être également soutenue par les récentes augmentations de salaires et la promotion interne des fonctionnaires consenties lors du dialogue social et à laquelle 13,2 milliards de dirhams ont été alloués. Ce qui a porté la masse salariale à près de 90 milliards de dirhams, un niveau de moins en moins soutenable.
En tout cas, pour lannée prochaine, le Premier ministre insiste sur la «création demplois dans la limite des besoins qui garantissent le bon fonctionnement de ladministration», après avoir ordonné lintégration de milliers de diplômés chômeurs sous la pression de la rue.
Sur lépineux dossier de lemploi, le Premier ministre demande de trouver de nouvelles pistes pour dynamiser lintégration des jeunes dans le monde du travail.
La lettre de cadrage parle aussi dune nouvelle génération de contrat-programme qui devrait prendre en considération les spécificités régionales. Celles-ci seraient conclues dans les secteurs qui créeraient de lemploi. Cest le cas par exemple de lagroalimentaire, lélectronique, les activités de montage, les produits de la mer, lindustrie cinématographique
http://www.leconomiste.com/article/886590-le-premier-ministre-s-attaque-enfin-la-compensation
Extraits "significatifs"
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Le prochain budget devrait permettre dactiver les réformes politiques et institutionnelles arrêtées et de maintenir le cap de la croissance économique.
Pour 2012, le taux de croissance économique retenu est de 5% alors que linflation devrait être maintenue en dessous de 2%. Le Premier ministre insiste aussi sur la nécessité de réduire le déficit de la balance de paiement et de maintenir le déficit budgétaire sous la barre de 4% du PIB.
Des objectifs dont la réalisation passe par la rationalisation des dépenses dont celles de fonctionnement de ladministration mais aussi par le maintien du rythme de linvestissement public (via le budget de lEtat).
Plus précisément, le maintien de la croissance passerait par laccroissement de linvestissement, la promotion des exportations et le soutien de la demande interne par la préservation du pouvoir dachat.
Jusque-là, la Caisse de compensation a permis de maintenir les prix en particulier celui des produits pétroliers, entre autres le gaz butane, premier poste de dépenses de compensation. Or le prix de cette politique nest autre que la flambée des charges de la compensation à 44,9 milliards de DH pour 2011, soit 5,5% du PIB.
Dans la lettre de cadrage, le Premier ministre insiste pour contenir les charges de soutien des produits de base dans une limite de 3% du PIB de manière à garantir une certaine marge pour le budget et aussi pour ne pas grever le rythme de linvestissement public.
Pour cela, il recommande de développer les programmes qui visent les catégories vulnérables.
Là, le Premier ministre ose enfin puisquil compte créer un fonds national pour le ciblage des catégories démunies. Son financement nest pas encore décliné mais tout porte à croire quil seffectuerait via limpôt. En tout cas, ce fonds permettra de renforcer les programmes de lINDH en touchant 701 communes rurales, 530 quartiers urbains et aussi en lançant un programme de mise à niveau territoriale au profit de 22 provinces enclavées.
La demande interne peut être également soutenue par les récentes augmentations de salaires et la promotion interne des fonctionnaires consenties lors du dialogue social et à laquelle 13,2 milliards de dirhams ont été alloués. Ce qui a porté la masse salariale à près de 90 milliards de dirhams, un niveau de moins en moins soutenable.
En tout cas, pour lannée prochaine, le Premier ministre insiste sur la «création demplois dans la limite des besoins qui garantissent le bon fonctionnement de ladministration», après avoir ordonné lintégration de milliers de diplômés chômeurs sous la pression de la rue.
Sur lépineux dossier de lemploi, le Premier ministre demande de trouver de nouvelles pistes pour dynamiser lintégration des jeunes dans le monde du travail.
La lettre de cadrage parle aussi dune nouvelle génération de contrat-programme qui devrait prendre en considération les spécificités régionales. Celles-ci seraient conclues dans les secteurs qui créeraient de lemploi. Cest le cas par exemple de lagroalimentaire, lélectronique, les activités de montage, les produits de la mer, lindustrie cinématographique