Première Chambre : ces "petits" détails que la loi n'a pas prévus

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Dix ministres et secrétaires d'Etat doivent démissionner.
Karim Ghellab Parlement

Si, d’ici lundi, un nouveau gouvernement n’est pas nommé, l’actuel devra présenter une démission collective, la première dans l’histoire du Maroc. L’article 14 de la loi organique de la première Chambre donne en effet un délai d’un mois pour les nouveaux députés membres du gouvernement pour choisir entre les deux postes. Du coup, dix membres du gouvernement sortant qui ont été élus le 25 novembre dernier seront amenés à faire leur choix, au plus tard dimanche 25 décembre.

Si pour certains d’entre eux le choix est évident, la situation est un peu plus délicate pour d’autres comme Mohand Laenser et Mohammed Ouzzine. Ils doivent d’abord démissionner du gouvernement de Abbas El Fassi pour garder leur mandat de députés et ensuite, si leurs noms sont retenus dans la nouvelle équipe, renoncer au mandat parlementaire. Or, sur ce cas, la loi est muette. «Le législateur n’avait pas prévu ce genre de détail lors de l’élaboration de la loi organique du Parlement. Mais nous vivons une période de transition et il faut savoir gérer de pareilles situations», explique un membre du gouvernement.

Karim Ghellab l’a déjà fait. Il est le premier membre de l’actuel gouvernement d’expédition des affaires courantes à avoir présenté sa démission. Ce qui fait de lui le quatrième ministre dans l’histoire du Maroc à avoir démissionné, après Mohamed Haddou Chiguer qui a démissionné du ministère de l’intérieur à la veille des législatives de 1977, Mohamed Ziane de celui des droits de l’homme en 1996 et Fouad Ali El Himma de son poste de ministre délégué à l’intérieur en 2007.

Tahar Abou El Farah. La Vie éco
 
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